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Les larmes du diable

Les larmes du diable

Titel: Les larmes du diable Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Christopher John Sansom
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de son règne, Henry gouverna sans ministre principal, et joua une faction contre l’autre. Un an après la mort de Cromwell, il se plaignait d’avoir été pris au piège et poussé à sacrifier « le plus fidèle conseiller que j’aie jamais eu ». Le duc de Norfolk encourut à son tour le déplaisir du roi et finit à la Tour.
     
    On pense que le feu grégeois était un mélange de pétrole et de certaines résines de bois. Le lance-flammes primitif avait été inventé, comme on le raconte dans le livre, au VII e siècle à Constantinople, et avait été utilisé avec grand succès par les Byzantins contre les flottes arabes. Le secret de sa composition fut transmis d’un empereur byzantin à l’autre et finit par se perdre, bien que le souvenir de cette arme étonnante subsiste parmi les chercheurs.
    Bien entendu, même si la méthode de construction et de propulsion avait été redécouverte dans l’Europe de la Renaissance, il est peu probable que l’arme ait pu être utilisée, car le pétrole y était une substance inconnue et tous ses gisements potentiels, de la mer Noire au Moyen-Orient et à l’Afrique du Nord, étaient sous le contrôle d’un Empire ottoman en pleine expansion, que l’Europe, affaiblie par les luttes religieuses, puis politiques, affronta en des guerres meurtrières tout au long du XVI e siècle. L’Europe occidentale finit néanmoins par se relever et retrouva une position de premier plan ; avec l’État auquel elle donna naissance outre-Atlantique, elle créa des armes en comparaison desquelles le feu grégeois n’est qu’un jouet.

Remerciements Mes recherches pour Les Larmes du diable m’ont conduit vers les sources les plus variées. Alors que j’avais juste commencé à écrire ce livre, la chance a voulu que Channel 4 diffuse un documentaire, Machines Time Forgot, Fireship 15 (2003), où le Pr John Haldon, de l’université de Birmingham, reconstituait de façon convaincante le feu grégeois et l’appareil qui l’enflammait. J’ai repris les résultats de son travail dans Les Larmes du diable et je lui suis reconnaissant, ainsi qu’à l’émission.
    J’ai également puisé mes informations dans un certain nombre d’ouvrages sur Londres à l’époque Tudor, notamment Elizabeth’s London , de Liza Picard (Weidenfeld & Nicolson, 2003), ainsi que The Elizabethan Underworld , de Gamini Salgado (Sovereign, 1977). Le livre de John Schofield, Medieval London Houses (Yale University Press, 1995), et le relevé de John Stow, Survey of London (publié en 1598, réimprimé en 1999 par Guernsey Press Co.) m’ont transporté dans les rues et les maisons de la Cité à l’époque Tudor. The A-Z of Elizabethan London (Harry Margary, 1979) m’a permis de suivre mes personnages dans leurs déplacements.
    L’ouvrage monumental de sir John H. Baker, Introduction to English Legal History (Butterworth, 1971), m’a fourni une aide précieuse pour l’arrière-plan juridique. Le livre d’Adrienne Mayor, Greek Fire, Poison Arrows and Scorpion Bombs — Biological and Chemical Warfare in the Ancient World (Overlook Press, 2003), m’a été très utile pour l’histoire du feu grégeois. Quant à l’ouvrage d’Allan G. Debus, Man and Nature in the Renaissance (Cambridge University Press, 1978), il a ouvert pour moi les portes del’alchimie médiévale. Le livre magnifiquement illustré de Rena Gardiner, The Story of St Bartholomew the Great (Workshop Press, 1990), s’est révélé très riche en informations sur le prieuré de St Bartholomew, l’un des exemples les plus intéressants de bâtiments monastiques ayant survécu à la Dissolution en Angleterre. C’est moi qui ai imaginé la tradition d’enterrer les morts avec des objets associés à leur vie terrestre.
    Je suis reconnaissant à James Dewar, du bureau du trésorier de Lincoln’s Inn, qui m’a fait visiter la Grande Salle, à Mrs Bernstein, du Musée juif de Londres, qui m’a indiqué des sources sur les quartiers et les noms juifs en Angleterre, ainsi qu’à Victor Tunkel, de la Selden Society for the Study of Legal History, pour son aide sur les sources concernant les études de droit de la période. Inutile de préciser que les erreurs m’incombent.
    Alors que j’en étais aux premiers stades des recherches pour ce livre, j’ai eu un grave accident de voiture. Je remercie de tout cœur tous ceux, nombreux, sans l’aide et les encouragements desquels je doute que le livre eût été fini dans les

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