La naissance du roi Arthur
exact du point de vue
archéologique. Les forteresses de type celtique étaient des enclos situés sur
des hauteurs ou des promontoires où coulait l’eau d’une source qu’on canalisait
et répartissait à travers les habitations, des huttes de pierres et de
branchages surmontées d’un toit de chaume. Les fouilles du Mont-Beuvray
(Bibracte), ancienne forteresse des Éduens, mettent en relief cette antique
technique de l’eau courante à domicile.
[95] Triades de l’île de
Bretagne , n° 63, Livre Rouge de
Hergest, dans J. Loth, les Mabinogion , tome
II, pp. 270-27I.
[96] Détail emprunté au récit gallois épisodique l’Histoire de Tristan , édité et traduit par J. Loth, Revue celtique , XXXIV, pp. 358 et suiv.
[97] Triade 63.
[98] Vie latine de saint Carannog, XII e siècle,
attribuée au moine Lifris. Ce texte est caractéristique de la « mauvaise
réputation » d’Arthur et de ses compagnons primitifs dans la tradition
monastique insulaire. Voir J. Markale, le Roi Arthur
et la société celtique.
[99] D’après les Aventures des
fils d’Eochaid, récit gaélique d’Irlande contenu dans le manuscrit
« Livre Jaune de Lecan », publié par With-ley Stokes, Revue celtique , XIV. Le thème revient dans un texte
arthurien anglais, le Mariage de Gauvain , et
dans de nombreux contes oraux traditionnels. Cela paraît une transcription d’un
antique rituel d’intronisation royale telle qu’il y en avait en Irlande (comme
ailleurs) sur la fameuse « Pierre de Tara », ou encore dans une
étrange cérémonie hiérogamique racontée par le chroniqueur Giraud de Cambrie,
dans sa Description de l’Irlande (début du
XlII e siècle), quand, au moment de son entrée en fonction, le roi
doit copuler avec une jument.
[100] La Toussaint correspond à la grande fête celtique de Samain , la plus importante du calendrier, et qui
constitue le début d’une nouvelle année. Pendant la nuit de Samain , on dit que les tertres sont ouverts,
c’est-à-dire que le monde des morts est en communication avec celui des vivants
dans une abolition temporaire du temps et de l’espace, ce qui est parfaitement
conforme à l’idée chrétienne de la Communion des Saints.
[101] C’est la signification exacte du nom Excalibur , en breton Kaledvoulc’h ,
en gallois Caledfwlch , en gaélique Caladbolg , l’épée du roi Nuada, que, dans la
tradition druidique, les Tuatha Dé Danann avaient ramenée des îles du nord du
monde en même temps que la lance magique et le chaudron d’abondance.
[102] D’après le Merlin de
la tradition de Robert de Boron.
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