Les cons
vous voulez. Du sang, du sexe et du rokenrole. Je vais donc essayer de passer en vitesse sur les réunions de famille.
Trivia : Le fils de ma grand-mère, qui est donc mon oncle (j'en vois un qui baille au fond) a un cancer et il est apparemment dans la dernière ligne droite. Ma grand-mère bade un peu à cause de ça, c'est pas drôle tous les jours d'avoir à accompagner son fils vers la mort. D'autant que notre oiseau fait partie de la diaspora. Il habite dans le Loiret, elle à la Réunion. Super...
Le lendemain, c'était la grosse teuf. 90% des descendants de ma grand mère (+ conjoints et quelques pique-assiettes) qui habitent en France étaient là. Ça faisait une 30aine. Et ça c'est juste le coté zoreil. À la Réunion, y a trois fois ça. C'est ouf quand même. Vous imaginez le nombre de guerre qu'il faut pour équilibrer un tel taux de renouvèlement. Si on fait le calcul des ((arrière-)petits-)enfants Grand-mère est directement ou indirectement responsable de la présence de 34 personnes sur Terre. Comme elle a pas fait ça toute seule, mettons sa responsabilité personnelle à 17 personnes.
Elle a 85 ans mais l'age moyen pour le premier bébé, mettons c'est 15 ans. Donc tout ça c'est sur 70 ans.
En clair, sans guerre, sans épidémie, sans mort subite, si tout le monde fait comme ma grand-mère, la population mondiale se multiplie par 17 tous les 70 ans. 5 milliards en 1980, 85 milliards en 2050.
Il faut mettre un terme au reproductivisme latent avant de commencer à éteindre les conflits et résoudre la faim dans le monde, sinon on est foutus.
Bref, évidemment ça a commencé par la messe (dimanche matin hein). Grande classe : On a notre curé maison. Pierre Yves (fils de Thérèse, la stressée) est prêtre et c'est lui qui disait la messe. Je trouve qu'il devrait être pape : il m'a raconté qu'il passait aux enfants du catéchisme ce célèbre extrait de Bowling for Columbine où Michael Moore interviewe Marilyn Manson.
Et puis toute cette smala s'est retrouver à se bourrer la gueule consciencieusement au meilleur punch du monde (et je m'y connais). Je me suis assis à une table à laquelle est venue s'agglutiner les cousins de ma génération. Résumé du contenu de leur conversation : « Et alors, toi, c'est quoi que tu fais ? – Alors je travaille chez Marechal & Ferrant ou je suis responsable de la disponibilité du système de gestion des déchets
(commentaire de votre serviteur : « balayeur du local poubelle »)
– Super, et en fait, c'est carrément toi qui t'occupe du système de gestion des déchets ! – Oh, tu exagère, non je m'occupe juste de la disponibilité, mais c'est déjà du boulot... – Ok, mais la disponibilité de tout le système ou juste du système de gestion des déchets ? [...] – Et toi Julien, tu fais quoi à Londres ? – Heu, je suis à Birmingham hein, pas Londres – Ha oui, la Reine et tout – Non, ça c'est Buckingham – Ha ha toujours aussi farceur. Alors tu fais quoi à Buckingham ? – Ben je travaille dans une boite – Et vous faites quoi ? Allez quoi raconte un peu ! – (soupir) et ben je suis commercial pour une entreprise qui fait des machines de marquage – Des machines de marquage ? Quel genre de machgrlouglouirrhougloui (gargouillements dus à la fourchette que je viens de lui planter dans la gorge).
Voilà, ça c'est le cousin avec qui je fumais des pets pendant que ses parents regardaient ailleurs . Maintenant il est marié et je suis sur que chaque fois qu'il baise sa grosse (les mardis après le JT) il espère que ça va lui faire un héritier.
Heureusement y avait de l'alcool. J'ai plongé mon nez dans mon verre. Et puis finalement j'ai été jouer au foute avec les deux fils de Florence qui doivent avoir la 11aine. Il y a 4 ans je jouait avec eux un week-end sur deux, maintenant ils ne se rappellent plus de moi. Les dieux.
Et puis on est rentrés, crevés. J'ai repassé la nuit chez Thérèse, le lendemain j'avais mon train à 16h.
Le lendemain, plutôt que d'attendre l'heure fatidique chez ma tante, moi ma sœur et ma grand mère, on décolle pour Paris (Thérèse habite une banlieue lointaine) vers 10 h. À la station du RER, j'avais posé ma planche contre un mur. Quand le train est arrivé, j'ai fait gaffe que Grand-mère ne mette pas le pied entre le quai et le train et je suis parti sans prendre ma planche. Deux arrêts
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