Les cons

excités à la fois. Comme tous les soirs d'un bon trip-ours. Et puis, chacun ayant soigneusement laissé des petits indices innocent sur sa façon d'envisager le reste de la nuit, on a baisé comme des amoureux et c'était meilleur que la chatte à ta mère.
        En même temps c'était un peu téléphoné. C'est pas comme si on était naufragés sur une ile déserte, mais un peu quand même. La Britanie est bien l'un des royaumes les plus peuplés du monde. Mais il y a très peu d'être humains normaux ici. Je n'ai vu que des zombies, se levant de leur cercueil pour aller vendre leurs bras au système, et rentrer par le même chemin, fourbus, se recoucher le soir. même ceux qui font la fête le font par routine. Avec un nombre prédéfini de pintes à boire, de cigarettes à fumer, et au retour, titubant, ils vomissent toujours au même endroit. Et quand j'y pense, c'est pareil (dans de moindres proportions) dans tous les pays que je connais. En fait, si, c'est un peu comme si on était naufragés sur une planète déserte. Pour vous dire comment je suis content de l'avoir trouvée.
        J'espère que je ne me fais pas de films, qu'elle est vraiment comme ça. Quand je fais le compte, à l'heure ou j'écris, je ne l'ai connue que quatre jours. Et seulement deux dans le sens biblique du terme.
        Donc voilà, après on a dormi. J'ai eu froid un peu.
        La suite demain.
        Jeudi 23 Mars 2006
        Les enfants :
        Vous mes lecteurs, qui êtes tous français ; surtout ceux d'entre vous qui n'ont jamais vu la France que de l’intérieur. Je sais pas ce qu'on a fait à votre peuple dans le passé qui vous a rendu comme ça, mais y a que les français qui sont capable de paralyser tout le système éducatif et bientôt économique de leur propre pays pour une question de contrat d'embauche. Aujourd'hui, en France, moins de la moitié des université fonctionne. Tout ça parce que le premier ministre veut faire diminuer les chiffre du chômage en rendant l'embauche et le licenciement plus facile.
        Vous rendez vous compte que, dans d'autres pays d'Occident, les dirigeants déclarent la guerre à un pays du tiers monde, parfois contre l'avis d'une majorité importante, et que rien ne brule ? Vous rendez vous compte que dans la plupart des autres pays d'occident, des condition d'embauche et de licenciement encore plus laxistes que celle qu'on veut vous imposer sont déjà en place et sont utilisée depuis des années, et que rien ne brule ? Vous rendez vous compte que, dans d'autres pays d'Occident, la police provoque involontairement la mort d'innocents quotidiennement, et rien que ne brule ?
        Vous rendez vous compte que vous êtes l'un des seuls peuple d'occident à ruer dans les brancards quand le brouet dont vous nourrissent vos dirigeants sent le vitriol ?
        Montrez leur, à ces connards, que ce sont les grand-pères de vos grand-pères qui ont renversé les monarchies.

        Tiens, ça me fait penser à cet article que j'ai lu hier dans « le Monde », sur la consommation des ménages français. Malgré la crise, il est en nette augmentation, notamment dans le secteur automobile. Normal, avec tout ce qui a brulé récemment.
        Ce qui donne raison une fois de plus à l'un de mes crédos : Tout ce qui est bon pour l’économie est mauvais pour les gens. J'imagine les actionnaires de Peugeot qui se frottaient les mains devant les images de véhicules en flammes pendant les émeutes.

        Au fait !
        Vous vous souvenez de l'allemande du chapitre 1 qui m'avait invité à une soirée et puis avait plus jamais donné de nouvelle et ne répondait pas au téléphone quand je l'appelais ? Et ben elle m'a envoyé un petit message sur Skype : « Y a une teuf à la maison vendredi, si tu veux passer... ». J'ai trop envie de l'envoyer chier, mais si Dédé vient à Birmingham ce week-end, y a moyen qu'on aille tout chibrer chez elle...

        Bon reprennons le week-end dernier. Il faudrait que je le finisse avant que le prochain ne commence.

        Le lendemain, comme il faisait trop froid pour sortir de sous la couette, on a été obligés de rebaiser un coup. Et puis on est sorti de notre cocon. Il faisait très très froid, et venteux et humide avec ça.
        On est allé prendre un petit dèj anglais très bon et très cher dans le seul pub du village. Ça nous a fait décider de s'arrêter au premier supermarché pour acheter