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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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chose ?
    - Aujourd'hui.
    - Il peut lancer une sagaie aussi loin et il n'a appris qu'aujourd'hui ?
    - Oui. Bien s˚r, il n'a pas encore appris à viser, mais cela viendra avec le temps et l'entraînement.
    Elle jeta un coup d'oil au jeune garçon. Le sourire de Lanidar resplendissait d'une telle fierté qu'elle ne put s'empêcher de sourire, elle aussi. quand il lui eut rendu le propulseur, elle prit un autre de ses traits légers, le plaça dans la rainure et l'expédia bien au-delà des cibles que Jondalar avait installées. Occupés qu'ils étaient à suivre la trajectoire du projectile, les Zelandonii ne la virent pas armer de nouveau le propulseur. La sagaie se ficha cette fois dans l'une des cibles avec un bruit satisfaisant, et plusieurs hommes, surpris, découvrirent le long trait planté dans le cou du cerf.
    Dans le brouhaha qui s'ensuivit, Ayla regarda Jondalar, qui lui adressa un sourire aussi épanoui que celui de Lanidar. Les hommes se pressèrent autour d'eux pour examiner les nouveaux instru-- - -~- ISB aeeaver Onand ils Ynulurgnt
    emprunter celui d'Ayla, elle les renvoya à Jondalar en prétextant qu'elle devait chercher Loup. Elle s'étonna de sa réaction : elle n'avait jamais possédé grand-chose qu'elle considér‚t vraiment à elle.
    Elle trouva Loup assis près de Folara et Marthona, au pied de la pente. La voyant se diriger vers elles, la jeune fille leva un bras pour désigner le lagopède. Au moment o˘ Ayla quittait la prairie, une femme s'approcha d'elle et se présenta :
    - Je suis Mardena de la Dix-Neuvième Caverne des Zelandonii. quand l'inconnue lui tendit les mains, Ayla remarqua Lanidar derrière elle.
    - Nous sommes les hôtes de la Réunion, cette année, poursuivit-elle. Au nom de la Mère, je te souhaite la bienvenue. Petite et frêle, elle ressemblait à Lanidar.
    - Je suis Ayla de la Neuvième Caverne des Zelandonii, naguère du Camp du Lion des MamutoÔ. Au nom de Doni, la Grande Terre Mère, également appelée Mut, je te salue, répondit Ayla.
    - Je suis la mère de Lanidar.

    - Je m'en doutais. Il y a une ressemblance.
    Un peu déroutée par l'étrange accent d'Ayla, Mardena demanda :
    - Comment se fait-il que tu connaisses mon fils ? Je lui ai posé la question mais il peut être très secret, quelquefois.
    - Les enfants sont comme cela, répondit Ayla avec un sourire. quelqu'un lui avait dit qu'il y avait des chevaux à notre camp, il est venu voir, j'étais là.
    - J'espère qu'il ne t'a pas dérangée.
    - Pas du tout. En fait, il pourrait m'aider. Je m'efforce de tenir les chevaux à l'écart, pour leur sécurité, jusqu'à ce que tout le monde s'habitue à eux et sache qu'il ne faut pas les chasser. J'ai l'intention de leur construire un enclos mais je n'en ai pas encore eu le temps. Alors, pour le moment, je les attache à un arbre. Malheureusement, la corde se prend dans les broussailles et cela limite trop leur liberté de mouvement J'ai demandé à ton fils s'il pourrait venir les voir quand je dois m'absenter quelque temps et me prévenir en cas de problème.
    - Ce n'est qu'un enfant, et ces chevaux sont des bêtes vigoureuses, non ?
    s'inquiéta la mère du garçon.
    - Certes. quand ils sont acculés ou qu'ils se retrouvent dans une situation inconnue, il leur arrive de prendre peur. Alors ils se cabrent ou ils ruent, mais ils ont fait bon accueil à Lanidar. Ils sont très doux avec les enfants et les gens qu'ils connaissent. Tu peux venir le constater toi-même, si tu veux. Enfin, si cela te préoccupe, je trouverai quelqu'un d'autre.
    - Ne dis pas non, mère ! implora Lanidar. Je veux le faire. Elle m'a laissé
    les toucher, ils ont mangé dans mes mains, mes deux mains ! Elle m'a montré
    aussi comment lancer une sagaie avec leur instrument Tous les garçons en lancent, moi je ne l'avais jamais fait
    Mardena savait que son fils mourait d'envie d'être comme les autres, mais elle pensait qu'il devait comprendre qu'il ne le serait jamais. Elle avait souffert quand l'homme qui avait été son compagnon était parti après la naissance de Lanidar. Elle était s˚re qu'il avait honte de l'enfant. En plus de son infirmité, Lanidar était petit pour son ‚ge, et elle faisait tout pour le protéger. Le lancer de sagaie ne signifiait rien pour elle.
    Elle était venue assister à la démonstration uniquement parce que les autres y allaient et qu'elle pensait que cela pourrait plaire à Lanidar.
    Mais, quand elle l'avait cherché, elle ne l'avait pas trouvé. Nul

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