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La Vallée des chevaux

La Vallée des chevaux

Titel: La Vallée des chevaux Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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de
Jondalar qui l’attirait comme un aimant. Son cœur battait à tout rompre, elle
avait les jambes molles et le visage brûlant. Un frisson parcourut tout son
corps et elle sentit une soudaine humidité entre ses jambes.
    Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? se demanda-t-elle en
tournant la tête de côté pour échapper au regard de Jondalar. Baissant les
yeux, son regard tomba sur la bande de peau soulevée par le membre viril en
érection et elle éprouva soudain une folle envie de le toucher. Fermant les
yeux, elle respira profondément et essaya de calmer ses tremblements.
Lorsqu’elle ouvrit à nouveau les yeux, elle évita son regard.
    — Ayla aider Gon-da-lah entrer caverne, dit-elle.
    Malgré son dos brûlant et sa fatigue, Jondalar éprouva une nouvelle
flambée de désir quand il s’appuya contre le corps nu d’Ayla pour regagner
l’intérieur. Ayla l’installa à plat ventre sur la couche, puis, après avoir
fouillé dans ses réserves, elle se précipita dehors.
    Jondalar la vit revenir avec une pleine brassée de bardanes aux
larges feuilles gris-vert et pelucheuses. Elle retira les feuilles des tiges,
les coupa menu dans un bol, ajouta de l’eau froide, puis, à l’aide d’une
pierre, les réduisit en une sorte de pâte.
    — Ah, ça va mieux ! dit Jondalar en sentant l’effet
apaisant de la préparation qu’Ayla était en train de lui appliquer sur le dos.
    Tandis qu’elle le soignait, Jondalar se rendit compte qu’elle
n’avait toujours pas passé de vêtement. Quand elle s’agenouilla à côté de lui,
l’odeur de sa peau le poussa à avancer la main vers elle. Il lui caressa la
cuisse, puis les genoux et remonta vers les fesses.
    Prenant soudain conscience de cette main qui la caressait, Ayla
tressaillit et s’arrêta net de le soigner. Ne sachant pas très bien ce qu’il
était en train de faire, et encore moins ce qu’elle devait faire, elle
s’immobilisa, le corps soudain raidi. Elle désirait qu’il continue à la
caresser, de cela au moins elle était sûre. Mais quand Jondalar toucha la
pointe de son sein, le frisson que cette caresse provoqua la surprit tellement
qu’elle ne put s’empêcher de sursauter.
    Jondalar fut surpris par le regard qu’elle lui lançait. Pourquoi
avait-elle l’air choquée ? N’était-il pas naturel qu’un homme veuille
caresser une femme aussi belle ? Surtout quand elle était juste à côté de
lui. Ne sachant pas quoi penser, il retira sa main. On dirait que c’est la
première fois qu’un homme la touche, se dit-il. Pourtant, elle avait porté un
enfant. Puisqu’elle vivait seule, c’est qu’elle avait dû le perdre. Il
n’empêche que pour que la Mère la bénisse, il fallait obligatoirement qu’elle
ait connu les Premiers Rites.
    Ayla était encore parcourue du souvenir des caresses de
Jondalar.
    Elle ne comprenait pas pourquoi il s’était arrêté. Un peu gênée,
elle se leva et s’éloigna de lui.
    Il est possible que je ne lui plaise pas, se dit Jondalar. Mais
alors pourquoi s’est-elle agenouillée à côté de moi alors que mon désir était
aussi évident ? Si elle s’est approchée de moi, ce n’est pas pour répondre
à mon désir, corrigea-t-il, mais pour soigner mon coup de soleil. Il n’y avait
rien de suggestif dans son attitude, bien au contraire. On aurait dit qu’elle
n’avait pas conscience de l’effet qu’elle pouvait avoir sur moi. A-t-elle
tellement l’habitude de ce genre de réaction qu’elle n’y prête même plus
attention ? Son comportement ne ressemble en rien au dédain d’une femme
pleine d’expérience. Et pourtant, il semble impossible qu’elle ne sache pas
quel effet elle fait aux hommes.
    Jondalar était en train de ramasser un bout de feuille de bardane
qui venait de tomber de son dos quand, soudain, il se souvint que le shamud
avait utilisé la même plante pour soigner les brûlures de Tholie et de sa
fille. Ayla était vraiment une experte... Ce que tu peux être stupide, mon
pauvre Jondalar ! se dit-il aussitôt. Le shamud t’a pourtant longuement
parlé des épreuves qui attendent Ceux Qui Servent la Mère. Cette femme a dû
renoncer aux Plaisirs. Si elle porte ce vêtement informe, c’est pour cacher sa
beauté. Jamais elle ne se serait approchée aussi près de toi si tu n’avais pas
eu un coup de soleil. Et dire que toi, tu n’as rien trouvé de mieux que de lui
sauter dessus comme un adolescent !
    La jambe de Jondalar l’élançait et, malgré

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