Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
La Vallée des chevaux

La Vallée des chevaux

Titel: La Vallée des chevaux Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
Vom Netzwerk:
dans le sentier.
    Jondalar commençait à souffrir de sa longue exposition au
soleil. Son léger hâle avait disparu durant son immobilisation à l’intérieur de
la caverne et sa peau était redevenue aussi pâle que durant l’hiver. Après le
départ d’Ayla, son dos avait commencé à le brûler. Mais il n’avait pas voulu
déranger la jeune femme en se disant qu’elle avait droit à un moment de détente
après s’être si longtemps occupée de lui. Puis il avait commencé à se demander
ce qu’elle pouvait bien être en train de faire. Pourquoi ne revenait-elle
pas ?
    Quand Ayla arriva sur la corniche, il était en train de regarder
du côté de la vallée.
    Quel coup de soleil ! se dit-elle en apercevant son dos
écarlate. Je devrais avoir honte ! Quelle guérisseuse je fais là !
Comment ai-je pu le laisser en plein soleil aussi longtemps ?
ajouta-t-elle en se précipitant vers lui.
    En l’entendant arriver, Jondalar tourna la tête. Il était
content qu’elle soit là et un peu ennuyé qu’elle ait mis si longtemps à
revenir. Mais quand il vit cette femme nue qui avançait vers lui en pleine
lumière, il oublia aussitôt son coup de soleil et ouvrit la bouche de saisissement.
    Sous sa peau dorée par le soleil, ses muscles vigoureux jouaient
avec aisance tandis qu’elle s’approchait de lui. La forme parfaite de ses
jambes n’était déparée que par les quatre cicatrices parallèles qu’elle portait
sur la cuisse gauche. Ses fesses étaient rondes et fermes et, au-dessus de son
pubis couvert de poils blond foncé, l’arrondi de son ventre était marqué par de
très légers plis laissés par la grossesse. Ainsi, elle a eu un enfant, se dit
Jondalar. Elle avait une ample poitrine avec des seins hauts et fermes comme
ceux d’une jeune fille, aux aréoles rose foncé et dont le bout pointait. Ses
bras étaient longs et pleins de grâce, et ils laissaient présager une force
exceptionnelle.
    Ayla avait grandi parmi des gens qui étaient forts par nature.
Pour remplir les tâches dévolues aux femmes du Clan – soulever des
poids, transporter de lourds chargements, travailler les peaux, couper du bois – son
corps avait été obligé de développer une musculature adaptée aux efforts qu’on
exigeait de lui. Grâce à la chasse, ses muscles avaient acquis une souplesse
supplémentaire et les efforts qu’exigeait la vie solitaire n’avaient fait
qu’accroître sa vigueur.
    Jamais encore Jondalar n’avait vu une femme aussi musclée et il
comprenait pourquoi elle n’avait eu aucun mal à le soulever et à supporter son
poids. C’était la première fois qu’il voyait un corps aussi bien modelé. Mais
il n’y avait pas que son corps. Son visage, qu’il avait trouvé jusque-là plutôt
joli, lui apparaissait maintenant en pleine lumière.
    Ayla possédait un long cou, marqué d’une petite cicatrice à
hauteur de la gorge, un menton ravissant, des lèvres pleines, un nez droit et
étroit, de hautes pommettes et de larges yeux bleu-gris. Ses traits finement
ciselés conféraient à son visage un équilibre plein d’élégance. Ses longs cils
et ses sourcils bien arqués étaient brun clair, légèrement plus foncés que sa
chevelure dorée qui retombait en vagues sur ses épaules et jetait mille feux au
soleil.
    — Divine Grande Mère ! murmura Jondalar.
    Il était ébloui. Cette femme était adorable, magnifique,
époustouflante, d’une beauté à couper le souffle ! Pourquoi cachait-elle
ce corps extraordinaire sous une peau informe ? Pourquoi tressait-elle sa
superbe chevelure ? Dire que Jondalar avait cru qu’elle n’était que jolie !
Pourquoi ne l’avait-il pas regardée avant ?
    Quand Ayla eut traversé la corniche et qu’elle se retrouva près
de lui, il sentit qu’il la désirait avec une ardeur qu’il n’avait encore jamais
éprouvée vis-à-vis d’aucune femme. Il brûlait d’envie de caresser son corps
parfait et d’en découvrir les endroits secrets. Il désirait explorer ce corps
et partager les Plaisirs avec Ayla. Lorsqu’elle se pencha vers lui et qu’il
sentit la chaude odeur de sa peau, il faillit la prendre sur-le-champ, sans
même lui demander son avis. Et c’est certainement ce qu’il aurait fait s’il en
avait été capable. Mais il sentait aussi que ce n’était pas le genre de femme à
céder facilement.
    — Le dos de Gon-da-lah être... en feu ! s’écria Ayla.
    Puis elle se tut, clouée sur place par l’intensité du regard

Weitere Kostenlose Bücher