La lumière des parfaits
baguages. Son escorte l’attendait. Ce fut profondément encharbottée qu’elle quittait ces lieux enneigés pour rejoindre son île lointaine et ensoleillée, au climat doux, et retrouver son frère, Pierre Ier de Lusignan, roi de Chypre et de Jérusalem.
Principaux noms évoqués dans la tétralogie
A GENAIS (T HIBAUT D ’)
Chevalier bachelier de la forteresse de Commarque.
A IGREFEUILLE (G UILLAUME D ’)
Futur cardinal et personnage historique. Fera partie du premier cercle des conseillers intimes du pape Urbain V (1362-1370).
A IGREFEUILLE (L OUIS -J EAN D ’)
Père dominicain, aumônier général de la Pignotte en la cour pontificale d’Avignon. Homme sage, économe, enjoué, rusé et rompu à la négociation. Il apprécie le bon vin et la bonne chère. Lorsqu’il est vêtu de bure, il porte ses habits de messager pontifical sous la bure et sur le ventre ; il laisse croire ainsi à un fort embonpoint. Envoyé en mission officielle pour récupérer les droits que fait valoir son aumônerie générale en aidant le chevalier Foulques de Montfort à récupérer le trésor qui lui revient de ses ancêtres.
A L -H ÂKIM ( FRÈRE J OSEPH J ÉRUSALEM DE L ’H ÔPITAL )
Chrétien maronite, fut sauvé par le comte Philippe de Montfort, à Mansourah et guéri de sa blessure par la miresse Hersent, médecin de Saint-Louis. Fait prisonnier et rançonné avec son tuteur, il dut la vie sauve à la générosité de Saint-Louis. Après avoir refait fortune à Tyr, il achètera des fioles à un marchand syrien dont il croit qu’elles ont un pouvoir miraculeux (elles contiendraient, selon la légende, l’eau et le sang du Christ). Il tentera de les utiliser pour sauver Saint-Louis lors de la huitième croisade. Après avoir rejoint l’Ordre de l’Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem, il fera don au comte de Montfort d’un trésor considérable avant de mourir vingt ans plus tard, en défendant la salle capitulaire de la commanderie de Saint-Jean d’Acre. Il est, sans le vouloir, à l’origine de “La Danse du Loup”.
A NNETTE
Servante attachée au service de la châtelaine Éléonore de Guirande, épouse du baron de Beynac.
A RCHAMBAUD V
Comte de Pierregord (1961 -1397).
A STIGNAC (R AOUL D ’)
Capitaine d’armes de la forteresse de Commarque.
A UGUSTIN LE G ROS
Valet d’armes soldé par le baron de Beynac.
B ATZ D E C ASTELMORE (B ÉRANGER DE )
Écuyer gascon recruté en Avignon par Bertrand Brachet, puis mis au service de Foulques de Montfort.
B EYNAC ( BARON F ULBERT P ONS DE )
Un des quatre barons du Périgord ; sire de Commarque. Revendique le titre de premier baron du Périgord. Homme grand, rude, sévère, mais juste. Âgé d’une cinquantaine d’années, il ne pardonne ni la récréance ni même la simple couardise. Cultivé et guerrier, il apprécie le chant et la poésie des troubadours. Tuteur de Bertrand Brachet de Born qu’il a recueilli et éduqué lorsque le père de ce dernier mourut dans ses bras, après lui avoir sauvé la vie lors de la bataille navale de l’Écluse (1340). A été marié (un grand secret entoure ce mariage), mais vit séparé de son épouse dont on ignore le nom et le lieu de résidence.
B EYNAC (B OZON DE )
Nouveau baron de Beynac, confirmé en 1352 en sa qualité de successeur légitime de Fulbert Pons, décédé en 1348.
B IRAN (G AUCELME DE )
Chevalier banneret indépendant disposant d’une maison forte dans la forteresse de Commarque. Le doyen des chevaliers de la place. Homme sage et averti de la guerre : il a combattu lors de la bataille de Crécy aux côtés du roi de Bohème et du roi Philippe VI de Valois.
B IRON ( DE )
Un des quatre barons du Périgord.
B OUCICAUT (J EAN LE M EINGRE )
Maréchal de France, fondateur de l’ordre de “l’Éscu vert à la Dame Blanche” ; Jean le Meingre, dit Boucicaut ; (vers 1366-Yorkshire 1421). Il défendit Constantinople contre les Turcs (1399) et gouverna Gênes (1401-1409). Fait prisonnier par les Anglais à Azincourt (1415), il mourut en captivité.
B OURDEIL ( DE )
Un des quatre barons du Périgord.
B RACHET DE B ORN (B ERTRAND )
Premier écuyer du baron de Beynac. Principal héros du roman. Âgé de dix-sept ans en 1345, blond, les yeux bleus, les cheveux en bataille, la nuque rasée de près, à la mode des chevaliers de l’Ordre de Sainte-Marie des Teutoniques. Naïf, de haute stature, le corps vigoureux, il a les traits taillés à la serpe. Instruit par le baron de Beynac,
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