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Les 4 vies de Steve Jobs

Les 4 vies de Steve Jobs

Titel: Les 4 vies de Steve Jobs Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Ichbiah Daniel
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balbutiant qu’est la micro-informatique. Il reste à prêcher la bonne parole et ce rôle incombe à Jobs.
     
    Du jour au lendemain, il semble qu’une mouche ait piqué Jobs. En un flash, il vient d’entrevoir le futur. Ce qu’il leur faut, ce sont des fonds, un soutien financier de la part d’un parrain digne de ce nom. La première société à laquelle il pense naturellement est Atari, celle où il a son travail de nuit.
    Avant que Wozniakait pu comprendre ce qui se trame, une visite est organisée au domicile d’AllanAlcorn, le tout premier ingénieur embauché par Nolan Bushnell, fondateur d’Atari.
    Face à Alcorn, Wozniakeffectue une démonstration de l’ordinateur et Jobsfait l’article, disant en substance :
    « Nous avons cette chose extraordinaire, construite en partie avec des pièces de chez vous. Que diriez-vous de nous financer ? Tout ce que nous voulons, c’est construire cet ordinateur.
    – La période n’est pas propice, déplore Alcorn. Nous n’avons pas de place pour un ordinateur personnel chez Atari en ce moment… »
    BushnelletAlcornont en effet d’autres chats à fouetter. Atari vient de lancer son premier jeu vidéo familial, une version réduite de Pong fonctionnant sur un téléviseur. Toute l’énergie de la société est concentrée sur ce produit, qui connaît un beau succès, ainsi que sur le développement d’autres jeux pour le marché domestique.
    Qu’à cela ne tienne. Puisque Atari ne veut pas de leur création, il suffit de la proposer à Hewlett-Packard (HP), l’employeur deWoz et, accessoirement, l’un des plus grands fabricants d’ordinateurs au monde ! Bonne pâte, ce dernier consent à en toucher un mot à son directeur de laboratoire.
    Durant la réunion, Jobsassume un rôle de bateleur, pour mieux faire ressortir les mérites de leur création : un ordinateur de taille réduite que l’on peut brancher à un simple téléviseur. Si HP leur passe commande, ils peuvent fournir des modèles pour 800 dollars pièce. L’enthousiasme de Jobs se heurte toutefois à une réaction conservatrice : l’ordinateur de Wozniakest un produit pour les amateurs, et telle n’est pas la clientèle de Hewlett-Packard qui dessert les plus grandes entreprises d’Amérique. Et comme Jobs se montre insistant, le directeur du laboratoire le prend de haut : si HP décidait un jour de se lancer dans la micro-informatique, ils n’auraient pas besoin du concours de ces deux olibrius ! L’un des membres du laboratoire fait remarquer à Jobs qu’il n’a même pas terminé ses études universitaires. Soucieux de conclure la réunion sur une note plus sympathique, le supérieur de Wozniak s’autorise un avis :
    « À votre place, je commercialiserais moi-même cet ordinateur ! »
     
    Pour Jobs, le message est clair. S’ils veulent faire connaître au monde leur création, il ne faut pas qu’ils attendent l’aide d’une société ayant pignon sur rue. Il leur faut créer une entreprise.Woz n’est pas convaincu : ne dispose-t-il pas d’un travail stable et qu’il apprécie chez Hewlett-Packard ?
    « Regarde, les gens sont intéressés par ce que tu as !, plaide Jobs. Pourquoi est-ce que nous ne ferions pas un ordinateur, conçu de façon à ce que les branchements soient clairs ?
    – À qui pourrions-nous le vendre, au juste ?, s’amuse Wozniak.
    – Aux membres du club 20  ! » rétorque Steve.
    La force de persuasion de Jobsl’emporte progressivement.
    « Il y avait quelque cinq cents membres dans le club et je me suis dit qu’il y aurait bien cinquante personnes pour acheter ça, explique Wozniak. Réaliser la carte nous coûtait environ 1 000 dollars et chaque carte nous coûtait ensuite environ 20 dollars. Donc, si nous les vendions 40 dollars et si cinquante personnes en achetaient, nous aurions remboursé nos 1 000 dollars. »
    C’est un argument choc de Steve qui conclut l’affaire : « Même s’il n’est pas sûr que nous vendions tous ces ordinateurs, au moins une fois dans notre vie, nous aurons eu une entreprise ! »
     
    Parmi les noms qu’ils évoquent pour leur société, l’un d’eux semble ressortir : Apple (Pomme). Jobsl’aurait choisi en souvenir du bel été passé à travailler dans le verger de l’Oregon. L’origine de ce nom a toutefois fait l’objet de diverses interprétations. Certains ont voulu y voir une référence à Isaac Newton – sur le premier logo stylisé d’Apple, figure une

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