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Les chasseurs de mammouths

Les chasseurs de mammouths

Titel: Les chasseurs de mammouths Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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étonnamment court. Les chasseurs se rassemblèrent
autour de Talut pour déjeuner des provisions emportées, tout en dressant des
plans pour la suite.
    — Le plus difficile sera de les faire passer par la
barrière, déclara Talut. Si nous parvenons à en faire entrer un, les autres
suivront probablement. Mais, s’ils passent la barrière et s’ils se mettent à
tourner en rond dans l’espace restreint à l’autre extrémité, ils vont se
diriger vers l’eau. Le courant est violent, par ici, et certains ne pourront
peut-être pas lutter, mais cela ne fera pas notre affaire. Nous les perdrons.
Dans le meilleur des cas, nous retrouverons une bête noyée en aval.
    — Alors, il faut les bloquer sur place, dit Tulie. Ne pas
les laisser sortir du piège.
    — Comment faire ? demanda Deegie.
    — On pourrait construire une autre clôture, suggéra Frébec.
    — Comment vous savez bison pas tourner vers eau quand
devant clôture ? questionna Ayla.
    Frébec la toisa d’un air supérieur, mais Talut parla avant lui.
    — Voilà une bonne question, Ayla. Par ailleurs, il ne reste
plus beaucoup de matériaux par ici pour construire des clôtures.
    Frébec posa sur la jeune femme un regard noir de colère :
elle l’avait fait paraître stupide, se disait-il.
    — Tout ce que nous pourrons dresser pour leur barrer le
chemin sera utile, mais, à mon avis, il faudrait quelqu’un qui les pousse à l’intérieur.
Ça pourrait être un poste dangereux, ajouta Talut.
    — Je m’en charge, déclara Jondalar. L’endroit est parfait
pour utiliser ce propulseur dont je t’ai parlé.
    Il montra l’instrument.
    — Non seulement il projette la sagaie à une distance plus
grande mais il lui donne aussi plus de force que lorsqu’on la lance à la main.
Si l’on vise bien, une seule sagaie peut tuer, à courte distance.
    — C’est vrai ? fit Talut.
    Il considérait Jondalar avec un intérêt renouvelé.
    — Il faudra que nous en reparlions. En attendant, oui, si
tu veux, tu peux prendre cette position. Je vais en faire autant, je crois.
    — Et moi aussi, dit Ranec.
    Jondalar regarda en fronçant les sourcils l’homme à la peau
noire qui souriait. Il n’avait pas grande envie de se trouver très près de
celui qui témoignait d’un intérêt marqué à l’égard d’Ayla.
    — Je vais rester ici, moi aussi, décida Tulie. Mais, au
lieu d’essayer d’élever une nouvelle barrière, chacun de nous ferait mieux d’entasser
des matériaux pour se tenir derrière.
    — Ou pour courir se réfugier derrière, fit Ranec. Qui te
dit qu’ils ne finiront pas par se lancer à notre poursuite ?
    — En parlant de poursuite, maintenant que nous avons décidé
de ce que nous ferions quand ils arriveraient ici, comment allons-nous faire
pour les y amener ? dit Talut.
    Il vérifia la position du soleil dans le ciel.
    — Il y a un long trajet à parcourir d’ici pour aller se
mettre derrière eux. Peut-être ne nous reste-t-il plus assez de jour.
    Ayla les écoutait avec un intérêt passionné.
    Elle se rappelait les jours où les hommes du Clan dressaient
leurs plans de chasse. Souvent, surtout après avoir commencé de chasser avec sa
fronde, elle avait souhaité pouvoir les accompagner. Cette fois, elle faisait
partie des chasseurs. Talut, pensa-t-elle, avait écouté son précédent
commentaire. Auparavant on avait d’emblée accepté son offre de partir en
éclaireur. Elle puisa dans cette bienveillance le courage de faire une autre
suggestion.
    — Whinney sait poursuivre, dit-elle. Bien des fois, je
poursuis troupeaux sur Whinney. Peux faire tour de troupeau bisons, trouver Barzec
et les autres, chasser bientôt bisons jusqu’ici. Vous attendez, pour faire
entrer dans piège.
    Talut la regarda, fit des yeux le tour du cercle, revint à Ayla.
    — Tu es sûre de pouvoir faire ça ?
    — Oui.
    — Comment feras-tu pour passer derrière eux ? demanda
Tulie. Ils ont probablement senti notre présence maintenant, et, s’ils n’ont
pas déjà pris la fuite, c’est parce que Barzec et les jeunes gens leur barrent
le passage. Qui sait pendant combien de temps ils pourront les retenir ?
Ne risques-tu pas de les faire partir dans la direction opposée si tu les
approches en venant d’ici ?
    — Crois pas, non. Cheval dérange pas beaucoup bison. Mais
fais grand tour si voulez. Cheval va plus vite qu’homme à pied.
    — Elle a raison ! Personne ne peut dire le contraire. Ayla
sur son cheval

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