Les cons
hostel. Cool. J’ai ma chambre à moi. Mais j’ai besoin de présence bordel, pas d’intimité.
Remarquez, si je serre ce soir, je serais content d’avoir quelque part où baiser tranquille.
Encore qu’ils me feraient chier si je ramène une grosse qu’est pas dans leurs registres.
Ces cons.
Bref, malgré que j’étais pas tout seul aujourd’hui, je me suis bien emmerdé quand même. Quelle différence entre ma super norvégienne et ce groupe australo-étasunien fadasse ?
1- La Norvège est en Europe, et entre européens, on se comprend mieux… Vite fait, ils ne font pas partie de la communauté Européenne et ils aiment pas trop l’idée.
2- Elle était bonne.
Hmm, c’est tout ce que j’arrive à voir.
C’est triste quand même, que j’arrive à triper qu’avec des objets de désir sexuel. Du coup je me pose des questions sur mes potes-à-couilles. Si je m’entends si bien avec eux, c’est peut-être parce que je suis attiré par eux inconsciemment… Quand je fais le compte, c’est vrai que la moyenne sur l’échelle Santos-Boyer de mes potes-à-chatte est supérieure à la moyenne des femmes de la même tranche d’age. En gros je fais de la sélection sur le physique, ce qui est vraiment terrifiant.
Où alors les gens beaux sont plus intéressants que les gens moches, ce qui est encore plus terrifiant.
Comme je voudrais tellement être libéré du fardeau de mes hormones ! Ne serais-ce qu’une heure, le temps de voir la couleur du monde sans les lunettes en peau de couille !
Jeudi 29 décembre 2005
J’entame ma dernière plaquette d’aspirine.
J’ai retrouvé les étasuniens hier soir. Je leur ai proposé d’aller se poser Puerta del Sol et de descendre quelques bouteilles en essayant de trouver du monde qui tripe. À part qu’il faisait 2°C, c’était pas mal. On est resté genre une heure sur un banc. Puis on est allé au O’Connells, pub irlandais immense. Puis on est allé voir un groupe de blues dans un bar.
Moi j’étais au taquet pour continuer la tournée des bars, mais l'étasunien avait plus de thune. J’avais envie de lui répondre : « Alors pourquoi t’as payé une tournée de barons au pub ? On était déjà bien assez bourrés, et ça nous a forcé à payer une tournée chacun après. ». Le genre de mec qui se sent obligé d’acheter quelque chose quand il rentre quelque part, qui trouve déplacé de demander combien ça coute.
Le con.
À part ça, il était sympa, on a pas mal tripé, l’excès d’alcool aidant. Par contre, j’ai un peu la gerbe aujourd’hui.
Les microbes, c'est bon pour la santé
J’avais déjà ce sentiment à propos de l’immunité (au sens médical). Par exemple, un créole qui arrive à Madagascar et qui boit l’eau du robinet, il se retrouve à l’hôpital. Le malgache lui la consomme quotidiennement sans problème. En quoi le malgache est supérieur au créole. Mais je voyais ça à l’échelle des peuples. Or hier, l’étasunienne m’a dit que, en moyenne, les enfants ainés ont un système immunitaire moins costaud que les suivants. Ça m’a pris un temps de comprendre pourquoi : Les premiers gamins sont souvent sur-couvés, soustraits aux éventuels foyers infectieux ; alors que les suivants, ils peuvent se rouler dans le caca du chien pendant que les parents regardent la télé.
Ça change tout, ça veut dire que l’efficacité immunitaire est individuelle, elle ne s’acquiert pas (où pas exclusivement) après des générations d’exposition. Si je mets mes marmailles à jouer dans l’étable en hiver, ils n’en seront que plus solides.
La question restante est : Est-ce que ça se joue pendant les premières années de la vie où est-ce que moi, je peux me rendre plus résistant en m’exposant plus ?
J’avais même un exemple vivant : L’étasunien est de Chicago (climat froid) et ils portait quasiment rien sur lui malgré la température subzéroïque. Il m’a dit n’avoir jamais possédé d’écharpe de sa vie…
Sur le chemin du retour, j’ai fait la connerie de rappeler Sarah qui avait essayé de me joindre un peu plus tôt. J’aimerais bien être assez fort pour ne pas répondre, ne pas rappeler, ne plus lui adresser la parole. Elle est complètement psycho. Genre elle veut pas me quitter, mais
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