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Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
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c'est la merde. Supprime la merde et les gens se casseront plus. Une fois la situation stabilisée, subsistera un flux migratoire modéré et réciproque, du aux touristes, aux visites de famille, aux voyageurs...
        Le problème d'une diminution de la population, soulevé par ses détracteur, est que, l'espérance de vie étant élevée, le taux de vioques risque de s'envoler, pénalisant lourdement le peu de djeunes en âge de travailler. En fait, je vois bien l'inverse se produire :
        Le « pouvoir d'interaction individuel » est très élevé dans les sociétés modernes. Là où il fallait 20 mecs toute la journée pour récolter un champ il y a 200 ans, le même boulot est abattu en trois heures par quatre ou cinq personnes. Ils sont mieux payés que les 20 d'il y a 200 ans, se fatiguent pas. Et s'il fait trop froid ils mettent le chauffage, s'il fait trop chaud, la clim. On retrouve cette situation dans tous les secteur, depuis le traitement d'information (armadas de moines copiste VS rotative d'imprimerie) à l'artisanat (facilité grâce aux outils de puissance). Donc on aura pas besoin d'autant de monde pour faire le même boulot.
        « oui mais c'est pas le même boulot qu'il faudra faire, c'est deux fois plus. Parce qu'il faudra s'en occuper, des vioques ! » « Ben oui, en capitalisme on appelle ça un marché. Ça va créer de l'activité, stimuler la recherche médicale et ça sera très bon pour l'économie ».
        Il faudra juste s'habituer à vivre entoure de vioques et à l'accepter. Ça implique d'aider la vieille du troisième à porter ses courses, et de rendre visite au grand-père de temps en temps, même si il raconte toujours la même histoire... Si on bosse ensemble, on s'en sortira.
        Bon je viens de regarder les chiffres, mon modèle en prend un coup. On a que 82 000 migrants qui rentrent par an ! Et ils se plaignent ! Mais bon, même divise par 5, ma fourchette de cout va de 1 à 5 milliards par an. Et ça c'est que pour la France. Ça doit être le budget annuel du monde entier pour l'exploration spatiale.
        Par contre, j'ai réalise un truc en regardant les chiffres sus-cités : Les surnaissances dues au baby-boom représentent 230 000 personnes par an pendant 30 ans : (Croissance pendant baby-boom, 400 000 par an) – (Croissance du début du siècle, 170 000 par an). J'ai pris le début du siècle parce que la croissance n'était pas perturbée par les guerres ou l'immigration massive à cette époque. Et ces chiffres indiquent l'augmentation
nette
de la population. Ça tient déjà compte des morts de vieillesse et autre. 230 000 en plus par an c'est l'équivalent d'une immigration trois fois supérieure à la moyenne entre 1999 et 2004. Pendant 30 ans... Mais ça, personne en parle. De toute façon, tu peux toujours les mettre dans un charter, les baby-boomers, mais après, tu l'envoie ou le charter ?
        On a pas d'autre choix que de les assimiler.
        Conclusion :
        Le débat sur l'immigration est un soap-opera. Ça meuble les conversation au dessus du gigot, mais ça n'a pas vraiment d'importance. L'effet visible de l'immigration sur la qualité de vie française est négligeable. Un peu comme l'effet du vent sur un char Leclerc. Le problème des sales arabes des banlieues est complètement hors sujet. N'importe qui que tu mettrait dans des cites dortoir en les faisant passer pour des parasite à la télé, foutrait le feu aux bagnoles. Ce point précis est une question d'urbanisme et de manipulation des masses (pardon, d'éducation), pas de contrôle des frontières.
        Whoa, deux pages !
        Allez coupez !

        TP

Les baleines du nord
        Mardi 3 juillet 2006
        Bien triste n'est-il pas ? Cinq jours sans prendre le clavier. Et pourtant, que d'évènements inoubliables ! Que d'émotion ! Que de stupeur, que de tremblement ! La France, mes amis. La France ! La France qui brilla, resplendissante, éblouissante. En ce jour glorieux qui vit l'Angleterre s’abimer face au Portugal. Portugal qui, comme démontré au chapitre précédent, a bien perdu de sa grandeur passée. En ce jour glorieux disais-je, qui vit l'Angleterre foulée au pied et la France s'imposer magistralement face au plus réputé des adversaires. Acré-bon-dieu-d'-misericorde ! Bien fait pour leur gueule !
        Je parle de foute, au cas où vous vous demandez.
        Z'avez remarque un truc : Quand on vous demande si

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