La lumière des parfaits
et de Blanche de Castille. En 1248, il conduit la septième croisade vers l’Égypte, via Chypre. Battu à Mansourah, il est fait prisonnier (1250) lui et son armée. N’est libéré qu’en échange d’une lourde rançon. Passe quatre ans en Syrie à reconstruire et renforcer les défenses. En 1270, malgré l’opposition de son entourage, il entreprend la huitième (et dernière) croisade. Il meurt à Tunis à peine débarqué, probablement atteint de la peste ou de la dysenterie. Canonisé en 1297.
L USIGNAN (É CHIVE DE )
Superbe beauté levantine d’une vingtaine d’années, rompue aux jeux de l’esprit, aux cartes et aux échecs. De culture gréco-latine, elle est bien instruite des arts et des sciences. Victime d’une sodomie que lui ont administrée deux
écuyers. Complétera à tout point de vue l’éducation de Bertrand Brachet dont elle tombera amoureuse.
L USIGNAN (H UGUES IV DE )
Roi de Chypre et de Jérusalem. Succède à son cousin, Henri II Épouse Alix d’Ibelin dont il a une fille, Échive, et trois fils : Pierre, futur Pierre Ier, roi de Chypre, Jean, futur prince d’Antioche et connétable de Chypre, et Jacques, futur connétable (virtuel) de Jérusalem.
M AREUIL ( DE )
Un des quatre barons du Périgord
M ARGUERITE
Jolie lingère du château de Beynac que Bertrand Brachet mignonne un soir, lors de sa réclusion dans l’antichambre de la librairie du château de Beynac où il a été mis au secret par le seigneur des lieux.
M ARIE
Lingère employée au château de Beynac.
M ARIENBOURG
Siège de l’Ordre de Sainte-Marie des Teutoniques.
M AUNY (G AUTIER DE )
Maréchal de l’ost du comte de Derby.
M AUPERTUIS
Lieu-dit près de Poitiers.
M ICHEL ( DE F ERREGAYE )
Capitaine d’armes du baron de Beynac. Gentilhomme de naissance, il n’est ni écuyer ni chevalier. Homme de confiance du baron de Beynac, il est prêt à exécuter de sa main et sur ordre du baron de Beynac, son maître, toute personne qui manquerait à ses devoirs. Il ne manque cependant ni de malice ni d’indulgence envers les personnes qu’il estime. Il le prouve à Bertrand Brachet lorsque ce dernier est retenu au secret dans l’antichambre de la librairie du château de Beynac.
M IREPOIX DE LA T OUR (R OMUALD )
Chevalier banneret de la forteresse de Commarque. Membre de la Confrérie des frères et sœurs du Libre Esprit.
M ONT - DE -D OMME (D OMME )
Surplombant la vallée de la Dordogne près des châteaux de Beynac et de Castelnaud, Domme devient bastide royale le 7 mars 1281, jour où le sénéchal Simon de Melun acquiert cette place forte naturelle au nom du roi de France Philippe III le Hardi. Les chevaliers et les frères de l’Ordre du Temple y possédaient une commanderie. Lors de leur arrestation par Philippe IV le Bel en 1307, ceux qui résidaient à Domme furent emprisonnés à la Porte des Tours ; pendant leur incarcération, ils gravèrent dans la pierre de nombreux témoignages de leur présence, toujours visibles de nos jours. Les rues de la bastide, au tracé étonnamment rectiligne pour l’époque, sont entourées d’impressionnantes murailles au sud, la falaise vertigineuse de la Barre de Domme constituant au nord une défense naturelle jugée à l’époque imprenable. Aujourd’hui, la citadelle de Campréal n’existe plus et le château de Domme-Vieille est une propriété privée. Cette perle de l’architecture médiévale est à visiter par beau temps peu venteux de préférence.
M ONTFORT (F OULQUES DE )
Chevalier banneret, vassal du baron de Beynac. Frère présumé de Jean de Montfort (personnage réel) qui s’illustra dans le camp anglais au début de la guerre de Cent Ans (décédé en 1345). Âgé d’un peu moins de quarante ans et de taille moyenne pour l’époque, il fera preuve d’un grand courage lors de la bataille contre les Anglais dans les faubourgs de la Madeleine à Bergerac, et lors de l’ordalie qui l’opposera à Chypre au champion du roi, le chevalier Geoffroy de Sidon. Embarque à Aigues-Mortes, accompagné des écuyers Bertrand Brachet et Arnaud de la Vigerie, pour quérir un trésor que lui ont livré ses ancêtres. Croit disposer de ses biens à Tyr. N’y parviendra qu’à Chypre, après bien des péripéties et avec l’aide éclairée, mais intéressée, du père Louis-Jean d’Aigrefeuille.
M ORBECQUE (D ENIS DE )
Chevalier anglais de Saint-Omer, qui fit bailler rançon à Bertrand Brachet, après sa capture à
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