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Les 4 vies de Steve Jobs

Les 4 vies de Steve Jobs

Titel: Les 4 vies de Steve Jobs Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Ichbiah Daniel
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électronique mais, comme Jobsle sait pertinemment, il est capable d’apprendre vite. Au passage, Jobs fait découvrir à son compagnon de voyage en Inde le centre de méditation zen qu’il fréquente désormais régulièrement.
     
    Au cours des semaines qui suivent, Jobset Wozniakvivent des journées éprouvantes en vue de respecter les délais exigés par Byte Shop. Clara Jobs, la mère de Steve, fait office de secrétaire. Patti, sa demi-sœur, a eu pour mission d’insérer les puces dans la carte mère de l’Apple I, mais très vite cette tâche est confiée à Dan Kottke.
    « Patti faisait cela tout en regardant la télévision dans le salon, il paraissait donc plus sûr de me confier le job », s’amuse Kottke.
    Le montage de l’Apple I a démarré dans la chambre de Patti et s’est poursuivi dans le salon. Le père de Steve Jobs, Paul, suggère au duo de s’installer dans le garage de sa maison à Cupertino. Ils y seront plus à leur aise pour gérer leur atelier de montage. La légende de l’entreprise créée dans un garage va pouvoir prendre forme…
    Certains jours, Dan Kottkeretrouve la facette énigmatique de Steve Jobsqu’il a découverte en Inde lorsqu’il s’éclipsait sans donner la moindre explication. Durant l’été, il arrive que Jobs disparaisse plusieurs journées sans que quiconque ne sache pourquoi il est parti, ni où, au juste…
    « Parfois, il disparaissait… Il disparaissait tout simplement. Peut-être qu’il allait voir une copine, nous n’en savions rien. Cela ne me dérangeait pas. Il se trouve juste qu’il entretient des sphères privées dans son esprit. Ce n’est ni bon ni mauvais, c’est simplement sa personnalité », estime Kottke.
    À la fin de l’été, Dan Kottkerepart à New Yorkpour terminer ses études et obtenir son diplôme universitaire en musique et littérature.
     
    Sur les documents de vente envoyés par Apple à certains revendeurs tels que Byte Shop, Steve Jobsspécifie qu’Apple Computer pratique une réduction de 25 % si une boutique commande plus de dix exemplaires. Il indique sur ce même document la mention de 666,66 dollars pièce. Par la suite, certains voudront y voir un signe satanique alors qu’il n’en est rien.
    « Byte Shop, à Palo Alto, voulait nous acheter les Apple I à 500 dollars pièce. Steve a fait un calcul de rentabilité aux 4/3 et il a obtenu 666 dollars. Je n’ai jamais fréquenté l’Église ni lu la Bible et donc j’ignorais qu’il pouvait y avoir une connotation négative au nombre 666. Il en était de même pour Steve Jobs. Nous avons été surpris quand des gens nous ont évoqué cela », témoigne Wozniak.
    Durant neuf mois, Wozniak, Jobset leurs compères fabriquent deux cents cartes d’Apple I. Le produit final est vendu dans un boîtier en bois, l’assemblage étant effectué par une entreprise de Santa Clara.
     
    Un autre client de la toute jeune société Apple est The Computer Mart, une chaîne de ventes de micro-ordinateurs qui a démarré son activité en février 1976. Le succès aidant, Stan Veit, son fondateur, a loué une vitrine d’exposition sur une avenue bien fréquentée. The Computer Mart accepte à son tour de prendre la distribution de l’Apple I.
    Lors d’une exposition à Atlantic City (dans le New Jersey, au Nord-Est des États-Unis), à laquelle participe The Computer Mart, Steve Jobset Dan Kottkeviennent accrocher des panneaux de promotion de l’Apple I. La belle-mère de Stan Veitremarque alors que le jean de Jobs laisse apparaître des trous aux fesses. Elle insiste pour les repriser. Et comme il se montre peu coopératif, elle s’écrie :
    « Jeune homme, avec ces jeans, on voit ton derrière ! Il n’est pas question que tu entres sur mon stand comme cela. Retire-les et je m’en vais les repriser maintenant 21  ! »
    N’ayant pas d’autre choix, Steve Jobsse réfugie derrière un rideau tandis que la belle-mère de Stan Veitfait son travail de couture !…
     
    Apple parvient à écouler 175 ordinateurs au total. De son côté, Byte Shop a le plus grand mal à vendre les 50 Apple I qu’elle a commandés. Pour Jobs, la raison de ce relatif insuccès est simple. Selon lui, la micro-informatique ne percera que lorsque le public se verra proposer des produits finis prêts à l’emploi, comme dans le domaine de l’électroménager. Tel quel, l’Apple I ne peut intéresser que les accros du domaine, suffisamment bricoleurs pour le relier à

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