La naissance du roi Arthur
Llancarvan.
[73] Désignation galloise de la constellation Cassiopée.
Dôn est un des noms de la Déesse Mère universelle, la Dana irlandaise et l’ Anna bretonne. On remarquera ici un mélange ahurissant de traditions celtiques
archaïques, de réminiscences bibliques et de notions gnostiques.
[74] Fils de la déesse Dôn et célèbre magicien de la
tradition galloise.
[75] D’après l’ Histoire de
Taliesin , texte médiéval contenu dans un manuscrit de I758 conservé à la
Library of Welsh School de Londres, édité dans la Myvyrian
Archaeology of Wales (I, I7). La rencontre de Taliesin et de Merlin est
empruntée aux poèmes attribués à l’un et à l’autre, et contenus dans les
manuscrits gallois Livre Noir de Carmarthen et Livre Rouge de Hergest . Voir J. Markale, les Grands Bardes gallois , Paris, Picollec, I98I.
[76] Ce début de chapitre est inspiré par les poèmes
attribués au barde Myrddin-Merlin contenus dans les deux manuscrits gallois, le
« Livre Noir » de Carmarthen et le « Livre Rouge » de
Hergest, notamment par un curieux dialogue prophétique entre Taliesin et Merlin
qui sont supposés en être conjointement les auteurs.
[77] Forteresse sur la côte du Merionethshire, au Pays de
Galles.
[78] Au sud de l’île de Môn (Anglesey), au nord-ouest du
Pays de Galles.
[79] Cette étonnante histoire, qui a son pendant exact
dans un épisode du récit irlandais l’Ivresse des
Ulates , est la réminiscence d’un antique rituel d’initiation et de
régénération par le feu pratiqué vraisemblablement lors de la fête de Samain,
le premier jour de l’année celtique, au premier novembre.
[80] D’après la seconde branche du Mabinogi gallois.
[81] D’après le récit gallois du Songe de Rhonabwy (J. Loth, les Mabinogion , I, pp. 347-377) et des poèmes
attribués – vraisemblablement avec raison – au Taliesin historique.
[82] D’après le Merlin de
la tradition de Robert de Boron.
[83] D’après les Annales de
Cambrie , cette bataille aurait réellement eut lieu en 573. Arderyd est
généralement identifié à Arthuret, au nord de Carlisle.
[84] Le texte des Annales de
Cambrie ajoute, à propos de cette bataille d’Arderyd : et Merlinus insanus est .
[85] D’après le texte latin de la Vita Merlini de Geoffroy de Monmouth (1135 environ),
éditée par Edmond Faral, la Légende arthurienne ,
tome III, et certains poèmes gallois attribués au barde Myrddin-Merlin.
[86] C’est l’équivalent du gâteau breton appelé kouign-amann .
[87] Dans le symbolisme celtique, l’aulne représente la
royauté traditionnelle et l’if est un arbre druidique aux pouvoirs magiques.
Dans cet épisode, Merlin est considéré comme l’image la plus parlante du
renouveau celtique très teinté de néodruidisme.
[88] D’après un récit gallois, Merlin
le Sauvage , contenu dans un manuscrit de 1674 et datant des environs de
1530, édité par Thomas Jones, Études celtiques ,
VIII, pp. 328 et suivantes. Ce récit qui a subi les influences de la Réforme
semble cependant puisé à une source très ancienne.
[89] D’après un poème attribué à Myrddin-Merlin.
[90] Toutes les versions de la légende insistent sur
l’ambiguïté qui existe entre Blaise et le nom celtique du loup.
[91] D’après deux poèmes gallois attribués au barde
Llymarch Hen.
[92] D’après la Vita Merlini de
Geoffroy de Monmouth.
[93] Les détails sur Kaï et Bedwyr sont empruntés au récit
gallois Kulhwch et Olwen , qui est, au point de
vue chronologique, la plus ancienne œuvre littéraire ayant Arthur pour héros.
On remarquera que Bedwyr (que les romans en langue française appelleront Beduier)
a toutes les caractéristiques du dieu manchot indo-européen représenté par Tyrr
dans la tradition germano-scandinave, par Mucius Scaevola dans l’histoire
mythologique romaine et par Nuada à la Main d’Argent dans l’épopée gaélique
d’Irlande. Kaï (prononciation exacte du gallois Keu ,
graphie sous laquelle il apparaît souvent dans les romans français) a les
caractéristiques du dieu germanique Thorr, mais il a évolué sensiblement dans
les romans français et anglais en devenant le type du fanfaron et même du
médisant. En fait, c’est un provocateur. De toute façon, les textes les plus
primitifs, en particulier les documents monastiques qui font mention d’Arthur
reconnaissent en Kaï et en Bedwyr ses compagnons les plus fidèles et les plus
anciens.
[94] Détail rigoureusement
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