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Le Tombeau De Jésus

Le Tombeau De Jésus

Titel: Le Tombeau De Jésus Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: James Cameron , Simcha Jacobovici , Charles Pellegrino
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chevaliers du Temple.
    Les signaux 26 et 27 se révélèrent encore plus intéressants que les autres. Au fond de l’ossuaire de Mariamne, une concrétion minérale s’était formée autour d’une particule de bois de moins d’un millimètre d’épaisseur. Au microscope, les bords du fragment montraient des signes de pourrissement, indiquant qu’il avait dû faire partie d’un morceau plus grand qui avait simplement disparu. Il n’était pas nécessairement relié à la famille de Jésus, mais l’idée, je dois l’avouer, nous a traversé l’esprit.
    À ce stade, nous étions prêts à étudier un échantillon de la patine de l’ossuaire de Jacques, fourni par la Israël Geological Survey. Les résultats de l’IGS correspondaient à ceux de la patine du tombeau de Talpiot, mais il nous fallait reproduire le test à New York. Sous le microscope électronique, l’échantillon révéla des centaines de minuscules fragments de fibres.
    Leur analyse révéla un important pic de chlore, associé à un pic de phosphore excessivement élevé. Cette composition correspondait à celle des détergents en usage dans les années 1970 et au début des années 1980, avant qu’ils ne soient interdits au niveau international en raison des dégâts qu’ils causaient à l’environnement. Les fibres provenaient donc selon toute vraisemblance d’un chiffon imbibé de détergent qui avait servi à nettoyer l’ossuaire de Jacques au plus tard au début des années 1980 – à l’époque où l’ossuaire numéro IAA. 80/509 avait disparu du site archéologique de Talpiot. C’était là, nous en étions sûrs, le signe de l’innocence d’Oded Golan. L’analyse isotopique de l’AAI avait en effet montré qu’une partie de l’inscription avait été soit falsifiée, soit nettoyée . Nous avions maintenant la preuve scientifique que la deuxième hypothèse était la bonne.
    Une fois isolés les effets du détergent sur la composition chimique, l’échantillon de la patine de l’ossuaire de Jacques s’avéra identique à ceux des murs du tombeau de Talpiot et des ossuaires « Jésus », « Mariamne » et « Matthieu ». Ainsi l’attestaient les signaux 31, 32, 35 et 42.
    Le signal 36 provenait de la matrice rocheuse sous-jacente à la patine « Jacques ». Sa composition était identique à celle des autres échantillons rocheux, à l’exception des traces de détergent.
    Les signaux 37-41 correspondaient à un second échantillon de la patine « Jacques », fourni par le musée royal de l’Ontario. La patine se révéla identique à celle de l’échantillon de l’IGS, jusqu’à la contamination par des fibres de chiffon imbibé de détergent.
    Il restait à prouver que la signature de la patine était unique en la comparant à un nombre suffisant d’échantillons prélevés dans d’autres sépultures semblables. À défaut, il nous était impossible de démontrer que l’ossuaire de Jacques et celui qui avait disparu du tombeau de Talpiot ne faisaient qu’un. Pour que cette preuve soit irréfutable, il nous fallait sélectionner en priorité des ossuaires recouverts d’une patine rougeâtre révélatrice de la présence de terra rossa.
    De retour en Israël, Shimon Gibson aida Félix Golubev, l’associé de Simcha, à rassembler une collection d’échantillons suffisamment vaste. Plutôt qu’un échantillonnage totalement aléatoire, nous avions décidé de corser la difficulté en sélectionnant un pourcentage plus élevé d’ossuaires présentant des taches rougeâtres ou d’un jaune rougeâtre, semblables à celles des patines de Talpiot. Un échantillon aléatoire aurait pu ne contenir aucune trace de terra rossa , car les patines blanches, jaunes et grises étaient les plus courantes. La composition des patines rougeâtres avait plus de chances – ou de risques – de correspondre à celle de nos ossuaires. Leur comparaison constituerait donc le test décisif du caractère unique ou non de chaque tombeau.
    Le 31 juillet 2006, la première série de tests a été effectuée dans le laboratoire de la police scientifique du comté de Suffolk, sur des échantillons d’ossuaires collectés en Israël.
    Les signaux 43-46 concernaient la patine jaune rougeâtre de l’échantillon numéro 14 de Shimon et Félix. Les différences entre cet échantillon et les signatures des ossuaires de Jacques et du tombeau de Talpiot ont été immédiatement identifiables. La coloration rougeâtre était

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