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La malédiction des templiers

La malédiction des templiers

Titel: La malédiction des templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Raymond Khoury
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l’obscurité. D’ailleurs, il préférait de loin le prendre vivant.
    Il vit les éclats intermittents de la lampe torche de Tess diminuer d’intensité puis disparaître avec elle dans les boyaux de la citadelle.
    Alors, il entendit l’ennemi.
    Des mouvements désordonnés, qui se rapprochaient.
    Reilly se raidit.
    Les raclements se firent plus fort, les halètements plus intenses. L’Iranien fonçait droit devant lui, comme un taureau furieux. Reilly pouvait pratiquement percevoir la rage qui l’animait.
    Il attendit, le corps tendu en prévision de l’affrontement qui allait suivre, ses mains se serrant pour devenir des poings, son cerveau transformant chaque bruit en images et les projetant dans l’obscurité impénétrable environnante. Puis il entendit l’homme sortir du passage et bondit.
    Il le percuta de plein fouet, le projetant contre le mur. Il savait que son adversaire était armé, et ses mains plongèrent immédiatement vers l’endroit où il pensait pouvoir trouver celle de l’Iranien qui tenait le pistolet. Il agrippa son poignet droit au moment précis où le terroriste tirait un coup de feu assourdissant qui illumina la salle d’un bref éclat de lumière blanche et froide. Serrant toujours dans l’étau de sa main gauche celle de l’Iranien qui était armée, il la cogna encore et encore contre la roche, tandis que son poing droit martelait au jugé la tête de son adversaire. Il le frappa avec violence une fois, deux fois, entendit les cartilages céder et le sang gargouiller, s’attendant à sentir la main de l’homme lâcher le pistolet, mais l’Iranien s’y accrochait obstinément, comme à une bouée. Il s’apprêtait à lui asséner un troisième direct du droit quand un genou vint le toucher rudement à l’aine, suivi d’un puissant uppercut à la pointe du menton. Le premier coup lui coupa le souffle, le second lui brouilla les idées et lui fit relâcher sa prise l’espace d’une seconde, suffisant pour permettre à l’Iranien de le repousser avec un cri de rage.
    L’homme tenait toujours son arme à la main.
    Reilly plongea à terre et roula sur lui-même tandis qu’une volée de balles s’enfonçait dans le sol, tout près de lui. Des éclats de tuf l’écorchèrent tandis que, sortant son propre pistolet, il tirait plusieurs coups de feu en direction de son adversaire, apparemment sans qu’aucun l’atteigne. Les oreilles bourdonnantes sous l’effet du feu roulant, il crut entendre l’Iranien s’enfuir et lâcha deux balles supplémentaires vers l’endroit où il était censé se trouver, mais sans percevoir le bruit caractéristique des projectiles traversant la peau, puis la chair et l’os d’un homme, ni le hurlement de douleur consécutif.
    Mais le pire, c’est que le salopard se dirigeait vers l’endroit où se trouvait Tess.
    Ayant retrouvé le câble électrique, Reilly se remit à avancer avec une hâte frénétique, une main sur le câble, l’autre fermement serrée sur la crosse de son automatique, les oreilles à l’écoute au cas où l’Iranien se serait arrêté pour lui tendre une embuscade.
    Il marqua un arrêt à l’entrée d’un nouveau tunnel.
    — Je n’irais pas plus loin, à votre place ! cria-t-il dans les ténèbres, espérant pouvoir repérer l’endroit où se trouvait son adversaire et détourner son attention de son objectif premier : Tess. La Jandarma va bientôt investir cet endroit, si ça n’est déjà fait, et ils n’ont sans doute pas l’intention de vous en laisser sortir vivant !
    Il attendit une réponse, qui ne vint pas, avant d’ajouter :
    — Si vous voulez sauver votre peau, je vous conseillerais vivement de sortir de là avec moi. Ce que vous savez peut être pour nous d’une grande valeur.
    Rien.
    Il suivit le tunnel, à pas de loup, traversa une autre salle souterraine, s’arrêta de nouveau à l’entrée de la galerie suivante.
    — Tu veux crever, connard ? C’est ça que tu veux ?
    Toujours rien. L’Iranien n’était pas un débutant. Mais cela, il le savait depuis déjà un certain temps.
    Il continua d’aller de l’avant, contourna un escalier pour pénétrer dans une autre salle et était sur le point d’emprunter un boyau particulièrement exigu lorsqu’il entendit un bruit.
    — Par ici, chuchota Tess, sur sa droite.
    Elle tendit le bras et l’attira vers elle.
    — Il est passé devant toi ?
    — Oui. Quand tu l’as appelé. Il s’est arrêté pour écouter ce

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