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La France et les étrangers: du milieu du XIXe siècle à nos jours

La France et les étrangers: du milieu du XIXe siècle à nos jours

Titel: La France et les étrangers: du milieu du XIXe siècle à nos jours Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Christophe Verneuil
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´Le compte à rebours n'est pas arrêté. ª
    Onze secondes.
    ´ qu'est-ce que ça peut faire puisque le détonateur n'est plus connecté à la bombe ? dit Parker avec un large sourire.
    - Il comporte une charge explosive convention-nelle ª, dit Alvarado.
    Le détonateur fusa hors de la bombe et alla se poser dans la main de Dom. Il vit les chiffres continuer de défiler sur le cadran et sentit qu'il fallait qu'ils s'arrêtent, même si l'on ne risquait plus l'explosion nucléaire. C'est pourquoi il désira simplement qu'ils se figent. Ce qu'ils firent au bout de trois secondes.
    Cinq secondes.
    Parker, tout étonné par ce qu'il venait d'accomplir, fut pris de panique. Persuadé que ses pouvoirs étaient taris, il opta pour un type d'action tout à fait dans son caractère. Poussant un cri de guerre à la John Wayne, il projeta le détonateur tout au bout de la caverne comme s'il s'agissait d'une grenade et se jeta à terre, imité en cela par ses compagnons.
    Dom embrassait Ginger quand l'explosion retentit à
    l'étage supérieur. Ils sursautèrent et crurent un instant que Brendan avait échoué, mais une explosion nucléaire aurait fait s'effondrer sur eux le plafond de la caverne.
    ´ Le détonateur, dit-elle.
    - Viens, dit-il, allons voir si personne n'est blessé. ª
    L'ascenseur les ramena au deuxième niveau. Le Noyau était rempli d'hommes en armes qu'avait attirés la détonation.
    Tenant Ginger par la main, Dom se fraya un chemin parmi la foule. Il vit Faye, Sandy, Ned. Brendan-vivant, sans la moindre égratignure. Jorja, Marcie.
    Parker apparut à droite et les serra tous les deux dans ses bras. Áh, les enfants, si vous m'aviez vu !
    Avec Eddy Murphy et moi, la Seconde Guerre mondiale n'aurait pas duré plus de six mois !
    - Je commence à comprendre pourquoi Dom vous admire tant ª, dit Ginger.
    Un cri retentit. Dom se retourna et vit que Falkirk avait échappé à la surveillance de Jack et d'Ernie. Il s'était emparé du revolver d'un des militaires.
    Árrêtez, pour l'amour du ciel ! lui cria Jack. C'est fini, maintenant, vous ne pouvez plus rien faire. ª
    Falkirk n'avait pas l'intention de poursuivre la guerre.
    Ses yeux gris lançaient des éclairs de folie. Óui, c'est fini, dit-il, mais je ne me laisserai pas infecter comme vous autres. Vous ne m 'aurez pas ! ª Avant que quelqu'un p˚t tenter quoi que ce soit, il enfonça le canon du revolver dans sa bouche et appuya sur la détente.
    Avec un cri d'horreur, Ginger se détourna du cadavre à moitié décapité. Dom tourna également la tête. Ce n'était pas la vision de la mort qui les horrifiait, mais cette obstination stupide d'un être humain qui avait pourtant à portée de main le secret de l'immortalité.
    Transcendance
    Le personnel de Thunder Hill continuait de se regrouper dans la caverne, puis autour de l'engin étrange que la grande majorité des hommes décou-vraient pour la première fois. Ginger, Dom et les autres témoins suivirent Miles Bennel au coeur du vaisseau.
    L'intérieur n'avait rien de très extraordinaire, il était même aussi banal que la coque, il n'y avait en tout cas aucun de ces appareils hypersophistiqués que l'on s'attend normalement à trouver dans ce type d'engin.
    Miles Bennell expliqua que les constructeurs bénéfi-ciaient d'une technologie dépassant largement tout ce que l'homme pouvait imaginer, pour ne pas dire les lois de la physique telles que nous les concevons. Il n'y avait qu'une longue chambre gris‚tre, sans rien de particulier. La chaude lumière dorée qui avait inondé
    le vaisseau au soir du 6 juillet-et dont Brendan s'était souvenu dans ses rêves-était invisible. Il n'y avait que de simples ampoules électriques installées là par les scientifiques.
    Malgré sa rigueur, la chambre avait quelque chose de chaud, de magique et d'attirant qui, curieusement, rappelait à Ginger le bureau de son père, dans sa première bijouterie. Seul un calendrier ornait les murs de ce saint des saints. Les meubles étaient bon marché, vieux et usés. C'était une pièce austère, pour ne pas dire sinistre. Mais pour Ginger, ç'avait toujours été un lieu magique parce que c'était là que Jacob se retirait souvent avec un livre dont il lui lisait quelques pages.
    Parfois, c'était un roman d'aventures, une sombre histoire d'espions, ou un conte de gnomes et de sorcières, ou encore, pourquoi pas, un récit évoquant les autres mondes. La réalité s'évanouissait et, des heures durant, Ginger se

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