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La mythologie : Ses dieux, ses héros, ses légendes

La mythologie : Ses dieux, ses héros, ses légendes

Titel: La mythologie : Ses dieux, ses héros, ses légendes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edith Hamilton
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armurier et leur forgeron, il fait les
meubles de leurs demeures aussi bien que leurs armures. II emploie dans son
atelier des servantes qu’il a forgées dans de l’or et qui sont capables de se
mouvoir et de l’aider dans son travail.
    Les poètes moins anciens situaient souvent sa forge sous tel
ou tel volcan et expliquaient ainsi les éruptions.
    Dans l’Iliade , sa femme
est l’une des trois Grâces, qu’Hésiode nomme Aglaé, mais l’ Odyssée lui donne Aphrodite pour épouse.
    C’était un dieu affable, amoureux de la paix, populaire tant
dans les cieux que sur la terre. Comme Athéna, il exerçait une grande influence
sur la vie de la cité ; tous deux patronnaient les artisans et ces arts
qui, avec l’agriculture, sont les supports de la civilisation, lui, protégeant
les forgerons et elle, les tisserands. Lorsque les enfants étaient
solennellement admis dans l’organisation de la cité, Héphaïstos était le dieu
qui présidait à la cérémonie.
     
    Hestia (Vesta)
    Elle était la sœur de Zeus et comme Athéna et Artémis, une
déesse vierge. Aucune personnalité distincte ne lui est attribuée et elle ne
joue aucun rôle dans les mythes. Elle est la déesse du feu – symbole du foyer –
devant lequel tout enfant nouveau-né doit être porté avant d’être admis dans la
famille. Chaque repas commençait et finissait par une offrande à Hestia.
    Hestia, dans toutes les demeures, terrestres ou
célestes,
    On vous honore la première, le doux vin vous
est offert
    Avant et après la fête.
    Dieux ou mortels ne peuvent jamais sans vous
    S’asseoir au banquet.
    Chaque cité possédait un foyer public qui lui était consacré
et dont le feu ne devait jamais s’éteindre. Lorsqu’une colonie se fondait, les
émigrants emportaient avec eux des charbons ardents prélevés au foyer de leur
cité-mère et avec lesquels ils allumaient le feu de l’autel de la ville
nouvelle.
    À Rome, le feu sacré de Vesta était entretenu par six jeunes
prêtresses vierges, les Vestales.
     
Les dieux mineurs de l’Olympe
     
    Outre les douze grands Olympiens, d’autres divinités
peuplaient encore les cieux. La plus importante était le dieu de l’Amour, Eros (en latin Cupidon). Homère l’ignore mais Hésiode nous dit qu’il est
    Le plus beau des dieux immortels.
    Dans les plus anciens récits, il est souvent décrit comme un
adolescent grave et beau qui comble de dons les humains. L’idée que les Grecs
se faisaient de lui semble avoir été le mieux résumée, non par un poète, mais
par un philosophe : Platon : « Eros, l’Amour, bâtit sa demeure
dans le cœur des hommes, mais non dans tous les cœurs, car où il y a dureté, il
s’éloigne. Sa plus grande gloire est de ne pouvoir faire le mal, ni même de le
permettre ; jamais la contrainte ne l’approche car tous les hommes le
servent de leur plein gré. Celui qui est touché par l’Amour ne marche jamais
dans l’ombre. »
    Dans les premiers récits, Eros n’était pas le fils d’Aphrodite
mais seulement, et par occasion, son compagnon. Plus tard, les poètes en firent
définitivement son fils et presque invariablement un jeune garçon malicieux et
taquin, sinon pis.
    Son cœur est méchant mais sa langue est de miel.
    Il n’y a pas de vérité en lui, le fripon, et
son jeu est cruel.
    Ses mains sont petites et cependant ses
flèches
    Vont aussi loin que la mort ;
    Son trait est petit, mais il atteint le ciel.
    Ne touche pas à ses traîtres dons, ils brûlent
du feu où il les a trempés.
    On le représente parfois aveugle, car l’amour l’est aussi
bien souvent. Il est assisté d’ Antéros , quelquefois montré comme le
vengeur de l’amour trahi, ou encore comme la divinité qui s’oppose à l’amour. Les
noms de Cupidon en latin, et d’ Iméros , en grec, traduisent l’idée
du désir amoureux. Hyménée , autre compagnon d’Eros, était le dieu qui
présidait aux fêtes du mariage.
    Hébé , fille de Zeus et d’Héra, était la déesse de la
jeunesse ; elle servait à boire aux dieux mais cette fonction était
parfois aussi confiée à Ganymède, jeune prince troyen d’une beauté éclatante, qui
fut saisi, enlevé et transporté dans l’Olympe par l’aigle de Zeus. Il n’existe
qu’un seul récit au sujet d’Hébé, celui de son mariage avec Héraclès.
    Iris était la déesse de l’arc-en-ciel et la messagère
des dieux — leur seule messagère, selon l’Iliade. Hermès apparaît dans cet emploi pour la

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