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Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
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une pelle, le dernier paye sa tournée. J'étais moyen chaud parce que pour une fille c'est super facile alors que pour un mec, c'est limite dangereux. Évidemment, elle a ouvert le bal, moi... Incroyablement, j'ai même pas eu besoin : Cinq minutes plus tard, la meuf que j'avais ramenée pour le premier defi me tape sur l'epaule : « C'est moi qui ai un pari à gagner maintenant » et elle me roule une pelle. Comme ça. Ça tombait vraiment trop bien, du coup j'ai pas payé de tournée. De son coté, elle a pas eu à faire la vaisselle pendant une semaine. Quand même, y a un dieu...
        Le defi suivant, c'est moi et Magalie qui l'avons lancé. J'ai proposé l'idée : Un sondage, elle a proposé le sujet : (accrochez vous) La sodomie. Je trouvais ça un peu dangereux, mais on s'est reparti la tâche : Je m'occupais des mecs et elle des meufs, ce qui me mettait à l'abri des boyfriends sans cervelle.
        On a pas eu le temps d'interroger une population suffisante pour tirer des conclusion valable. Une des meufs qu'elle a sondée lui à limite mis la main en travers de la gueule. En plus elle était avec son boyfriend, qui était de la pire des races (à laquelle appartiennent 90 % de l'ensemble d'ailleurs). Je me suis mis en retrait pour le cas ou ça aurait dégénéré, mais je me suis pas impliqué ; sachant qu'un boyfriend echaudé peut devenir très violent si son interlocuteur est XY. Finalement ça s'est bien fini, les meufs se sont excusées les unes les autres et elles sont allée prendre un verre ensemble. Cool.
        Un peu plus tard, on se retrouve à discuter tous ensemble, la gonze, le boyfriend et Magalie. Au bout d'un moment, la meuf qui avait pété son câble se penche vers moi pour me murmurer un truc à l'oreille : « C'est vraiment des salopes tes copines là ». Comme j'aime pas trop les apartés, je lui ai répondu à haute voix : « ça dépend ce que tu entends par « Salope » ». Mon pote ! Le mec de la meuf s'est retourné en mode taurillon : « t'as dit « salope » à ma meuf ». À partir de là c'est plus possible de négocier. J'ai déjà connu ce genre de cas, quoi que tu lui dise, il ne saura dire que : « Tadissalopamameuf » et « vien-onvassexpliquer ». Comme un vinyle qui saute. Sa copine d'un coté, et les miennes de l'autre on essayait de l'emmener vers un autre coin du bar. Moi j'étais un peu au bord de la crise de fou-rire. C'est ce moment qu'il choisit pour aboyer : « Viens on sort ensemble ». J'ai explosé de rire devant sa gueule : « non non, je sors pas avec les mecs », ce qui a pas arrangé son état. Les filles ont décidé qu'il serait bon que nos deux groupes évoluent dans des coins du bar opposés et on les a plus vus.
        Je sais bien qu'on est pas nombreux sur Terre à avoir compris la différence entre une femme et une brosse à dent. Mais d'être en infériorité numérique, ça empêche pas d'avoir raison : Ta brosse à dent, elle est rien qu'à toi, y a que toi qui l'utilise. Maintenant, je sais que ça à l'air con, mais pour une grande majorité des gens, si je remplace « ta brosse à dent », par « ta meuf» dans la proposition précédente, elle reste valable. Brosse à dent, femme, pareil. Une femme, ça a une forme d'intelligence, une conscience de soi, ça n'appartient qu'à soi-même. On ne peux pas les posséder. Le mec qui abuse de ma brosse à dent, je les lui plante dans le palais, mais le mec qui parle mal à meuf, il m'a rien fait à moi, c'est à elle de se défendre. Bien sûr, je suis là si elle a besoin. Mais c'est elle qui décide. C'est rabaisser une meuf à l'état de brosse à dent de prendre les devants (t’inquiète poupée, je m'occupe de tout) et d'aller casser la gueule au gars aussi sec.
        Mais bon, les boyfriends, ils sont pas très sympa avec leur meuf-gadget ; ce qui explique pourquoi les femmes intelligentes ne s'en encombrent pas.
        Reprenons : Comme si ça avait pas suffit à Magalie, elle est revenue à la charge avec un autre jeu débile. Ça s'appelle le « jeu du glaçon ». Il faut se passer le glaçon sans les mains, avec la bouche. On peut aussi l'appeler le « jeu de la mononucléose ». Bref, ça a pris comme un feu de brousse dans le bar. La j'étais un peu dèg parce que : 1) Y a que des mecs qui jouaient avec nous ; 2) ils voulaient jouer qu'avec les filles. Super ! Bon, on a quand même eu deux meufs et puis aussi un mec qui jouait pas qu'avec

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