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Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
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finance en partie son train de vie, au Lion ! Il y a eu des révolutions pour moins que ça.

        Une loi internationale devrait établir l’équation suivante : On fait la somme du revenu d’une part, et de la fortune d’autre part, de chacun des habitants du pays. Puis on divise ces deux résultats par le nombre d’habitants (on fait une moyenne des deux en gros). On fait financer les deux résultats par la collecte d’impôts et on donne le résultat « fortune » au président le jour de son institution et aussi le résultat « revenu » mais une fois par mois. Je connais des pays où le problème de la pauvreté se règlerait bien plus vite si une telle règle était suivie.
        Mais le peuple est toujours fier et content de voir ses dirigeants nager dans les millions.

    Eglisouille dans une ruelle
        Je me suis posé pour un moment de calme parfait dans la cathédrale jouxtant le palais royal. En m’asseyant, je me suis rendu compte de mon état de fatigue avancée. Pourtant j’ai dormi ce qu’il fallait, j’ai mangé mon content de calories, j’ai pas consommé de produits toxiques depuis un bon moment… Malgré tout, je me sens faible! Je tiens à peine sur mes jambes et j’ai des nausées. Qu’est ce qui m’arrive, chatatamer !

    Gare centrale de Madrid (Atocha)
        J’ai du marcher 10 000 kilomètres au moins aujourd’hui à travers les rues de la ville. C’était bien chiant et j’espère que ça se reproduira pas. Tout était fermé, probablement pour cause de dimanche + noël (peut pas tomber pire). Hier, j’ai un peu sympathisé avec un groupe d’étasuniens qui m’ont à peine adressé la parole aujourd’hui. D’ailleurs ils ont passé la journée à ne rien faire. Les cons. Quand aux autres résidents… Je n’ai pas la moindre idée…
        Je commence à me dire que c’est moi qui ait une conception anormale des relations humaines. Je m’attendais à plus d’osmose dans un endroit pareil. Sérieux, ils sont jeunes et tout, ils ne voyagent probablement pas pour prendre des photos et se la péter au retour. Si ?
        Cabrones
        Hey, vous avez peut-être remarqué le retour des accents et cédilles dans mes lignes. C’est parce que j’ai pris Tchok, mon vieux portable handicapé avec moi pour le trip. Du coup, j’ai un clavier français. Et des difficultés à trouver les touches… Tenez, c’est comme sur la route, comme on roule à droite en Europe et que j’ai pris l’habitude de l’autre coté, je flippe au taquet.
        Le con
        Bon, ce soir, je vais à une espèce de rallye des bars. On verra ce que ça donne.
        Deux heures plus tard.
        Y avait personne au rallye des bars. Je suis arrivé 10 minutes avant et reparti une demi heure après l’heure du rendez-vous. C’est la merde, je me fait chier.
        Sur le chemin, dans la rue, y avait un groupe de violonistes qui jouait. Avec chacun un violon de taille différente, ils faisaient des morceaux de musique classique. Comme j’étais parti en avance, je me suis assis par terre en face pour écouter deux trois morceaux. Évidemment, ça m’a fait penser à Sarah, même si elle c’est le piano, j’amalgame un peu toute la musique d’intello.
        J’ai quand même été surpris par un truc : Le classique, ça ressemble quand même beaucoup au speed-metal. En plus mou, mais les studios avaient moins de moyens à l’époque. J’ai surtout été surpris par la similarité avec des compositeurs du style de Luca Turilli (compositeur du groupe Rhapsody).
        De retour à l’hostel, c’est pire encore. Y a que des larves qui vont se coucher comme des larves. De toutes façon, à minuit on éteint toutes les lumières. Pas de vie pas de trip, personne se drague, personne se baise, tout le monde s’emmerde.
        Les cons
        Demain, je m’en cherche un autre. J’ai aussi essayé de faire marcher mon réseau d’hospitalité, mais ça répond pas. Probablement en train de préparer le terrain pour leur futur infarctus en famille.
        Des fois je me demande si je fais partie de cette race importune, et qui partout foisonne. Preuve peut-être bien de l’absence d’être suprême, qui dans sa prétendue omniscience n’aurait jamais toléré la venue au monde de cette engeance incongrue.
        Quoi, ça sent le Brassens ?
        lundi 26 décembre 2005
        Et si j'étais devenu con en me coupant les cheveux

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