Les cons

wikipedia, c'est pas clair le pourquoi du comment.

        Autre question existentielle : Pourquoi quand on est petit on a les pieds plats, et ils se cambrent après ? A priori, plus on a de surface de contact au sol, mieux c'est. Pourquoi on a évolué comme ça ?
        Les enfants...
        À force de chercher pourquoi le Portugal, j'en ai eu ras le cul et j'ai change de ligne directrice. J'étais vaguement au courant que le prénom « Lorelei » est extrait d'une légende teutonne quelconque, mais j'avais jamais vraiment creusé la question. Ce qui est un peu con vu que c'est le prénom de la femme que j'aimerais toujours. Alors, comme le téléphone sonne pas plus que ça aujourd'hui au bureau, j'ai décidé de regarder un peu. En effet, ça commence par l'histoire d'une jeune blondasse qui a glisse d'un rocher et a fini 50 m plus bas dans le Rhin, probablement après une cuite chez des potes. Un poète en mal d'inspiration en a fait une princesse et a transformé son accident en suicide amoureux. Ça a fait boule de neige, et Guillaume Apollinaire s'en est inspiré pour un poème. J'ai un peu hallucine comment ce qu'il a écrit est proche de l'histoire de Lorelei Jordan, LA femme parfaite (si on regarde pas trop ses défauts). Bon, j'imagine que c'est l'apanage d'un bon poète, que d'écrire une poésie où chacun se reconnait... Où veux-je en venir ? Patience :
        Le site sur lequel j'avais trouvé le poème contenait une explication... 'tendez : « Annonce de l'étude linéaire » ça s'appelle. Encore tout troublé par la beauté du poème, j'attaque l'explication. Et là... C'est un peu comme le making-of de Alien, où tu réalise qu'en fait, c'est un mec avec un costume en latex. Ou, pour être plus explicite, comme si une équipe de petits scientifiques en blouse blanche disséquaient Clara Morgane devant mes yeux, pour comprendre ce qui la rend si bonne. C'est dégoûtant.
        Les cons.

        Deux heures plus tard
        Je me rends compte aujourd'hui de plein de trucs sur Lorelei. Je mettais tous ses écarts sur le compte de sa dépression. Je crois en fait qu'elle supportait moins bien que moi la promiscuité permanente de notre relation. Je me rends compte, avec la vie que je mène ici, je m'accommode très bien du manque d'intimité (à trois dans un deux-pièces). Mais avec elle, ça allait plus loin. Je me sentait
physiquement
mal à l'aise quand elle était pas dans mon champ de vision. Peut être qu'elle aurait moins pété les plombs si on avait eu plus de temps de solitude. Allez savoir. Et si Christophe Colomb avait pas réussi à revenir de son premier voyage, les colons anglais se seraient pas installés en Amérique du nord, et le Kansas existerait même pas, pas plus que le Tennessee. Et Lorelei Jordan n'aurait pas pu naitre. Je me serais senti bien seul dans ce monde là.
        En même temps si Colomb était pas revenu, ça nous aurait épargné un génocide. Ça fait contre-poids quelque part.
        Tiens, c'est marrant, je suis revenu sur Colomb par un chemin très différent du Portugal de depart...
        Bref.

        Mardi 27 Juin 2006
        Je me rends compte aujourd'hui qu'à la question : « Croyez vous qu'il y ait une vie après la mort ? », beaucoup de gens ne répondent pas (je viens de tomber sur les résultats d'un sondage). Serait-ce qu'ils ne se sont jamais posés la question ? Peu probable, dans la plupart des cas, les enfant reçoivent l'enseignement de la religion de leurs parents. Sinon, ils en entendent parler par leurs potes religieux à l'école. La question de la vie après la mort se pose d'elle même de toute façon la première fois qu'on est confronté à la mort d'un proche. Ce qui arrive à presque tout le monde avant la fin de l'adolescence. Donc l'individu se pose la question, et après... Mystère.
        Moi même... Après la mort pour moi c'est comme avant le Big-bang. Les conditions après la mort sont tellement différentes que ça n'a aucun sens d'essayer de concevoir les choses dans les même termes que ceux auxquels nous sommes habitués, et qui nous semblent universels vu qu'on a jamais rien connu d'autre. La vie après la mort, c'est de la mécanique quantique. Et la mécanique quantique, ça me fout mal au crane. S'il faut utiliser la théorie des cordes pour atteindre le paradis (notez le calembour), je m'en occuperais plus tard.
        (calembour désopilant tout de même, avouez)
        Le