Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
La France et les étrangers: du milieu du XIXe siècle à nos jours

La France et les étrangers: du milieu du XIXe siècle à nos jours

Titel: La France et les étrangers: du milieu du XIXe siècle à nos jours Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Christophe Verneuil
Vom Netzwerk:
le devoir d'aider les autres espèces intelligentes, de réunir les intelligences disséminées dans l'immensité de l'espace.
    - Réunir les intelligences ! ª dit Falkirk d'un air dédaigneux tout en consultant sa montre.
    Le général Alvarado s'était discrètement déplacé sur la droite de Falkirk et se trouvait maintenant à la limite du champ visuel du colonel.
    Ginger, quant à elle, éprouvait une sorte de malaise devant l'antagonisme qui opposait le colonel au savant et au général. Elle n'en comprenait cependant pas la raison. S'approchant de Dom, elle le prit par la taille.
    Íls nous ont apporté un autre cadeau, dit Bennell tout en regardant le colonel d'un air inquiet. C'est une espèce si ancienne qu'elle a développé des dons que nous qualifierons de paranormaux. La capacité de guérir, par exemple, ou la télékinésie. D'autres choses encore. Ces talents, ils les possèdent, mais ils savent aussi les... les insuffler aux espèces intelligentes qui en sont dépourvues.
    - Les insuffler ? demanda Dom. Mais comment ?
    -Je ne peux vous répondre de manière précise, mais il est clair que c'est ce qu'ils ont fait avec vous.
    Et vous-mêmes avez désormais la possibilité de transmettre vos dons.
    - quoi ? fit Jack. Vous voulez dire que Dom et Brendan pourraient nous faire bénéficier de... de leurs pouvoirs ?
    -C'est déjà fait, dit Brendan. Ginger, Dom, Jack...
    vous ne savez pas ce que le père Wycazik a révélé à Parker. Les deux personnes que j'ai guéries à Chicago-Emmy et Winton-, eh bien, elles aussi ont ces pouvoirs.

    - De nouvelles sources d'infection, fit Falkirk d'un air sombre.
    - De sorte que je les aurais moi aussi, puisque Brendan m'a soigné ? dit Parker.
    - Je crois pour ma part que ce n'est pas la guérison qui importe, mais le contact intime entre deux esprits ª, dit Brendan.
    Ginger avait la tête qui tournait. Cette révélation était aussi formidable que l'existence du vaisseau.
    ´ Vous voulez dire... mon Dieu... vous voulez dire qu'ils sont venus pour permettre à notre espèce d'accéder à
    un niveau de conscience supérieur ? Et que cette évolution a déjà commencé ?
    - Il semble que oui ª, dit Bennell.
    Leland Falkirk jeta un nouveau coup d'oeil à sa montre. Ćela suffit, dit-il. Cette mascarade devient lassante.
    -quelle mascarade ? demanda Faye Block. De quoi parlez-vous ? On nous a dit que, pour vous, nous étions possédés, c'est bien cela ? D'o˘ est-ce que vous sortez une idée aussi dingue ?
    - Epargnez-moi ces simagrées, dit Falkirk d'un ton tranchant. Vous faites tous semblant de ne rien savoir.
    En réalité, vous savez tout. Vous n'êtes plus humains.
    Vous êtes fous... infectés et vous jouez les innocents pour que je vous épargne. Mais ça ne marchera pas.
    Il est trop tard. ª
    Surprise par le délire soudain de Falkirk, Ginger s'adressa à Bennell. ´ qu'est-ce que c'est que ces histoires d'infection et de possession ?
    - Une erreur ª, dit Bennell en faisant quelques pas vers la gauche.
    Ginger comprit qu'il essayait d'attirer sur lui l'attention de Falkirk-pour permettre au général Alvarado de s'esquiver discrètement, peut-être.
    Úne erreur, répéta Bennell. Ou plutôt... un bon exemple de la xénophobie typique de la race humaine
    - de la haine et de la suspicion qu'elle nourrit à
    l'égard de tout ce qui est différent d'elle. quand nous avons visionné les vidéodisques pour la première fois, quand nous avons compris que les extraterrestres désiraient transmettre leurs pouvoirs aux espèces étrangères, nous avons apparemment mal interprété
    ce que nous voyions. Au début, nous croyions qu'ils prenaient possession de ceux qu'ils modifiaient, qu'ils inséraient une conscience parasite chez leurs hôtes. Ce type de crainte est assez compréhensible, après tous les romans fantastiques et les films d'horreur qu'on nous présente depuis des années. Cette mauvaise interprétation fut corrigée après la projection d'autres vidéodisques. Nous avons eu le temps d'entrer dans les détails. Nous savons aujourd'hui que nous avions tort.
    -Moi, je sais que non, dit Falkirk. Je pense que vous avez tous été infectés et que vous êtes tombés sous la coupe de ces créatures: c'est ce qui vous a fait minimi-ser le danger. A moins que... oui, à moins que tous ces disques ne soient que de la propagande, des mensonges.
    - Non, dit Bennell. Premièrement, je ne crois pas ces êtres capables de mentir. Deuxièmement, ils n'auraient pas

Weitere Kostenlose Bücher