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Le Testament Des Templiers

Le Testament Des Templiers

Titel: Le Testament Des Templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Glenn Cooper
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comme un sanctuaire, pour gagner celui d’Isaak Mansion au bout du couloir. Isaak n’allait pas tarder à arriver, lui dit-elle, et elle lui proposa un café.
    Quand elle revint avec un plateau, il lui demanda comment se passaient les choses.
    « Pas bien. Isaak pourra vous le dire. »
    Elle tenait quelque chose dans la main et l’ouvrit pour montrer l’objet, comme si c’était un bijou ou une relique. C’était le téléphone portable d’Hugo. Petit, mince et dernier cri, exactement comme lui.
    « La police nous l’a renvoyé. Peut-être n’aurais-je pas dû, mais je l’ai consulté. Il y avait de très jolies photos de vous avec des femmes.
    – Ah, dit Luc faiblement, notre dîner à Domme. Sa dernière soirée.
    – Vous aviez tous l’air tellement heureux. Vous en voulez une copie ? »
    Il réfléchit un instant, pensant combien tout cela était triste, mais accepta quand même.
    « Je vais vous les transférer par mail, si cela vous convient », et elle s’éloigna, de nouveau en pleurs.
    Isaak avait quelques minutes de retard. Il arriva en hâte, l’air perturbé. Sans perdre de temps en banalités, il se lança dans des explications concernant sa mauvaise humeur.
    « Vous étiez son ami, Luc, je peux donc vous dire que ça va être un enfer. J’ai dû reprendre les comptes, bien sûr, et, je vous l’assure, les affaires n’étaient pas aussi bonnes qu’Hugo le prétendait. Il avait beaucoup hypothéqué les biens pour alimenter son train de vie, vous savez. La société était déjà à peine bénéficiaire, et sans lui, à présent, le chiffre d’affaires est très en baisse. Nous sommes dans le rouge. Ce n’est pas tenable.
    – Je suis désolé. Puis-je faire quelque chose ?
    – Rien sinon m’aider dans mon boulot de restauration. Je plaisante. Je me confie à vous pour me soulager. Nous allons devoir vendre pour régler sa succession. Je parle avec les banquiers. C’est mon problème. Vous avez le vôtre. Je suis désolé de les mettre tous les deux sur le même plan.
    – Ne vous excusez pas, dit Luc. Nous nous porterions beaucoup mieux tous les deux si Hugo était encore là. C’est déjà très gentil de votre part de me consacrer un peu de temps. Qu’avez-vous pour moi ?
    – Comme je vous l’ai dit dans mon message. Encore un morceau de votre manuscrit. Le contact belge d’Hugo en a décodé un autre passage.
    – A-t-il dit quel était le mot-clé ? »
    Un véritable chaos régnait sur le bureau d’Isaak, avec des dossiers et des papiers partout. Il fouilla pendant quelques instants en jurant, avant de mettre la main sur une chemise portant la mention HÉLOÏSE.
    « Rien de surprenant, dit Luc. C’est en latin, non ?
    – Ce n’est pas un problème. Je lis le latin, le grec, et même un peu d’hébreu et d’araméen. Hugo m’avait choisi pour mon cursus. Il ne voulait pas d’un type juste bon à lire les tableaux.
    – Avez-vous le temps de le traduire maintenant ?
    – Pour un ami d’Hugo, bien sûr ! »
    Il se gratta la barbe.
    « Il faut avouer que je suis aussi très curieux, et que c’est plus amusant que de pointer les impayés. »
    Le téléphone de Luc sonna, et il s’excusa en reconnaissant le numéro.
    « Luc, c’est le père Menaud. »
    Il avait une voix tremblante.
    « Bonjour, dom Menaud. Vous allez bien ?
    – C’est stupide de m’en faire pour ça, après tous ces horribles meurtres, mais… »
    Sa voix s’éteignit.
    « Mais quoi, père ?
    – Je viens de m’apercevoir que le manuscrit a disparu ! Il était dans la boîte sur mon bureau. Vous vous en souvenez ?
    – Bien sûr.
    – J’ai ouvert la boîte ce matin pour le regarder, et il n’y était plus ! Vous n’êtes au courant de rien ?
    – Non, de rien. Quand l’avez-vous vu pour la dernière fois ?
    – Il y a une semaine peut-être. Avant la tragédie.
    – Quelqu’un aurait-il pu entrer dans vos appartements et le voler dimanche soir ?
    – Oui. Rien n’est fermé à clé ici. Les frères et moi étions à la prière quand vos gens ont été attaqués.
    – Je suis navré, père. Je ne sais pas quoi vous dire. Nous avons une copie couleur très fidèle du manuscrit, vous savez, mais cela ne le remplace pas. Vous devriez appeler le colonel Toucas et le lui dire. Mais écoutez-moi, voici au moins quelques bonnes nouvelles. Une autre partie a été décodée. Je vous communiquerai le résultat dès que je l’aurai. »
    Luc remit

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