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Le Testament Des Templiers

Le Testament Des Templiers

Titel: Le Testament Des Templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Glenn Cooper
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insignes de service, sa cravate bleu foncé avec son clip à écusson.
    Luc commençait tout juste à prendre conscience de l’horreur des événements. Les trois étudiants et Jeremy avaient été tués par balle dans le bureau, autrement dit exécutés. Marie, l’étudiante, violée et tuée par balle dans une caravane. Élisabeth Coutard, violée et tuée par balle dans une autre.
    À la fin, Luc réussit à regarder les lèvres charnues de Toucas.
    « Et Pierre ? demanda-t-il dans un souffle.
    – Qui est Pierre ? » demanda l’officier.
    Après que Luc lui eut appris qui était Pierre, et confirmé qu’il était certainement là dimanche soir, Toucas se mit à aboyer en direction de ses hommes, exigeant une explication sur le comptage incomplet des victimes, et les sermonnant pour qu’ils fouillent à nouveau le site du campement. Luc indiqua la marque et le modèle de la voiture de Pierre, et un policier fut dépêché pour la chercher.
    Toucas força pratiquement Luc à entrer dans le préfabriqué pour faire l’inventaire de ce qui manquait. Les corps étaient recouverts, mais les linceuls ne parvenaient pas à cacher tout le sang.
    « Mon Dieu, marmonna Luc. Mon Dieu. Qui a bien pu faire ça ?
    – On se le demande, dit Toucas. Nous les trouverons, vous pouvez en être sûr. »
    Le bureau avait été saccagé. Les ordinateurs avaient disparu, comme tout l’équipement scientifique, les microscopes et les moniteurs environnementaux. Les classeurs et les tiroirs des bureaux avaient été vidés, leur contenu entassé, et, apparemment, les intrus y avaient mis le feu. À peu près un quart des papiers était complètement brûlé ou roussi.
    « Pourquoi avoir voulu brûler les dossiers ? » demanda Luc d’un air hébété.
    Toucas désigna les restes calcinés.
    « Peut-être voulaient-ils se servir des papiers pour incendier le local et détruire les preuves. Le feu a dû s’éteindre tout seul. Ces chemises cartonnées ne brûlent pas facilement. Il n’y a pas trace d’accélérateur de feu. Vous allumez une allumette, mettez le feu, prenez le large et il meurt. C’est probablement ce qui est arrivé. »
    Un officier passa la tête à l’intérieur.
    « Cette voiture n’est pas dans les parages, colonel.
    – Alors, où est ce Pierre ? Comment s’appelle-t-il, professeur ?
    – Berewa.
    – D’où vient ce nom ?
    – Il est de la Sierra Leone.
    – Ah, dit Toucas d’un ton soupçonneux. Un Africain.
    – Non, un Français », répondit Luc.
    Toucas esquissa un sourire.
    « En tout cas, il faut que nous trouvions Pierre Berewa. Vous avez son numéro de portable ? Vous pouvez l’appeler ? »
    Le téléphone de Luc était complètement déchargé. Il utilisa celui du colonel, sans résultat. Brusquement, il regarda son propre bureau. Les tiroirs avaient été vidés.
    « Nous gardions un double de la clé de l’entrée de la grotte dans ce tiroir.
    – Voyez si vous le trouvez, dit Toucas. Mais mettez ces gants, s’il vous plaît. »
    Il désigna une boîte de gants en latex laissée là par l’équipe médico-légale.
    « Pour les empreintes. »
    Luc se mit à fouiller dans les dossiers.
    « Combien de clés aviez-vous ? demanda Toucas.
    – Deux. Pierre avait ma clé.
    – Ah, encore Pierre. »
    Après une fouille en règle, Luc constata que le double avait disparu.
    « Je crois que nous devrions aller voir la grotte, dit-il.
    – Très bien, allons-y. »
    Le lieutenant Boyer conduisait. Pendant le trajet, Toucas prit un appel, se contentant surtout d’écouter. Quand il eut terminé, il se tourna vers Luc qui était assis à l’arrière.
    « Le médecin légiste a trouvé quelque chose d’intéressant dans les échantillons prélevés sur les victimes violées. »
    Luc aurait préféré ne rien savoir, mais Toucas n’avait pas la même sensibilité.
    « Le violeur avait un sperme anormal. De petits spermatozoïdes, apparemment de piètres nageurs. Le médecin a utilisé le terme “immotile”. Peut-être cela va-t-il se révéler utile, nous verrons. »
    Luc revoyait Marie et Élisabeth. Pour la première fois de la journée, il se mit à pleurer.
    Au bout du chemin, ils aperçurent la voiture rouge de Pierre sur le parking gravillonné. Luc se précipita vers elle, mais Boyer l’arrêta.
    « Ne touchez à rien ! »
    Ils regardèrent à l’intérieur, elle était vide.
    Luc les conduisit en bas de l’échelle. Sur le rebord de la

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