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Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
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les filles. Mais tous les autres étaient cons.
        Quand le bar a fermé, je me rappelle qu'on chantait des chansons de fouteux « Lyonnais lyonnais lyonnais 'con - nards' (c'est moi ca) Lyonnais lyonnais lyonnais 'enc... bonsoir monsieur le videur ; oui oui, justement on s'en allait ».
        Amandine avait serré un mec dans le bar alors on est repartis à deux groupes. Le seul mec qui jouait pas au jeu du glaçon seulement avec les filles était justement un de ses potes. Un bon tripeur celui là, mais il essayait de montrer sa virilité tout le temps et ça soule à la longue. Exemple : Comme il faisait froid, j'ai proposé de faire une course de slalom avec quelqu'un. Il s'est porté volontaire trois fois et il a perdu trois fois. À chaque fois il se trouvait une excuse : Mauvaises chaussures, l’échafaudage là... Mwais...
        Bon, on s'est fait refouler à l'entrée de l'endroit suivant. Alors on est allés au « Déclic », comme d'habitude. Dedans y avait pas des masses d'ambiance, mais ça a pas duré longtemps après notre arrivée. J'ai passe pas mal de temps à regarder les boulets tourner autour des meufs. Amandine s'est serrée un autre mec ; le premier s'était barré, surement qu'il en avait marre de suivre comme un petit chien. Et vraiment, il était beau, mais il faisait rien d'autre.
        Et puis Magalie, qui semble être à l'origine de toutes les ourseries de la soirée, a décidé de monter danser sur le bar. En quoi elle a prouvé qu'elle tient bien l'alcool vu qu'elle s'est pas cassé la gueule malgré ses talons de 10 cm. Des chaussures ridicules avec une boucle dorée en plastique et une pointe à l'avant, j'ai passé pas mal de temps à rigoler en les regardant. Je faisait ça à moitié parce que, effectivement, ses chaussures était ridicules, à moitié pour voir comment elle allait réagir. Ben elle s'est pas départie de son sourire une seconde.
        Bref, du coup on est tous montés, sauf Amandine qui était occupée à ferrer son coup. Et voilà, gros dawa au Declic.
        Et puis je me suis retrouvé à draguer Magalie, qu'est quand même une ourse et vous savez que j'aime ça. Mais c'était que pour le geste vu que j'avais mon train à 8h moins 5. Mais quand je viendrais vivre à Lyon, il faudrait que je la retrouve cette petite.
        Et puis on s'est barrés vers 5h du mat. Le plan c'était d'aller prendre le petit dèj dans un bar qui ouvre à 5h et demi. Il faisait très très froid et il fallait attendre Serge et Aurélia qui étaient dans un autre bar. Émilie, elle était toute bourrée et c'était marrant. Par contre le groupe était un peu inerte et finalement, avec Magalie qui se caillait aussi (j'avais juste un pull et il commençait à neiger), on est partis devant. Ils nous ont jamais rejoint, pour une raison que j'ai jamais découverte.
        Donc j'ai fini la soirée au resto matinal, en tête à tête avec Magalie. Pas vraiment comme j’aurais aimé, mais j'étais content quand même. J'ai pris une omelette aux frites et elle une entrecôte au gratin dauphinois et puis on est ressortis. Elle est rentrée chez elle et moi chez Émilie, sous la neige. Émilie qui était déjà au lit, et bien profond.
        Comme j'étais à une heure et demi de mon train, j'ai rangé mes affaires pendant une demi heure, j'ai fait une sieste d'une demi heure et je suis reparti. J'ai essayé de réveiller Émilie pour lui dire au revoir, mais non ; j'ai eu beau la secouer, pas moyen.
        Dehors le jour se levait. J'étais sur ma petite planche, la grande sous le bras (que j'avais enfin récupérée a Metz), un sac devant un sac derrière. Dans le TGV j'ai dormi comme une masse. Dans l'aéroport j'ai fait la queue une heure, dans l'avion j'ai écouté de la musique. Ces boulets de British Airways ont perdu ma petite planche que j'avais mise en soute alors je suis rentré à pied (argh !). Rassurez vous, il me l'ont faite venir par l'avion suivant et livrer chez moi par chauffeur à turban. Bref, j'étais chez moi vers 2pm. J'ai fait la sieste jusqu'à 8pm. Je me suis réveillé pour aller bouffer un Korma au fast food indien, et puis j'ai rendormi jusqu'au matin. Le lendemain j'étais au taquet pour vendre des machines de marquage.
        Le con.
    TP

Les poils de la mariée
        Mercredi 22 Mars 2006
        Je suis à la bourre et c'est de la balle. Les fois où je suis à l'heure c'est que je m'emmerde suffisamment pour écrire.

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