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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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fille.
    t*.i
    - Personne ne les invite jamais, sauf pour les festins communautaires.
    - Pourquoi ?
    - Maintenant que j'y pense, je ne sais pas trop. Mardena vit un peu à
    l'écart. Elle se croit responsable de l'infirmité de son garçon ou du moins elle croit que les gens le pensent.
    - Certains le pensent, dit Marthona, et Lanidar aura peut-être du mal à
    trouver une compagne. Il y aura des mères pour craindre qu'il n'apporte des Esprits infirmes à une union.
    - En plus, Mardena le traîne avec elle partout o˘ elle va, reprit Folara.
    Elle a peur que les autres garçons se moquent de lui si elle le laisse aller seul quelque part. Ils le feraient s˚rement. Je ne crois pas qu'il ait des amis. Elle ne lui offre aucune possibilité.
    - Je me posais justement la question, dit Ayla. Elle a envers lui une attitude protectrice. Trop protectrice, je pense. Elle est persuadée que son bras infirme limite ses capacités, mais sa plus grande limite, à mon avis, ce n'est pas son bras, c'est sa mère. Elle a peur de le laisser essayer. Il faut pourtant qu'il grandisse.
    - Pourquoi l'as-tu choisi pour lancer une sagaie ? demanda Marthona. J'ai eu l'impression que tu le connaissais.
    - quelqu'un lui avait dit qu'il y avait des chevaux là o˘ nous avons notre camp - le Pré d'En-Haut, comme il l'appelle -, il est venu les voir et je me trouvais là. Je pense qu'il cherchait à échapper à la foule, ou à sa mère, mais celui qui lui avait parlé des chevaux avait omis de lui dire que nous campons là-bas. Jondalar et Johar-ran ont demandé que tous les participants à la Réunion évitent de s'approcher des chevaux. Le "
    quelqu'un " qui a parlé des chevaux à Lanidar pensait peut-être qu'il aurait des ennuis s'il venait les voir. En fait, cela ne me dérange pas qu'on vienne les voir, je veux juste que personne n'ait l'idée de les chasser. Ils sont trop habitués à l'homme, ils ne s'enfuiraient pas.
    - Et, bien s˚r, tu as laissé Lanidar les toucher et il était ravi, comme tout le monde, dit Folara en souriant. Ayla lui rendit son sourire.

    - Peut-être pas tout le monde, mais je pense que, si les gens ont l'occasion de les connaître, ils ne seront pas tentés de les chasser.
    - Tu as sans doute raison, approuva Marthona.
    - Les chevaux l'aiment bien, semble-t-il, et il a su tout de suite siffler comme moi pour les appeler. Alors je lui ai demandé de s'occuper d'eux en mon absence. Je ne pensais pas que sa mère y verrait une objection.
    - Rares sont les mères qui s'opposeraient à ce que leur fils de douze ans en sache davantage sur les chevaux ou sur n'importe quel autre animal, observa Marthona.
    - Douze ans ? Je pensais qu'il en avait neuf ou dix. Il disait qu'il ne voulait pas aller à la démonstration de Jondalar parce qu'il ne sait pas lancer une sagaie. Il semblait croire qu'il n'y arriverait jamais, mais son bras gauche est normal, et, comme j'avais mon
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    ‚ge, il devrait faire mieux que de cueillir des framboises avec sa mère. Ayla s'interrompit, regarda les deux femmes.
    - Comment se fait-il que vous connaissiez Lanidar et Mardena ? Ce fut Marthona qui répondit :
    - Chaque fois que naît un bébé infirme comme lui, toutes les Cavernes en entendent parler, et tout le monde en parle. Pas nécessairement en mal. Les gens se demandent pourquoi et veulent éviter qu'une telle chose arrive à
    leurs enfants. quand le compagnon de Mardena est parti, la plupart des Zelandonii ont pensé que c'était parce qu'il avait du mal à reconnaître Lanidar comme le fils de son foyer, mais je pense que Mardena est à moitié
    responsable. Elle ne voulait montrer le bébé à personne, pas même à son compagnon. Elle le cachait, elle dissimulait son bras. Elle est devenue très protectrice.
    - Le problème de Lanidar, c'est qu'elle l'est toujours, dit Ayla. quand je lui ai annoncé que j'avais proposé à son fils de s'occuper des chevaux en mon absence, elle n'a pas voulu. Pourtant, je ne lui demandais pas une chose dont il aurait été incapable. Il s'agit juste de voir s'ils vont bien et de me prévenir en cas de problème. C'est pour cela que je les ai invités à venir demain, pour essayer de la convaincre que les chevaux ne feront aucun mal à son fils. Et j'ai promis de lui apprendre à chasser ou du moins à lancer une sagaie. Je ne sais pas pourquoi, mais plus elle se montrait réticente, plus
    j'étais déterminée.
    Folara et sa mère sourirent,

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