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Le pays des grottes sacrées

Le pays des grottes sacrées

Titel: Le pays des grottes sacrées Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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L’explication de leur retour avec les visiteurs ferait
sans doute l’objet d’une histoire captivante qu’ils raconteraient plus tard.
    — Dulana ! s’exclama un
homme.
    — Mère ! Tu es
venue ! lancèrent joyeusement deux jeunes voix en même temps.
    Le vieux Zelandoni de la
Quatrième Caverne du Sud leva les yeux, étonné. Dulana était si abattue après
avoir été brûlée qu’elle ne trouvait pas la force de sortir de son abri, et
voilà qu’elle venait à la Réunion d’Été. Le doniate se promit de chercher à
savoir ce qui l’avait fait changer d’avis.
    Il fut immédiatement décidé
d’organiser un festin et une Fête de la Mère en l’honneur de la Première et des
visiteurs, et lorsqu’on apprit qu’ils désiraient voir le Site Sacré de la
Septième Caverne, son Zelandoni commença à prendre les dispositions
nécessaires. La plupart des cérémonies habituelles de la Réunion d’Été étaient
terminées, à l’exception de la dernière Matrimoniale, et les participants
s’apprêtaient à partir, mais du fait de l’arrivée des visiteurs la plupart
résolurent de rester un peu plus longtemps.
    — Nous pourrions organiser
une chasse et une cueillette, suggéra le chef de la Septième.
    — Avant notre départ, les
chasseurs, notamment vos jeunes gens, ont intercepté une harde de cerfs en migration.
Ils ont abattu plusieurs animaux et nous en avons apporté la plupart.
    — Nous ne les avons pas
préparés, précisa Willamar. Il faudra les dépecer, faire cuire ou sécher leur
viande sans tarder.
    — De combien de bêtes
parles-tu ?
    — Une pour chacun de tes
jeunes chasseurs. Sept.
    — Sept ! s’exclama un
homme. Comment avez-vous pu en porter autant ?
    — Ayla, tu leur
montres ? demanda le Maître du Troc.
    — Avec plaisir, répondit la
compagne de Jondalar.
    Ceux qui se tenaient à proximité
remarquèrent son accent et comprirent qu’il devait s’agir de l’étrangère dont
ils avaient entendu parler. Un grand nombre suivirent la jeune femme et
Jondalar jusqu’à l’endroit où les chevaux attendaient patiemment. On avait
attelé à Rapide et à Grise deux travois récemment fabriqués qui semblaient
recouverts de feuilles de jonc. Ayla les écarta, révélant plusieurs carcasses
de biches et de faons d’âges et de tailles variés.
    — Vos jeunes gens ont montré
beaucoup d’ardeur à la chasse, dit Jondalar, en se gardant d’ajouter
« Mais peu de discernement ». Il y a de quoi faire un festin.
    — Nous pourrions aussi
utiliser les feuilles de jonc, fit une voix dans le groupe.
    — Servez-vous, répondit
Ayla. Il en reste beaucoup à l’endroit où nous nous sommes écartés de la
rivière, ainsi que plein d’autres plantes bonnes à manger.
    — Je suppose que vous avez
déjà consommé celles qui poussaient près de votre camp, dit la Première.
    Des grognements et des hochements
de tête lui en donnèrent confirmation.
    — Si quelques-uns d’entre
vous sont prêts à monter sur les travois, nous les emmènerons à la rivière et
nous rapporterons ce qu’ils auront cueilli, proposa Ayla.
    Après avoir échangé des regards,
plusieurs jeunes gens se portèrent volontaires. Ils allèrent prendre des bâtons
à fouir et des couteaux, des paniers et des sacs en filet. Sur un travois
ordinaire, deux ou trois personnes pouvaient s’allonger à demi ; sur celui
conçu spécialement pour la Première, deux adultes de taille normale pouvaient
s’asseoir côte à côte, trois s’ils étaient très minces.
    Jondalar, Ayla et Jonayla
montèrent sur les dos des trois chevaux, qui tirèrent en plus six personnes.
Loup suivit. Arrivés à l’endroit indiqué, ils firent halte. Les jeunes gens
descendirent, assez contents d’eux, et tous se déployèrent pour la cueillette.
Ayla détacha les perches pour laisser les chevaux se reposer et les bêtes
broutèrent tandis que le groupe s’activait. Loup flaira le sol, détala en
direction du bois à la poursuite d’une odeur.
    Ils furent de retour au camp en
milieu d’après-midi. Pendant leur absence, d’autres avaient rapidement écorché
et dépecé les cerfs, dont une bonne partie cuisait déjà. On avait même commencé
à transformer plusieurs des peaux en cuir pour en faire des vêtements ou
d’autres objets.
    Le repas et la fête se
prolongèrent tard dans la nuit, mais Ayla était fatiguée et dès que les détails
de la visite du Site Sacré furent réglés – et qu’elle

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