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Le templier déchu

Le templier déchu

Titel: Le templier déchu Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Mary Reed McCall
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m’avez sauvée, et de tant de manières...
    — Ah. Dans ce cas, vous avez une dette envers moi, n’est-ce pas ? fit-il, une flamme taquine au fond des yeux.
    — En effet.
    Nouant les bras autour de son cou, elle s’appuya doucement contre son torse, veillant à ménager sa blessure. Ses doigts s’égarèrent sur la nuque d’Alexandre, qui ne put retenir un petit grognement de plaisir. Puis, comme elle se hissait sur la pointe des pieds pour lui donner un baiser plein de promesses, il gronda de nouveau, de manière plus sensuelle. Resserrant son étreinte, il fit glisser ses lèvres sur les joues, le front d’Elizabeth, la courbe de son cou et tous les endroits qu’il pouvait atteindre.
    — Je connais mille façons par lesquelles vous pourrez me prouver votre gratitude, chuchota-t-il. Je peux vous en dresser la liste, comme j’en avais l’intention dans la chapelle lorsque nous avons été si brutalement interrompus.
    — Moi aussi, j’ai quelques suggestions à vous faire, monsieur mon époux.
    — Vraiment ?
    — Oui. Pour commencer, je pense vous proposer de longues parties de marelle.
    — Intéressant. Quoi d’autre ?
    Il frottait son nez contre son cou, l’embrassait, la titillait, lui arrachant de délicieux frissons.
    — Peut-être un autre dîner en tête à tête dans le jardin d’agrément. Ou encore un bain chaud et parfumé...
    Il se redressa un peu et, soudain sérieux, demanda posément :
    — Et si vous me promettiez de m’aimer à jamais, en dépit de tous mes défauts ?
    — Peut-être, musa-t-elle. À une condition.
    — Laquelle ?
    — Que vous m’aimiez autant en retour.
    L’expression grave d’Alexandre laissa la place à un sourire rayonnant.
    — C’est facile, Beth. Je compte bien passer le restant de mes jours à vous aimer de toute mon âme. Je vous en donne ma parole.
    Lui retournant son sourire, elle s’exclama :
    — Je crois que c’est là le meilleur marché que nous ayons jamais passé, Alexandre de Ashby !

Épilogue
    Octobre 1315, manoir de Strathness, Kinross-shire
     
    C’était une fort belle journée pour une fête.
    Elizabeth surveillait le travail des domestiques qui circulaient autour de la table, apportant des plats chargés de victuailles. Les préparatifs du festin à venir étaient presque terminés.
    Ils se trouvaient dans la grande salle du manoir dans lequel Richard et Meg venaient de s’installer, mais, pour le moment, aucun des deux n’était visible.
    Meg s’était éclipsée un peu plus tôt pour aller voir son bébé, la petite Anne, en l’honneur de qui ce banquet était organisé. Quant à Richard, il était parti ce matin-là en compagnie d’Alexandre, de Jean et de Damien, afin d’assister à la cérémonie tant attendue au cours de laquelle toutes les œuvres d’art et reliques précieuses qui composaient le trésor des Templiers et avaient été éparpillées aux quatre coins du monde huit ans plus tôt seraient réunies.
    Mais leur absence se prolongeait, et la cinquantaine d’invités était à présent arrivée. Elizabeth espérait qu’Alexandre et ses amis n’allaient pas tarder, sans quoi les festivités commenceraient sans eux.
    Sur ces entrefaites, elle aperçut Alissande, l’épouse de Damien, qui approchait. C’était une très belle brune, d’une minceur élégante bien qu’elle ait donné naissance à leur deuxième enfant quelques mois plus tôt. Elizabeth aurait pu en être jalouse si elle ne l’avait autant aimée.
    — Tout va bien, les enfants sont sous l’œil vigilant de leur nourrice, annonça Alissande, qui devait hausser légèrement la voix pour couvrir la musique des ménestrels et le brouhaha des conversations. Les deux vôtres jouent à colin-maillard avec Grégoire et Marjorie. Mon fils dort à poings fermés, Dieu merci, mais je suppose qu’il réclamera d’être nourri avant la fin du banquet.
    — J’espère que mes garçons ne sont pas trop brutaux avec votre Marjorie. Elle a beau être l’aînée, je sais qu’ils se laissent parfois prendre par le jeu.
    Alissande la rassura, et Elizabeth sourit à celle qui était devenue l’une de ses amies les plus proches. Son regard fut soudain attiré par deux pages portant un plateau sur lequel trônait un magnifique faisan rôti. Ils avançaient d’une démarche mal assurée et le contenu du plateau menaçait de verser à tout moment. Elizabeth se hâta d’aller les secourir et stabilisa le plateau d’une main ferme tandis

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