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Les 4 vies de Steve Jobs

Les 4 vies de Steve Jobs

Titel: Les 4 vies de Steve Jobs Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Ichbiah Daniel
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comme il l’entend. Qu’on l’aime ou non semble être le cadet de ses soucis.
    « Dylanne faisait jamais de surplace. Les artistes qui sont vraiment bons arrivent toujours à un point où ils pourraient faire la même chose pour le reste de leur vie. S’ils continuent de défier l’échec, ce sont toujours des artistes. Dylan et Picasso ont toujours agi ainsi », a commenté Steve Jobs 6 .
    Le refus de se conformer aux normes va se manifester très tôt. Steve Jobsest particulièrement malheureux au lycée de Mountain View. Un soir, alors qu’il est en septième année (l’équivalent de la 5 e  dans le système scolaire français), il rentre de l’école et pose un ultimatum à son père.
    « Je ne retourne plus à l’école si je dois remettre les pieds une seule fois dans ce lycée 7  ! »
    Le garçon fait preuve d’une détermination étonnante. Paul Jobsse comporte en père magnanime. Fidèle à la promesse qu’il a jadis faite à Joanne Schieble, il juge primordial d’offrir à son rejeton l’éducation adéquate. Il est donc décidé que la famille déménagera, pas loin de là, de Mountain View à Los Altos. Une fois au lycée de Homestead, Jobs déploie une bien meilleure assiduité. Mieux encore, il va faire plusieurs rencontres majeures dans le voisinage de leur nouvelle maison…
     
    Son engouement pour la technologie, il le doit à son père. Régulièrement, Paul Jobsse rend dans des cimetières de voiture afin d’y acquérir, pour 50 dollars, divers véhicules abandonnés. Il les répare et les revend à des étudiants 8 . C’est ainsi qu’il va s’intéresser à l’électronique.
    « Il y avait de l’électronique dans un grand nombre de voitures qu’il réparait. Il m’a donc montré les rudiments de l’électronique et cela m’a rapidement intéressé 9 . »
    Fasciné par les appareils en tout genre, Steve questionne sans relâche son père adoptif sur le sujet. Si les Jobsreçoivent à dîner une personne qui semble maîtriser le domaine de l’électronique, elle peut alors s’attendre à subir un feu nourri de questions de la part de l’adolescent.
    Dans la rue où habitent les Jobs, quelques maisons plus bas, vit un ingénieur, Larry Lang, qui est employé par Hewlett-Packard. Afin d’épater les enfants du coin, ce mordu de technique, radioamateur durant son temps libre, a installé un microphone et un haut-parleur reliés à une simple pile dans l’allée de sa maison. Jobs, comme d’autres gamins, s’amuse à parler dans le micro. Il a la surprise d’entendre sa voix amplifiée et cherche en vain à comprendre comment cet effet a pu être créé. Stupéfait, il court voir son père et s’époumone :
    « Tu m’avais dit qu’on ne pouvait pas amplifier la voix sans amplificateur, tu m’as menti !
    – Mais non, rétorque Paul Jobs.C’est effectivement impossible !
    – Un voisin y est pourtant parvenu… »
    Et comme Paul ne le croit pas, Stephen le traîne sur les lieux du fait !
    Désireux d’en savoir plus, Steve fait rapidement connaissance de cet émule de monsieur « Q », l’inventeur des gadgets de James Bond. Par bonheur, Larry Lang se déclare ravi de partager ses connaissances avec ce jeune passionné. Il lui enseigne des notions avancées d’électronique et l’incite à acquérir des kits de construction Heathkit. Ceux-ci sont accompagnés de manuels expliquant comment réaliser les montages. Pour Jobs, l’assemblage de ces pièces marque un tournant majeur.
    « Ces kits de construction vous apportaient plusieurs choses. On en tirait une compréhension de ce qui se trouve à l’intérieur d’un produit fini. On pouvait aussi comprendre comment cela fonctionne car ils incluaient la théorie sur le fonctionnement. Plus important encore, ces kits vous donnaient la sensation que vous pouviez construire les choses que l’on voit autour de soi dans l’univers. Elles n’étaient plus des mystères. Je pouvais regarder un téléviseur et me dire : “Je n’en ai pas construit un mais je pourrais fort bien y arriver.” Ces objets étaient le résultat de la création humaine, non pas des choses apparues comme par enchantement dans l’environnement ! Cela vous apportait un niveau très élevé de confiance en soi. À travers l’exploration et l’apprentissage, on pouvait comprendre des choses très complexes en apparence. J’ai eu une enfance très chanceuse à ce titre », a raconté Jobs  10 .
    Bientôt, Stephen

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