L'énigme des vampires
Trad. Daniel Lacroix, Tristan
et Iseut , Paris, Livre de Poche (Lettres gothiques), 1989, p. 552.
[105] Version norroise, p. 565.
[106] Version anglo-normande de Thomas, trad. Philippe Walter, Tristan et Iseut , Paris, Livre de Poche (Lettres
gothiques), 1989, p. 353.
[107] Version norroise, Tristan et Iseut ,
p. 621.
[108] Version de Thomas, p. 367.
[109] Voir J. Markale, l’Amour courtois, ou
le couple infernal , pp. 146-157.
[110] Version anglo-normande de Béroul, trad. P. Walter, p. 153.
Cet épisode est inconnu de la version norroise.
[111] Version anglo-normande de Thomas, p. 445.
[112] Version anglo-normande de Thomas, p. 445.
[113] Je me suis longuement étendu sur ce sujet dans mon ouvrage sur Le Mont-Saint-Michel et l’énigme du Dragon , Paris,
Pygmalion, 1987.
[114] À ce sujet, voir les arguments proposés par le folkloriste soviétique
V. Propp dans son essai sur les Racines
historiques du conte merveilleux , Paris, Gallimard, 1983, pp. 283-369.
[115] Jean-Pierre Albert, Odeurs de Sainteté ,
Paris, Éditions de l’École des Hautes Études en Sciences sociales, 1990,
p. 56.
[116] Völsungasaga, les poèmes héroïques de l’Edda ,
trad. F. Wagner, Paris, 1929, p. 214.
[117] Trad. Wagner, p. 104.
[118] Trad. Wagner, p. 104.
[119] Trad. Wagner, p. 217. Cette initiation par voie buccale est bien
connue des récits traditionnels et des contes populaires. Le texte gallois
archaïsant, l’Histoire de Taliesin (J. Markale, l’Épopée celtique en Bretagne ,
p. 96), raconte comment le futur barde inspiré eut la connaissance en
suçant son doigt qu’il avait brûlé en touchant le contenu d’un chaudron
magique. Il en est de même pour le héros irlandais Finn mac Cumail
(J. Markale, l’Épopée celtique d’Irlande ,
pp. 145-147) qui suce son doigt qui avait touché un Saumon de Connaissance
qui était en train de cuire et qui ne lui était pas destiné.
[120] Trad. Wagner,
pp. 108-109.
[121] Trad. Wagner, pp. 217-218. Cet épisode est raconté un peu
différemment dans un autre texte scandinave, la Thidrekssaga (la Saga de Théodoric) qui suit les grandes lignes de la Völsungasaga mais représente une version
continentale, donc allemande. Selon cette version, Sigurd, qui est élevé par le
forgeron Mimi, est envoyé par celui-ci à son frère, le dragon Regin. Mimi a
demandé secrètement à Regin de tuer Sigurd dont la vaillance le gêne. Sigurd,
attaqué par le dragon, se défend énergiquement et tue le monstre en le frappant
avec un gros arbre enflammé. Il le coupe en morceaux et le fait bouillir pour
le manger. Dès qu’il touche à cette nourriture un peu spéciale, il comprend le
« Langage des Oiseaux ». Ceux-ci lui conseillent de tuer le traître
Mimi. Sigurd se frotte les mains et le corps avec le sang du dragon, sauf entre
les deux épaules où vient se poser une feuille. Sigurd coupe la tête de Mimi et
part avec le trésor. Il est maintenant invincible, invulnérable, sauf entre les
épaules, ce qui prépare et justifie, par la suite, le lâche assassinat commis
sur lui par le traître Högr-Hagen. Mais, à part cette invulnérabilité incomplète,
le récit conserve la même signification.
[122] Jean-Pierre Albert, Odeurs de Sainteté ,
p. 58.
[123] Recueil de Voyages et de Mémoires ,
publié par la Société de Géographie, Paris, 1839, pp. 55-56.
[124] Jean-Pierre Albert, Odeurs de Sainteté ,
p. 67.
[125] J. Markale, Contes occitans ,
pp. 96-105.
[126] Voici le même verset dans la traduction Chouraqui : « Il est
arraché à sa tente, à sa sécurité, et défile devant le roi des démons. Elle
demeure dans sa tente, sans lui ; le soufre se répand dans son
oasis. »
[127] Jacques Bril, Lilith, ou la Mère obscure ,
Paris, Payot, 1981, p. 128. Les remarques étymologiques qui suivent sont,
pour la plupart, inspirées du remarquable travail qu’a accompli Jacques Bril
sur le mythe de Lilith et ses implications psychologiques.
[128] L. Ginzberg, Legends
of the lacs , I, p. 118.
[129] J. Brill, Lilith, ou la Mère obscure ,
p. 105.
[130] Voir J. Markale, Mélusine ou
l’Androgyne , Paris, Retz, 1983. Tous les détails concernant la légende y
sont analysés, ainsi que les rapprochements qu’on peut faire avec les principaux
mythes universels concernant la Femme terrifiante et néanmoins revêtue de
pouvoirs sacrés.
[131] « Chant de Mort de Kyndylan », poème attribué au poète
gallois du VI e
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