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Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
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dans ses mètre-cubes. Misère de misère.
        Retour à la maison, en discutant de religion, comme d'habitude (quand c'est pas de politique ou de sexe). Ils m'invitent à dormir chez eux. Waoh ! Chatatamer, je vais en tomber amoureux de ces deux petits. Arrivés à la maison, on a fumé un pet de beu, et puis dodo. Dans un lit, dans une chambre, tout seul. Depuis le temps que ça m'était pas arrivé !
        Demain je vais avec eux à Lemington pour mater un match de foute avec l'Angleterre. J'espère que leurs potes britains vont pas me pendre.

        Dimanche 25 juin 2006
        Les enfant, quel enchainement. Hier soir j'avais trop rien à faire, alors j'ai appelé Moss, le gars  d'Amnesty International. Boum, je me suis fait une soirée avec lui.
        Je l'ai rejoint à la bibliothèque vers 20h30 où y avait une représentation de théâtre de rue. Et puis on a décidé de sortir un peu, Samedi soir bordel !, avant qu'il soit 10h, pour pas payer l'entrée .
        Moi j'avais encore sur moi les fringues que j'avais mises pour aller faire un tour de roller avec Paul un peu plus tôt, et je devais sentir un peu la transpiration, mais bon... Comme disait Eloy Santos : « osos hacen lo que quieran ».
        Qu'y disait, Eloy Santos.
        Moss était en rut. Il draguait les meufs dans la rue, comme ça. Il se faisait ignorer royalement mais il s'en foutait et il recommençait un peu plus loin. Ça me rendait un peu nerveux. J'essayais de me concentrer sur autre chose.
        On est allé au Walkabout, je sais pas trop pourquoi. Moi c'est le seul endroit que je connaisse, et il fallait décider vite, avant qu'il soit 10h. Moss il boit pas d'alcool alors, pour rester en phase, j'ai pris une seule bière de toute la soirée. Plus une fin de corona que j'ai trouvée par terre.
        Globalement ça s'est très mal passé. Moss était au taquet sur les meufs, ce qui m'a mis à fleur de peau. J'arrivais pas à voir autre chose que des chattes en chaleur qui lèvent leur cul bien haut en miaulant de toutes leurs forces et des gorilles en rut qui font des petits bonds en grognant. J'essayais autant que possible de fermer les yeux et de danser dans ma bulle, la musique étant plutôt bonne.
        Notable :
        * Dans la salle du haut y avait un concert. Un groupe de rock qui jouait des tubes-de-l'été. Très charismatique, un bassiste au taquet, j'ai surtout maté pour les techniques de basse. À un moment, Moss est monté aux chiottes, mais il a du draguer une dizaine de meufs sur le chemin parce que ça lui a pris une heure. Pendant ce temps, le groupe a commencé a jouer du RnB (avec une guitare, une basse, une batterie et sans grognasse...) Je me suis adossé à la colonne qui était devant moi et j'ai attendu que ça passe. Mais Moss revenait pas, et j'étais un peu au milieu de la foule. Je pouvais pas partir sinon on risquait de ne pas se retrouver. Alors je suis resté là, un peu stressé par les gens qui dansaient et me regardaient de travers : « c'est quoi cet antisocial qui danse même pas ? ». Y avait un groupe de meuf notamment qui avait l'air vraiment dérangé par la présence d'un membre non dansant au milieu de la piste. Y en a une qui s'est retournée et qui m'a fait la grimace d'un sourire en montrant sa bouche du doigt : « Et ben alors, souris merde ! ». Y avait beaucoup trop de bruit pour parler alors je me suis mis au garde à vous, et j'ai reproduit la même grimace. Humour un peu décalé, mais qu'est ce que tu veux répondre à quelqu'un qui te regarde en face et te dis : « Souris ! Maintenant ! ». La pauvre s'en est trouvée offensée. Une de ses copines et venue me hurler des onomatopées à l'oreille. Rien compris. Je lui sort mon carnet et mon stylo et lui fait signe d'écrire ce qu'elle veut dire. Elle prend le carnet et se met à le feuilleter. Comme une poule devant un couteau suisse.
        * Dans la salle du bas, je repère une belle écharpe de tissus doux qui trainait par terre. Je la ramasse (dans l'intention de la rendre au bar), mais une extrémité est coincée sous le talon d'une grande meuf toute superbonne. Je l'interpelle, pour lui demander de lever le pied. À moins d'être sourde d'une oreille (ça arrive après tout), c'est pas possible qu'elle ait pas entendu. Mais rien n'a laissé paraitre qu'elle ait remarqué ma présence. Bon, je lui touche l'épaule : « Excuse moi », toujours rien, la pouffe continue de parler

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