Le Troisième Reich, T2
échoue
23. L’heure de la Russie : L’opération Barberousse.
24. Le vent tourne
25. L’heure des États-Unis
26.1942 : Le grand tournant. El Alamein et Stalingrad
Livre V : LE COMMENCEMENT DE LA FIN
27. L’ordre nouveau.
28. La chute de Mussolini
29. L’invasion de l’Europe occidentale par les Alliés, et l’attentat
contre Hitler
Livre VI : LA CHUTE DU TROISIÈME REICH
30. La conquête de l’Allemagne.
31. Le crépuscule des dieux
Bref épilogue
Notes
Remerciements
Bibliographie
Index
Carte : Chute du IIIe Reich
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[1] La proclamation où Hitler annonça à l'armée l'ouverture des hostilités fut
radiodiffusée par les postes allemands à cinq heures quarante. Les éditions
spéciales des journaux furent mises en vente peu après.
[2] L'opération allemande pour s'emparer du pont de Dirschau sur la Vistule, avant
que les Polonais ne le fassent sauter, avait été combinée au début de l'été et
figure constamment dans les documents du Plan Blanc. Elle était spécifiquement
ordonnée dans la Directive n° 1 du 1er août. En fait, l'opération échoua, en
partie parce que les brumes matinales génèrent le largage des parachutistes qui
devaient s'emparer du pont. Les Polonais réussirent à le faire sauter juste à
temps.
[3] En fait, la décision de Mussolini avait été communiquée à la Grande-Bretagne la
nuit précédente. A vingt-trois heures quinze, le Foreign Office avait reçu de
Rome un message de Sir Percy Loralne : « Gouvernement Italien a pris sa
décision. L'Italie ne se battra ni contre la Grande-Bretagne, ni contre la
France... Cette communication m'a été faite par Ciano sous le sceau du secret à
vingt et une heure quinze (10). »
Ce même soir, les Italiens avaient éprouvé une forte émotion
lorsque les Anglais avaient coupé après vingt heures les communications téléphoniques
avec Rome. Ciano craignit que ce ne fût le prélude à une attaque
anglo-française.
[4] A seize heures trente, à la suite d'une réunion du conseil des ministres, la
radio italienne diffusa un communiqué informant le peuple Italien « que
l'Italie ne prendrait aucune initiative en matière d'opérations militaires ».
Cette annonce fut immédiatement suivie par le message d'Hitler à Mussolini
libérant l'Italie de ses obligations.
[5] Deux fois, dans l'après-midi du 1er septembre. Bonnet avait prié Noël, l'ambassadeur
de France à Varsovie, de demander à Beck si la Pologne acceptait la proposition
italienne d'une conférence. La réponse lui parvint plus tard dans la soirée. «
Nous sommes en pleine guerre comme suite à une agression non provoquée. La
question qui se pose n'est pas celle d'une conférence, mais celle de l'action
commune qui doit être menée par les Alliés pour résister » Les messages de
Bonnet et la réponse de Beck figurent dans le Livre Jaune français
Le gouvernement britannique ne s'associa pas aux efforts de
Bonnet. Un mémorandum du foreign Office, signé par R. M. Makins. Note que le
gouvernement britannique « ne fut ni consulté, ni informé de cette démarche
(15). »
[6] L'après-midi précédent, sur l'ordre de Halifax, Henderson avait brûlé ses
grilles et ses documents confidentiels et demandé officiellement au chargé
d'affaires américain « de bien vouloir, en cas de guerre, se charger des
intérêts britanniques ». British Blue Book p 21
[7] Ciano prétend que la note fut envoyée à la suite de la «
pression française ». Journal de Ciano, p. 145. Mais il déforme sûrement la
vérité. Bien que Bonnet fit tout son possible pour obtenir une conférence,
Mussolini s'y employait encore plus désespérément.
[8] Le procès-verbal de la séance, dressé par le général Decamp, chef du cabinet
militaire du président du Conseil, fut exhumé au procès de Riom. Le document ne
fut jamais soumis aux corrections des autres membres de la réunion et, dans son
livre Servir, le général Gamelin a prétendu que son imprécision laissait place
à des erreurs d'interprétation. Toutefois, le pusillanime généralissime l'a
confirmé dans ses grandes lignes.
[9] Dans son livre intitulé Servir, Gamelin admet qu'il hésita à attirer
l'attention sur certaines faiblesses militaires de la France, parce qu'il n'avait
aucune confiance en Bonnet. II cite une phrase que Daladier lui adressa
ultérieurement. « Vous avez eu raison. Si vous les aviez révélées, les
Allemands les connaissaient dès le lendemain.
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