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L'Empire des Plantagenet

L'Empire des Plantagenet

Titel: L'Empire des Plantagenet Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Martin Aurell
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Henri III, fils de Jean sans Terre.
    © Photo British Library/AKG.
     

Gisant d’Aliénor d’Aquitaine (sculpture polychrome en tuffeau, 1204), abbatiale de Notre-Dame-de-Fontevrault (Maine-et-Loire). Aliénor est représentée lisant un livre d’heures, symbole de la vie dans l’éternité, mais aussi de son amour des lettres. Les tombeaux de son époux Henri II, de son fils Richard Cœur de Lion, de sa fille Jeanne d’Angleterre avec son époux Raimond VII de Toulouse, ainsi que celui de sa belle-fille Isabelle d’Angoulême, se trouvent également dans la nécropole familiale des Angevins. © Photo Jean-François Amelot/AKG.
     

Le mariage de Louis VII et Aliénor d’Aquitaine en 1137, et leur départ pour la croisade en 1147 d’après les Grandes chroniques de France , XIV e  siècle. Cette union est rompue en 1152, et Aliénor convole alors avec Henri II, auquel elle apporte l’Aquitaine. Pour le roi de France, l’échec de son mariage constitue une lourde erreur politique, car il doit désormais affronter les Plantagenêt, forts de leurs nouvelles annexions territoriales sur le continent. © Photo AKG.

À Hastings, le 14 octobre 1066, le roi Harold est mortellement touché par une flèche. Avec lui, la majeure partie de l’aristocratie anglo-saxonne ou Scandinave d’Angleterre meurt au cours de la bataille, laissant aux vainqueurs normands la liberté d’occuper leurs seigneuries. Tapisserie de Bayeux, 1080. © Photo Erich Lessing/AKG.

En nouant d’utiles alliances matrimoniales, Henri II resserre ses liens avec les princes germaniques. Composée entre 1185 et 1188, cette miniature allemande montre son gendre Henri le Lion, duc de Saxe et de Bavière, avec sa femme Mathilde, la fille d’Henri II, accompagnée de sa grand-mère l’impératrice Mathilde et, fort vraisemblablement, de sa mère Aliénor d’Aquitaine. Ainsi, l’Allemand associe les Plantagenêt et leurs saints protecteurs (Thomas Becket portant la palme du martyre figure en médaillon au-dessus d’Aliénor) à sa conscience dynastique. © Photo AKG.



Provenant d’un manuscrit de l’Empire romano-germanique, cette miniature datée de 1195-1197 est hostile à Richard Cœur de Lion, dont elle montre l’arrestation par le duc d’Autriche alors qu’il chevauche sous un déguisement. Une fois son habit de fortune enlevé et sa couronne retrouvée, Richard se prosterne aux pieds de l’empereur pour implorer sa liberté. Ce geste humiliant en fait son vassal. © Photo AKG.



Arthur, roi de Bretagne, se meurt alors que la nef aux fées s’approche du rivage pour l’emmener vers l’île d’Avallon où il sera soigné par Morgane. Cette peinture de John M. Carrick (1854-1878) atteste de la vitalité de la légende arthurienne. Celle-ci fut savamment élaborée par Geoffroi de Monmouth, puis reprise par Wace pour servir Henri II qui avait fait d’Arthur son ancêtre. © Photo Sotheby’s/AKG.

Tirée d’un Roman de Tristan de la fin du XV e  siècle, cette miniature montre Arthur et ses chevaliers réunis autour de la table ronde, au centre de laquelle a été placé le Saint-Graal. Après les Plantagenêt, les rois d’Angleterre reprendront les thèmes et symboles de cette légende pour donner un prestige supplémentaire à leur dynastie. © Photo Bridgeman Giraudon.

Les Anglais tiennent la Magna Carta (« Grande Charte »), arrachée à Jean sans Terre par les grands barons lors de la révolte de 1215, pour le pacte fondateur de leur monarchie constitutionnelle. Ce fac-similé fut réalisé au XIX e  siècle pour commémorer les clauses limitant l’arbitraire de la royauté. © Photo Bridgeman Giraudon.



Dans les années 1180-1220, une chapelle avec ses vitraux est ajoutée à la cathédrale de Canterbury (Kent) dans le prolongement de son chevet. On l’appelle la corona, terme qui renvoie non seulement à la finition de l’église, mais aussi à la tonsure de Thomas sur laquelle se sont acharnés ses meurtriers. © Photo Paul Maeyaert/Bridgeman Giraudon.

Le meurtre de Becket. D’après la Vie de Thomas rédigée vers 1180 par son ami Jean de Salisbury. Au matin du 29 décembre 1170, Thomas est en train de partager un repas avec ses proches au palais archiépiscopal de Canterbury, alors que les quatre meurtriers demandent à lui parler. Le soir, Fitz Urs et ses compagnons accomplissent le crime dans la cathédrale, tandis que Jean de Salisbury se cache avec d’autres clercs derrière l’autel.

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