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Le pays des grottes sacrées

Le pays des grottes sacrées

Titel: Le pays des grottes sacrées Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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avaient
été très impressionnés par les propulseurs utilisés par les voyageurs venus des
terres situées au nord de la Grande Rivière, y compris par l’acolyte de la Première.
Les deux chasseurs locaux, qui avaient entendu parler de cet instrument mais
n’avaient jamais vu quelqu’un s’en servir, l’avaient été tout autant. Avec
l’aide de Jondalar, presque tous avaient fabriqué leur propre lance-sagaie,
avec lequel ils s’exerçaient désormais.
    Ayla avait également persuadé
Dulana de les accompagner et de profiter au moins en partie de la Réunion
d’Été. Son compagnon et ses enfants lui manquaient et elle avait envie de les
retrouver, même si elle s’inquiétait encore pour les cicatrices de son visage
et de ses mains. Elle partageait un espace à dormir avec Amelana et les deux
femmes avaient sympathisé car Dulana parlait volontiers de son expérience de la
grossesse et de l’accouchement. Amelana ne se sentait jamais à l’aise pour
aborder ces sujets avec la Première ou son acolyte, bien qu’Ayla eût un enfant.
Elle les avait entendues discuter de remèdes, de traitements, de savoirs et de
coutumes de la Zelandonia que, pour la plupart, elle ne comprenait pas, et elle
était intimidée par ces deux femmes exceptionnelles.
    Amelana appréciait par ailleurs
l’attention que lui accordaient les jeunes hommes, aussi bien les chasseurs de
la lointaine que les apprentis de Willamar. Pendant que Jondalar attelait à
Whinney le travois spécial de la Première avec l’aide de Jonokol et de
Willamar, Ayla et la doniate observaient le petit jeu d’Amelana et des jeunes
gens.
    — Ils me rappellent une
portée de louveteaux, dit l’acolyte.
    — Quand as-tu vu des
louveteaux ?
    — Quand j’étais jeune et que
je vivais avec le Clan. Avant de commencer à chasser des carnivores, je les ai
longuement observés, parfois des journées entières quand je le pouvais. J’ai
observé toutes sortes de chasseurs à quatre pattes, pas seulement des loups.
C’est ainsi que j’ai appris à traquer le gibier en silence. Les jeunes de
toutes les bêtes me fascinaient, mais j’étais particulièrement attirée par les
louveteaux. Ils aiment jouer, comme ces garçons – je suppose que je
devrais dire ces « jeunes hommes » mais ils se conduisent encore comme
des garçons. Regarde-les se bousculer et se donner des bourrades pour attirer
l’attention d’Amelana…
    — Je remarque que Tivonan et
Palidar ne sont pas avec eux. Ils doivent savoir qu’ils auront tout le temps de
la serrer de près quand les jeunes chasseurs nous quitteront, après la visite
du Site Sacré suivant.
    — Tu penses qu’ils iront
voir ailleurs lorsque nous arriverons à la prochaine Caverne ? Amelana est
très attirante, fit observer Ayla.
    — Elle est aussi leur seul
public pour le moment. Quand ils arriveront à leur camp, avec de la viande de
cerf à partager, ils se retrouveront au centre d’un cercle admiratif de parents
et d’amis. Tous les questionneront, impatients d’entendre ce qu’ils auront à
raconter. Ils n’auront plus de temps pour Amelana.
    — Tu crois qu’elle en sera
triste ou vexée ?
    — Elle aura de nouveaux
admirateurs et ce ne seront pas tous des gamins. Une jolie jeune veuve enceinte
ne manquera pas d’attention, et les apprentis de Willamar non plus. Je suis
contente qu’aucun d’eux ne se soit entiché d’Amelana. Ce n’est pas le genre de
femme qui ferait une bonne compagne pour eux. La compagne d’un voyageur doit
avoir des centres d’intérêt propres et ne pas dépendre de son homme pour la
distraire.
    Ayla songea qu’elle était
contente que Jondalar ne s’occupe pas de troc ou d’une autre activité qui le
tiendrait longtemps éloigné. Elle avait ses propres centres d’intérêt mais elle
se ferait du souci pour lui s’il restait longtemps parti. De temps à autre, il
emmenait ses apprentis chercher de nouveaux gisements de silex et examinait
souvent les sources potentielles pendant les expéditions de chasse, mais
voyager seul pouvait être dangereux. S’il était blessé, ou pire, comment le
saurait-elle ? Elle passerait son temps à attendre en se demandant s’il rentrerait
un jour. Voyager en groupe ou même à deux ne posait pas ce problème. Il y en
avait toujours un au moins qui pouvait rentrer et prévenir.
    L’idée lui vint que Willamar ne
choisirait peut-être pas un seul de ses apprentis comme nouveau Maître du Troc.
Il pouvait

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