Les Décombres
de leur race posté, prêt à retenir la dîme, à intimer les vetos et les ordres d’Israël. L’Eglise elle-même leur offrait son alliance et leur prêtait ses armes. Ils avaient toute liberté de couvrir leurs ennemis de boue et d’ordures, d’accumuler sur eux les plus mortels soupçons. Bientôt, ils auraient le pouvoir de les bâillonner. Pour un mot qui écorcherait leurs oreilles, ils feraient pourchasser, juger, emprisonner, ruiner le téméraire chrétien qui l’aurait prononcé.
Mais devant les feux et l’or clinquant du Paris juif, je pensais avec une tranquille certitude à l’exode éternel et inévitable. En remontant les Champs-Elysées où ils se vautraient dans les beaux bras de leurs esclaves chrétiennes, je repassais dans ma tête toute la suite des édits implacables qui jalonnaient pour les Juifs l’histoire de la France. Je voyais, de Philippe le Bel à Louis XVI, se dérouler ce long cours de siècles féconds où mon pays ne cessait de grandir, où il était le plus puissant du monde et où il vivait sans Juifs, où le juif loqueteux, égaré d’aventure sur les terres du royaume, versait à l’entrée des ponts de péage la même obole que pour un cochon.
Les Juifs venaient d’atteindre la plus grande puissance qu’ils eussent jamais rêvée, au bout de cent cinquante années ensanglantées par les guerres et les révolutions les plus obscures et les plus meurtrières, déshonorées par les chimères les plus folles et les plus funestes, les formes de tyrannie les plus féroces, que le monde eût connues sans doute depuis toujours. Le Juif, antique pillard de morts, ne pouvait conquérir sa plus grande fortune que dans le temps où s’amoncelaient de tels charniers humains. Il ne pouvait prétendre au rang de prince et de chef que dans une époque où les têtes perdues d’illusion oubliaient toute réalité. Il avait fallu le dogme insane de l’égalité des hommes pour qu’il pût à nouveau se faufiler parmi nous en déchirant ses passeports d’infamie, pour que ce parasite, ce vagabond fraudeur pût s’arroger tous les droits de notre peuple laborieux, attaché depuis des millénaires à notre sol. Le Juif était l’universel profiteur de la démocratie. Mais elle apparaissait semblable à lui-même, comme lui verbeuse, retorse, crasseuse, sournoise, se berçant de mirages, affectionnant l’artifice, inégalable dans le faux et l’escroquerie, incapable dans la construction, nourrie des mêmes livres et des mêmes mythes que lui, révérant de Marx à Blum tous les maîtres de la nouvelle Cabbale, poursuivant comme lui le vieil espoir de l’anarchie qui referait le genre humain. Le seul régime qui eût pu porter le Juif si haut était bâti sur le sable et le mensonge, comme toutes les œuvres d’Israël. En s’identifiant à lui chaque jour davantage, le Juif hâtait sa pourriture. Ensemble ils s’effondreraient. La vermine n’est jamais plus prospère que sur l’arbre qu’elle a sucé jusqu’aux racines et qui va mourir. Mais quand l’arbre meurt, la vermine crève avec lui.
La démocratie agonisait. Le temps ne tarderait plus où les Rothschild reprendraient la besace.
Je ne voulais plus connaître de question juive. Elle n’existait pas. Ou bien, telle qu’on nous la posait, c’était la plus belle ruse des Juifs, le débat installé avec sa chicane morale à la place de la loi qui eût si vite tranché. Il n’y avait qu’un problème chrétien. Cinq cent mille Juifs poltrons, perdus parmi quarante millions de Français ne pouvaient être forts que de la bêtise ou de la vénalité des chrétiens. Le statut juif ne relevait pas de l’éthique, mais de la simple police.
Il n’était ni normal ni salubre pour un chrétien de se confiner dans l’étude d’une race inférieure et exotique, de vivre indéfiniment dans son intimité. La plupart des antisémites finissaient par tomber dans l’hyperbole juive. Il n’y avait plus d’entreprise, si démesurée fût-elle, dont ils ne jugeassent la juiverie capable. L’antisémitisme fourmillait de maniaques, d’hallucinés, qui voyaient mille Juifs pour un seul. Ils annonçaient avec des yeux hagards l’invincibilité de ce minuscule peuple de pleutres et de déjetés, tremblant de tous leurs membres au seul aspect d’un fusil, vingt millions à peine d’Hébreux disséminés sur quatre continents, dont plus de la moitié croupissant dans leurs ghettos.
Quelle farce plaisante que cet
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