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Le Testament Des Templiers

Le Testament Des Templiers

Titel: Le Testament Des Templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Glenn Cooper
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l’ignore. Il n’aurait pas dû y être.
    – Très bien. Dans ce cas, nous avons un motif. Il y a eu un vol. Votre équipement a disparu, tout comme les sacs et les portefeuilles des victimes. Il y a eu des agressions sexuelles. Non préméditées peut-être. Les femmes étaient là. Pierre avait la clé de la grotte. Peut-être… »
    Il s’arrêta en voyant la fureur de Luc. Celui-ci s’était relevé et dominait le colonel, écumant de rage.
    « Je dis seulement peut-être, professeur. Je vous en prie, écoutez-moi : peut-être cet étudiant faisait-il un trafic louche avec des mauvais garçons. Peut-être les aidait-il. Nous devons garder l’esprit ouvert.
    – Il y avait une autre clé, cria Luc, et ses paroles résonnèrent dans la salle. Elle a disparu. Peut-être Pierre essayait-il de les empêcher de… je ne sais pas quoi.
    – Peut-être. Bien sûr, il y a d’autres explications. Un trafic de drogues. Des voyageurs. Des Gitans. Votre présence ici n’était pas exactement un secret. Les scientifiques sont riches. Ils ont du matériel sophistiqué. Je connais les voyous. C’était une cible facile, que Pierre Berewa ait été ou non impliqué. »
    Luc écoutait à moitié, observant vaguement le lieutenant qui soulevait Pierre par une épaule raide pour regarder sous son corps. Son œil exercé d’archéologue remarqua alors quelque chose.
    « Qu’est-ce que c’est que ça ?
    – Où ? demanda Boyer.
    – Près de la main gauche. »
    Tandis que Toucas soulevait la partie supérieure du corps de Pierre, Boyer éclaira dessous avec sa torche et sortit un bloc de matériau brun. On aurait dit qu’une douzaine de crayons avaient été rassemblés et liés entre eux.
    Toucas enfila un gant pour prendre l’objet et le renifler.
    « Qu’est-ce que c’est, professeur ? »
    Luc n’en savait rien et dit que ça n’avait rien à voir avec ses fouilles.
    « J’ai une petite idée, mais je préfère ne pas en parler pour l’instant. Nous allons le faire analyser. Tout sera analysé, vous pouvez en être certain, dit Toucas.
    – Il faut que vous sachiez quelque chose, dit brusquement Luc.
    – Allez-y.
    – Hier soir, j’étais en Angleterre, à Cambridge. Une voiture a essayé de m’écraser. Elle a filé.
    – Et qu’en pense la police ?
    – Ils ont dit que c’était probablement un conducteur ivre. »
    Toucas haussa les épaules.
    « Ce matin-là, je me rendais à un rendez-vous avec une scientifique avec laquelle je collabore. Il y a eu une explosion dans le bâtiment avant que j’arrive. Il y a eu beaucoup de victimes.
    – J’en ai entendu parler à la radio. J’ai eu une journée très chargée aujourd’hui. »
    Toucas renifla.
    « À part le fait que vous ayez joué de malchance, professeur, pourquoi me racontez-vous ça ?
    – Il y a peut-être un rapport. Trois événements de ce genre ne sont pas le fruit du hasard.
    – Pourquoi pas ? Il se passe sans arrêt des choses. Les théoriciens de la conspiration gagnent leur vie en mettant bout à bout des événements disparates. Ce n’est pas ainsi que je procède quand je mène une enquête.
    – Pourriez-vous au moins prendre contact avec la police anglaise ? » demanda Luc.
    Il sortit de son portefeuille la carte de visite d’un des policiers de Cambridge. Toucas la prit et l’enfouit dans sa poche comme s’il n’avait pas la moindre intention de s’en servir.
    On entendit appeler à l’intérieur de la grotte.
    « Malgré tout, dit Luc d’un air misérable, nous allons devoir protéger la grotte. Les gens ne peuvent pas s’y promener sans protection.
    – Oui, oui, dit Toucas d’un ton dédaigneux. Vous pourrez nous aider à trouver le juste milieu entre nos desiderata et les vôtres, j’en suis certain. Un protocole, peut-être. »
    Une tête apparut à l’extrémité du boyau venant de la salle des Mains, mais ce n’était pas un membre de la gendarmerie.
    C’était Marc Abenheim.
    Son visage solennel était empreint d’une expression douce-amère. Malgré toute cette horreur, quelque chose le ravissait.
    « Vous voilà ! »
    Luc eut un mouvement de recul. L’homme parlait d’un ton nasillard et suffisant.
    « On m’avait dit que vous étiez ici. »
    Il jeta un coup d’œil circulaire, en clignant nerveusement des yeux, et émit un « Oh, mon Dieu ! » en voyant le corps de Pierre.
    Quand il leur avait rendu visite pendant les fouilles, Luc se souvenait qu’il

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