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Les chasseurs de mammouths

Les chasseurs de mammouths

Titel: Les chasseurs de mammouths Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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membre du Camp du Lion,
Talut. Est-ce vraiment une Femme Qui Guérit ? Et d’où vient ce loup ?
Je n’avais encore jamais entendu parler de la présence d’un loup dans une
habitation.
    — Et ce n’est pas tout, intervint Frébec. Ayla a aussi deux
chevaux une jument et un jeune étalon.
    Le visiteur le dévisagea d’un air incrédule, avant de s’installer
confortablement pour entendre les histoires que le Camp du Lion avait à lui
conter.
    Le lendemain matin, après une longue nuit passée en récits
passionnants, on offrit à Ludeg un aperçu des talents de cavalier d’Ayla et de
Jondalar. Il se montra convenablement impressionné. Lorsqu’il partit vers le
Camp suivant, il était tout prêt à répandre la nouvelle de la présence d’une
nouvelle femme mamutoï, en même temps que l’annonce d’un changement de lieu
pour la Réunion d’Été. Le Camp du Lion avait décidé de partir dès le lendemain
matin, et l’on consacra le reste de la journée aux préparatifs de dernière
minute.
    Ayla résolut d’emporter plus de remèdes qu’elle n’en avait
généralement dans son sac. Elle passait en revue ses réserves d’herbes, tout en
bavardant avec Mamut, qui faisait ses paquets. Elle avait à l’esprit le
Rassemblement du Clan et, en regardant le vieux chaman ménager ses
articulations douloureuses, elle se rappelait qu’au Clan, les gens âgés,
incapables de faire la longue route, étaient laissés en arrière. Comment Mamut
allait-il pouvoir couvrir le trajet ? Son inquiétude la poussa à aller
trouver Talut, pour lui poser la question.
    — Je le porte la plupart du temps sur mon dos, lui expliqua
le chef. Ayla vit Nezzie ajouter un paquet au tas de ballots qui seraient tirés
sur les travois par les chevaux. Non loin d’elle, Rydag, assis par terre, avait
une expression désolée. La jeune femme se mit soudain en quête de Jondalar.
Elle le trouva en train de garnir le sac que lui avait donné Tulie pour le voyage.
    — Te voilà, Jondalar ! dit-elle.
    Surpris, il leva la tête. Ayla était bien la dernière personne
qu’il s’attendît à voir en cet instant. Il venait de penser à elle et à la
façon dont il lui ferait ses adieux. Sa décision était prise : le temps
était venu pour lui de partir, au moment où tout le monde quittait l’habitation.
Mais, au lieu d’accompagner le Camp du Lion à la Réunion d’Été, il prendrait la
direction opposée pour entamer la longue marche qui le ramènerait chez lui.
    — Sais-tu comment Mamut se rend à cette Réunion d’Été ?
demanda la jeune femme.
    La question le prit totalement au dépourvu. Elle n’entrait pas
dans ses préoccupations dominantes. Il n’était même pas sûr de l’avoir bien
comprise.
    — Euh... non, fit-il.
    — Talut est obligé de le porter sur son dos. Il y a aussi
Rydag, qu’il faut porter également. Je viens de réfléchir, Jondalar : tu
as dressé Rapide, il est maintenant habitué à porter quelqu’un sur son dos, n’est-ce
pas ?
    — Oui.
    — Et tu es capable de le diriger ? Il est prêt à aller
où tu veux, n’est-ce pas ?
    — Oui, je pense.
    — Bien ! Alors, il n’y a aucune raison pour que Mamut
et Rydag ne se rendent pas à cheval à la Réunion. Ils ne sauraient pas conduire
les bêtes, mais nous pourrons les mener, toi et moi. Ce serait beaucoup plus facile
pour tout le monde. Pour ce qui est de Rydag, il a été si malheureux, ces
derniers temps, que cela pourrait le remonter un peu. Tu te rappelles sa joie,
la première fois qu’on l’a juché sur Whinney ? Ça ne te fait rien, n’est-ce
pas, Jondalar ? Nous n’avons pas à aller là-bas à cheval : tout le
monde marche.
    Elle était heureuse, tout excitée d’avoir eu cette idée.
Visiblement, il ne lui était pas venu à l’esprit qu’il pût ne pas partir avec
eux. Comment refuser ? se disait-il. C’était une excellence idée, et,
après tout ce que le Camp du Lion avait fait pour lui, c’était le moins qu’il
pût faire de son côté.
    — Non, je ne vois pas d’inconvénient à marcher, dit
Jondalar.
    Il eut l’étrange impression de se sentir plus léger en regardant
Ayla aller retrouver Talut : c’était comme s’il était délivré d’un
terrible poids. Il se hâta d’achever sa tâche, prit son sac et rejoignit le
reste du Camp. Ayla surveillait le chargement des deux travois. Le départ était
proche. Nezzie vit Jondalar et lui sourit.
    — Je suis heureuse que tu aies

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