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Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
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jeunes Libanais rêvent de partir aux Emirats, est impossible. Le Canada ?  Peut-être. À moins qu'elle ne monte ici un business dans l'organisation de mariages.

        jeudi 22 décembre 2005
        Hé he, le Parlement vient d'envoyer bouler les SS du web. Ces abrutis voulaient faire payer une taxe mensuelle pour avoir le droit de télécharger, et surveiller en permanence qui transmet quoi. Attention, ça ne se passe pas dans un pays soviétique des années 80 mais en France, aujourd'hui. Heureusement, il semble que les institutions démocratiques (de démo-cratique) semblent effectivement servir l’intérêt de ses citoyens. Cocorico, vive la France.
        
21 h
 : Grande nouvelles les enfants : Sarah m’a largué ! Je suis content que ça soit enfin arrivé. Faut dire que c'était pas vraiment un super coup. Elle était agréable à regarder, je le confesse, mais chiante au possible, et au lit, ça suivait pas. Me voilà enfin disponible pour les petites anglaises ou autre (autres de préférence) qui veulent me sucer la bite. D’ailleurs, je file au peube du coin ou elles doivent m’attendre…
        ...
        Vous avez remarquez le beau ton sarcastiques j'imagine.
        Trois jours avant qu’on se revoie…
        Parce que, bien sûr, elle vient plus me rejoindre à Londres pour les vacances.
        Bon, reprends tes esprits Ti Punch. Voyons le bon coté des choses :
        …
        ‘tendez, ça vient...
        …
        Bon, y a peut être pas de bons cotés, mais c’est pas une raison pour déprimer ! Viens on va faire une partie de scrabeule.
        
        Pute à couille !
        Et vous savez pourquoi elle me quitte ? Ça m'étonnerais parce que… ben moi non plus.
        Je l’ai pas maltraitée, je l’ai pas trompée (au sens propre), je lui ai jamais menti, on rigolait bien ensemble… Wais, je l'écoutais pas assez peut être Ou je la comprenais pas bien. Mais bon, faut dire que c'était un cas la petite. Alors pour la comprendre, accroche toi garçon
        Sa mère…

        Samedi 24 décembre 2005
        Téléportation...
        Je suis à Paris.
        Avant-hier soir, aussitôt largué par Sarah, je me suis mis à chercher frénétiquement un plan de secours pour les vacances. L’intérêt étant de maintenir mon esprit occupé pour pas avoir à penser dans la mauvaise direction. Le plan d’aller à Londres était évidemment le pire, car c’est sûrement là que son absence se serait faite le plus sentir. Rejoindre un groupe de potes quelque part se heurtait au problème du traditionnel rassemblement familial dans toute l’Europe à cette période de l’année. Évidemment, la première personne à qui j’ai pensé (comme ça, brut de démoulage), fut Sabina, mais je serais arrivé à la même conclusion en raisonnant. C’est ma seule amie qui ne rentre pas chez ses parents à Noël (avec JP mais il est à Londres et en plus, il se barre en Suisse le 26 décembre). Sabina est en Espagne, c’est donc là que j’irais. En plus Madrid est une des destinations les moins chères de mes recherches
        J’ai pris l’avion le lendemain, vendredi, à midi (au lieu d’aller au taf) pour Paris où j’ai 24 heures à tuer avant de repartir pour Madrid. Je suis chez ma tante Thérèse qui, en plus de me permettre de me plonger un peu dans le chaudron familial, habite sur la ligne B du RER, celle des aéroports.
        J’ai passé cette journée de voyage dans un état plutôt détendu. Mais j’ai eu, de façon récurrente, l’impression d’évoluer dans un jeu vidéo. Les nuages sous l’avion ressemblaient à des textures répétitives, la campagne française à un mapping, de très bonne qualité par ailleurs ; les hôtesses se comportaient comme des robots et mon sandwich à la confiture d’ognons (ils sont fous ces britains) avait un gout de plastique.
        Le soir, Thérèse et Yves (mon oncle) étaient invités à diner chez le frère de ce dernier. Bon apéro au coin du feu, bon repas, bonne ambiance familiale. J’étais assis à coté d’un mec qui s’est montré très intéressé par tout ce que j’avais à dire. Je l’ai donc nourri de développement durable, de logiciels libres et de (à mon grand dam) machines de marquage. Je me suis rendu compte à un stade très avancé de la soirée qu’il était curé missionnaire en Afrique. Du coup, le sens de la conversation s’est renversé.

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