Les cons
orthodoxe, je me suis botté le cul à moi même et on a pris le chemin de Broad Street. Thu nous avait conseillé d'aller à un endroit appelé « Risa ». Arrivé devant, ils passait un clone anglophone de Claude François. On a fait demi tour d'un seul homme. Comme je connais rien d'autre, on a été au walkabout une fois de plus, à ma grande honte.
Dedans, il y avait toujours ce taux de bonasses anachronique. J'avais mon manteau de fourrure, ce qui m'a valu beaucoup d'attention. Je me suis fait tripoter le torse et le dos par tout le monde même le videur. J'ai passe une très bonne soirée, Principalement à regarder les meuf en chaleur et les mecs en rut. De temps en temps y avait du bon son... bref.
Emma est restée dormir à la maison. On a dormi dans le même lit. Je me suis couché avec une volonté de fer (et une érection du même métal) et je me suis endormi serein. Au milieu de la nuit, j'ai ouvert les yeux et impossible de retrouver le sommeil, ma vertu comme anesthésiée. Je la regardais dormir en me disant que ça ferait pas de mal si je la prenais dans mes bras. Après une valeureuse résistance, mon cerveau s'est rendu à mes couilles, je me suis sournoisement rapproché et je lui ai passé un bras autour des épaules. Elle s'est même pas réveillée. Au bout d'un moment elle m'a jarté sans même s'en rendre compte, j'avais l'air tellement con que j'en étais mort de rire moi même. Ma béquille s'est dégonflée comme une baudruche percée.
TP
La débandade
NB : Le chapitre précédent s'appelle « Mon Harem »
Petite intro sans rapport :
Le rôle de la police, plus que de courir après les voleurs, c'est de marcher dans la ville en uniforme, de « faire de la présence ». Les gens les voient et sont rassurés. La présence policière est un outil politique.
Mais je m'étais toujours demandé pourquoi ils ne contrôlent que les noirs et les arabes dans la Grand'rue (pour la France. En Britanie ça serait un asiatique, aux USA un latino). J'imaginais qu'ils étaient racistes (hein, c'est des chose qui arrivent après tout). Mais bon, ils pourraient se cacher un minimum merde. Aller faire ça dans une petite rue au lieu raciser comme ça au vu et au su de tous. Or je me rends compte que ce sont probablement des consignes du ministère. Parce que les
gens
sont racistes. Quand ils voient que les flics contrôlent des noirs et des arabes ça leur fait chaud au cœur. Aux élections ils revotent pour le parti qui sait si bien les protéger.
Mardi 17 octobre 2006
Emma-Finlande devait retourner dans sa cage avant 7h30 du matin. Moi j'avais rendez-vous au fin fond du royaume avec un client, donc ça me dérangeait pas de partir tôt. Couchés à 2h, on se réveille à 6h du mat. À 6h40 on est dans la caisse, à 7h27 je la dépose. La dessus, je prends l'autoroute. C'est parti pour 5 heures.
Évidemment je me suis arrêté prendre le petit dèj sur une aire et j'ai aussi fait une heure de sieste sur la banquette arrière.
C'était une journée ravissante. Beau ciel bleu, air chaud. Je mangeais tout ça des yeux de derrière les vitres de la voiture. Une fois ma démo terminée, je suis allé dormir chez Andromeda et Sebi, la mexicaine et son gamin, avec qui j'avais été survivre à une tempête dans les Vosg... le pays de Gales.
Mercredi 18 octobre 2006
Elle hébergeait déjà un pote Slovène (micha) à elle qui était particulièrement transparent. J'avais l'impression que si je lui mettais une droite, j'allais juste fendre l'air. Assez sympa à part ça. Elle, toujours au taquet, Sebi toujours au taquet. Rha ça fait plaisir. Avec des potes à elle (dont deux bombes anatomique) on est allé à une soirée Salsa.
Eux, ils étaient tous d'Amérique ou d'Europe latine. Le pauvre Micha qui aime pas danser, il a du se faire chier ! Par contre comme toujours aux soirées Salsa, y avait de la chair ! Un truc de ouf. Je sais bien que Birmingham est l'épicentre de la laideur britaine. Et Colchester, c'est loin de Birmingham. Mais quand même, ça faisait longtemps que je m'étais pas fracturé l'œil à ce point. J'ai eu de multiples semblant d'occasion de serrage, mais probablement à cause de la présence d'Andromeda, j'ai retrouvé mon malaise coutumier.
Ça s'est fini à 3h du mat. On s'est partagé un taxi à 4 pour rentrer. Le lendemain, je décollais à
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