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Les chasseurs de mammouths

Les chasseurs de mammouths

Titel: Les chasseurs de mammouths Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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légère.
    Bientôt, il tendit la main pour s’emparer d’un sein, baissa la
tête pour prendre dans sa bouche un mamelon durci. Elle gémit, tendit ses
hanches vers lui. Il se serra contre elle, et elle sentit contre sa cuisse sa
dure et brûlante virilité. Il prit l’autre mamelon entre ses lèvres, le téta à
son tour, avec de petits bruits de plaisir.
    Il passa la main tout au long d’un côté de son corps, la glissa
entre ses cuisses. Elle sentit qu’il la fouillait, se souleva pour se tendre
vers lui...
    — Oh, Ayla, ma belle compagne, ma femme parfaite. Que m’as-tu
fait pour que je sois prêt si vite ? C’est la volonté de la Mère. Tu as la
connaissance de Ses secrets. Ma femme parfaite.
    Il la caressait au plus intime d’elle-même, et des frissons la
parcouraient. Le mouvement de la main de Ranec se faisait plus rapide, plus
insistant. Elle poussa un cri. Elle était prête elle aussi. Elle se haussa vers
lui, le guida, exhala un soupir de plaisir lorsqu’elle se sentit pénétrée.
    Tout de suite il précipita le rythme, sentit leurs sensations se
préciser, cria le nom de la jeune femme.
    — Oh, Ayla, Ayla, je te désire tant ! Sois ma
compagne, Ayla. Sois ma femme !
    Les cris d’Ayla se faisaient haletants et, soudain, la vague d’indescriptible
passion les emporta l’un et l’autre.
    Elle respirait par saccades, cherchait à reprendre son
souffle sous le poids de Ranec. Un long temps s’était écoulé depuis qu’elle n’avait
pas partagé les Plaisirs. La dernière fois avait été la nuit de l’adoption, et
elle prenait maintenant conscience que cet échange lui avait manqué. Dans sa
joie de la posséder, dans son désir de lui plaire, Ranec avait eu tendance à
exagérer ses efforts, mais, même si tout s’était passé trop rapidement, elle ne
se sentait pas insatisfaite.
    — C’était parfait pour moi, murmura Ranec. Es-tu heureuse,
Ayla ?
    — Oui. C’est bon de partager les Plaisirs avec toi, Ranec,
dit-elle.
    Elle l’entendit soupirer.
    Ils demeurèrent longuement immobiles, mais l’esprit d’Ayla
revenait à la question de Ranec. Était-elle heureuse ? Elle n’était pas
malheureuse. Ranec était un homme bon, attentionné, et elle avait ressenti le
Plaisir, mais... quelque chose lui manquait. Ce n’était pas un homme comme
Jondalar, mais elle était incapable de déterminer où se trouvait la différence.
    Peut-être simplement, n’était-elle pas encore, tout à fait
habituée à Ranec, se dit-elle.
    Elle tenta de trouver une position plus confortable. Il commençait
à peser un peu lourd sur elle. Il sentit son mouvement, se redressa, lui
sourit, avant de rouler sur lui-même pour se retrouver à son côté, blotti
contre elle.
    Il frotta le nez contre son cou, lui murmura à l’oreille :
    — Je t’aime, Ayla. Je te désire tant. Dis-moi que tu seras
ma femme. Elle ne répondit pas, elle ne pouvait dire oui, et elle ne voulait
pas dire non.
    Jondalar grinçait des dents, s’agrippait à sa fourrure, la
serrait en tampon dans son poing crispé. Malgré lui, il tendait l’oreille vers
les murmures, les souffles précipités, le rythme des mouvements qui lui
parvenaient du Foyer du Renard. Il ramena la couverture par-dessus sa tête,
sans pouvoir éviter d’entendre les cris étouffés d’Ayla. Il serrait les dents
dans un morceau de cuir pour ne laisser échapper aucun bruit, mais au fond de
sa gorge, sa propre voix hurlait de souffrance et d’un total désespoir. Loup
gémit, remonta contre lui d’un mouvement vif pour lécher les larmes salées que
l’homme s’efforçait de contenir.
    Il ne supportait plus d’imaginer Ayla dans les bras de Ranec.
Mais c’était leur choix à tous deux. Qu’arriverait-il si elle rejoignait de
nouveau le sculpteur dans son lit ? Il ne pourrait endurer une autre fois
cette épreuve. Mais que pouvait-il faire ? Partir. Il pouvait partir. Il
devait partir. Dès le lendemain matin. Au petit matin, aux premières lueurs du
jour, il partirait.
    Jondalar ne dormit pas. Tendu, rigide, il demeura immobile dans
ses fourrures quand il comprit que les deux autres avaient seulement pris un
peu de repos, qu’ils n’en avaient pas fini. Quand enfin il n’entendit plus que
les bruits du sommeil, il ne dormit pas davantage. Sans cesse, il continuait d’entendre
Ayla et Ranec, il les imaginait ensemble.
    Lorsqu’un premier soupçon de lumière vint souligner les contours
du trou à fumée, alors que personne

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