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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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à pleine gorge leur concert matinal, les oiseaux tril-laient, pépiaient, gazouillaient, s'appelaient par-dessus le murmure des voix.
    Ayla, qui tenait Whinney par le licou, s'agenouilla et passa un bras autour de Loup puis sourit à Jondalar, qui caressait Rapide pour le calmer. Elle promena autour d'elle un regard étonné : jamais elle n'avait vu de groupe de chasse aussi nombreux. Il y avait beaucoup trop de Zelandonii pour qu'elle p˚t les compter. Elle se souvint que la Première avait proposé de lui apprendre à utiliser les mots pour compter d'aussi grandes quantités et décida de le lui rappeler. Elle aurait aimé pouvoir dire combien de chasseurs allaient et venaient dans la prairie.
    Les femmes sur le point de s'unir prenaient rarement part à la chasse précédant les Matrimoniales ; il existait certaines restrictions et d'autres activités prévues pour elles. Mais la Première avait fait valoir que, cette chasse servant de mise à l'essai pour l'utilisation des chevaux et du lance-sagaie de Jondalar, la présence d'Ayla était indispensable. La jeune femme s'en réjouissait, elle avait toujours aimé chasser. Si elle n'avait pas appris à chasser quand elle vivait seule dans sa vallée, elle n'aurait peut-être pas survécu, et cela lui avait donné un certain sentiment d'indépendance.
    Plusieurs autres femmes sur le point de prendre un compagnon savaient chasser également mais une seule avait souhaité se joindre au groupe, et, puisqu'on avait fait une exception pour Ayla, on l'avait acceptée elle aussi. quand elles étaient jeunes, la plupart des filles aimaient chasser comme les garçons. A la puberté, beaucoup d'entre elles continuaient à
    aller à la chasse, essentiellement pour y retrouver les garçons. Certaines aimaient la chasse pour la chasse, mais une fois que les jeunes femmes prenaient un compagnon et commençaient à avoir des enfants, elles étaient si occupées qu'elles laissaient volontiers ce domaine aux hommes. Elles développaient alors d'autres talents qui renforçaient leur position sociale ainsi que leur capacité à faire du troc pour obtenir les choses qu'elles désiraient, sans trop les éloigner de leurs enfants. Les hommes considéraient cependant que les femmes qui avaient chassé dans leur jeunesse devenaient de bonnes compagnes. Elles comprenaient les défis de la chasse, appréciaient les succès et compatissaient aux échecs de leurs compagnons.
    Ayla avait assisté à la cérémonie de la Traque, célébrée la veille par la Zelandonia en présence de la plupart des chefs et de quelques chasseurs, mais elle n'avait fait que l'observer sans y prendre part. La Traque avait révélé qu'un grand troupeau d'aurochs s'était rassemblé dans une vallée proche, qui convenait bien à la chasse. On avait donc décidé de commencer par là, mais rien n'était garanti. Si les Zelandonia étaient capables de "
    voir " les animaux pendant
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endroit le lendemain. En tout état de cause, la vallée offrait une herbe excellente et, si les aurochs étaient partis, il y aurait sans doute d'autres bêtes. Les chasseurs espéraient que les aurochs s'y trouveraient toujours, car ils formaient de vastes troupeaux à cette période de l'année et fournissaient en grande quantité une viande savoureuse.
    quand la nourriture était abondante, un m‚le adulte pouvait mesurer jusqu'à
    six pieds six pouces au garrot et peser près de trois mille livres, soit deux fois et demie la taille et plus de deux fois le poids de son descendant domestiqué. Il avait l'aspect d'un taureau ordinaire, mais tellement plus gros qu'il atteignait presque les dimensions d'un mammouth.
    Les aurochs se nourrissaient d'herbe, de préférence l'herbe nouvelle bien verte, pas les grandes tiges jaunies ni les feuilles des arbres. Aux steppes ils préféraient les clairières, les lisières de forêt, les prairies et les marais. Ils mangeaient toutefois des glands et des noix en automne, ainsi que des graines d'herbe pour se constituer des réserves de graisse, et pendant la période maigre hivernale ils ne dédaignaient pas de brouter feuilles et bourgeons.
    Le pelage du m‚le était noir et long, avec une bande claire le long du dos.
    Il avait une touffe de poils frisés sur le front et deux longues cornes assez fines, d'un gris blanch‚tre qui virait au noir à leurs extrémités.
    Les femelles étaient plus petites, avec un pelage plus clair, souvent roux.
    Généralement, seuls

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