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Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
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des coups de poing à l'estomac qui font moins mal. Mais bon, je me suis démerdé, comme d'habitude.

        Le lundi, je suis retourné chez Thibaut. Je crois qu'on a pas mal glandé. Le soir je devais aller chez Anne-Laure pour une petite teu-teuf.
        Bon, c'était y a trois semaines (j'écris ça beaucoup plus tard que le paragraphe suivant), je me souviens pas des masses. On a bougé à 10 au Vivians, jusqu'à la fermeture, et puis on est retournes chez Anne Laure. C'était trop une pure soirée, j'en ai un souvenir excellent mais là, j'arrive pas à raconter quoi que ce soit. Anna qui nous avait rejoints au Vivians a fait montre d'une daronerie hallucinante. On aurait dit notre mère à tous. Et puis quand ça s'est fini, on est allés se coucher. J'ai dormi dans le même lit qu'Anne Laure, ce qui est une épreuve chaque fois plus difficile, mais ça va, j'ai pas fait le con.
        Le lendemain, je suis parti tout dèg, tout véner, tout j'ai-envie-de-rester-nique-sa-mère.
        Lyon
        À Lyon, j'allais chez une copine qui fait partie du réseau d'hospitalité dont je vous ai déjà parlé. Elle habite le meilleur appartement du monde car il est super vétuste, donc pas cher, et super bien situé. Quand je lui dit combien je paye ma chambre à Birmingham, elle a le vertige. Elle s'appelle Émilie, et elle personnifie Germaine, la copine de Renaud. Je tomberais bien amoureux d'elle si j'avais le temps (en plus elle est bonne ! Elle explose l'échelle Boyer-Santos), mais je vais pas très souvent à Lyon... Par contre, elle m'a rendu accro à la ville. Si un jour je retourne en France, ce sera à Metz, ou à Lyon.
        En gros, les jours que j'ai passé là-bas suivaient le canevas suivant :
        Debout à 7h pour aller à ma formation. Retour à 8h-9h du soir. Là, préchauffe au taquet. À 11h on est dehors, kebab pour moi et puis tournée des bars jusqu'à 1, 2, 3h, ça dépend. Retour à la maison, dormage et rebelotte. Heureusement qu'on a pas baisé parce que sinon, je sais pas si j'aurais pu garder le rythme (sans mauvais jeu de mot). Mais bon, elle s'est trouvée un copain récemment et elle est du genre fidèle (que je me dis. Après tout, peut être qu'elle trouve que je sens pas bon).
        Mais le Samedi soir mérite d'être raconté plus avant :
        Mon dernier bal
        On avait acheté du mousseux à moins d'un € pour la préchauffe chez elle. Les autres sont arrivés par grappes. Pour une fois que je faisait une soirée avec plus de meufs que de mecs, j'étais content. Chacun avec sa bouteille, vivent les gens normaux (par opposition aux étudiants qui arrivent les mains dans les poches parce qu'ils ont pas de thune). Le temps de la préchauffe, je me rends compte que, y a du potentiel. Tous des ours, et pas de chez Winnie ou Petit-ours-brun. Des vrais ours de la banquise.
        Présentation des personnages :

    Serge

    Amandine

    Aurélia

        Juste comme ça : Y a un mec une fois qui m'a dit que je ressemblais à Nicolas Sarkozy. Aujourd'hui, se nourrit avec une paille et il fait caca par un tuyau en plastique. À bon entendeur.
        On s'est mis en route vers le premier bar. Comme ils m'avaient dit que le vestiaire était obligatoire, j'étais parti sans manteau. Ça s'appelait le « Barbe rousse », un bar à rhum. Content le Ti Punch. Dedans y avait du monde dans tous les sens, un gros potentiel de teuf. La musique était forte (comme partout) et on a formé un cercle pour pouvoir s'entendre. Du coup on tournait le dos à l'assemblée Pas bien. Alors j'ai lance un trip : On éclate le groupe, chacun part dans sa direction, et on doit tous ramener une personne qu'on connait pas au point de rendez vous, en moins de 5 minutes. Tous le monde à adhéré, whoa, c'est rare ça.
        Parti de mon coté, je rentre dans un groupe à qui j'explique le trip : « ...et tu paye des coups ? », je suis passe au suivant : Y avait un groupe de trois personnes à coté : un couple et une meuf, banco la meuf. Je lui explique vite fait le pari, elle accepte de me suivre. J'arrive deuxième, de justesse. Au bout des 5 minutes, tout le monde avait ramené quelqu'un. Malheureusement, ils sont pas trop restés. Comme c'était un peu l'objectif du plan : rencontrer des nouvelles tête, je restais un peu sur ma faim.
        C'est Aurélia (je pense... oui, probablement) qui a eu l'idée suivante. Marathon-bisou : Il faut trouver quelqu'un à qui rouler

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