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Les pièges du désir

Les pièges du désir

Titel: Les pièges du désir Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Diane Gaston
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elle se retrouva à califourchon sur lui, les doigts enfouis dans sa chevelure, sa bouche errant avide sur son cou, ses oreilles, ses lèvres. 
    Quelques instants plus tôt, Jack se sentait au bout du rouleau. A présent, plus rien ne comptait que la sensation ô combien érotique des lèvres d’Ariana sur sa peau, de son corps si impatient de s’unir au sien. Il arracha en un tournemain leurs derniers vêtements et ils se retrouvèrent bientôt nus dans les bras l’un de l’autre. 
    Ils s’aimèrent avec une passion sauvage, tels des affamés au sortir d’un désert se retrouvant soudain conviés à un festin. 
    Jack brûlait de la toucher partout, de la savourer. Tout en elle était une fête pour les sens – le satin de sa peau, son parfum, les petits cris d’extase qu’elle jetait au fur et à mesure que flambait plus fort leur désir. Des souvenirs d’elle jaillissaient à foison de sa mémoire. Ariana séductrice, comme la Cléopâtre du portrait. Ariana innocente et passionnée, telle qu’il l’avait vue sur scène en Juliette. Il y avait aussi la jeune fille souriante et enjouée de l’Académie Royale, la femme intelligente qu’il avait rencontrée à l’exposition de peinture, ou la guerrière courageuse qui avait volé ce soir à son secours. 
    Il aurait voulu pouvoir peindre ces multiples images d’elle, et en découvrir d’autres. 
    Ariana avec leur enfant dans les bras… 
    Ce fut sa dernière pensée cohérente avant que les sensations ne le submergent dans ce festin d’amour dont ils entendaient bien dévorer jusqu’à la dernière miette. Bougeant à l’unisson, ils s’abandonnèrent au crescendo de leur passion, jusqu’à l’explosion finale. 
    Un dessert pétillant dont la savoureuse intensité parut abolir le temps… 
    Jack savait que ce n’était là qu’un début. Leurs ennemis vaincus et leur famille à l’abri du danger, ils s’aimeraient ainsi encore et encore et leur bonheur n’aurait jamais de fin. 
    Bien sûr, il n’exprima rien de tout cela. Quatre mots suffirent à sceller sa résolution. Des mots prononcés à l’oreille de l’intéressée, tandis que les bougies achevaient de se consumer dans leurs bobèches. 
    – Je vous aime, Ariana. 
    Les yeux de la jeune femme s’emplirent de larmes et elle se serra contre lui. 
    – Moi aussi, Jack, je vous aime, chuchota-t–elle, la voix brisée d’émotion. Et je vous aimerai toujours. 
    Il la pressa étroitement sur sa poitrine et la sentit lentement glisser vers le sommeil. Lui ne put l’imiter ; son corps était trop douloureux encore. 
    Bercé par la respiration régulière d’Ariana, il mit à profit ces heures de veille pour songer aux moyens dont il disposait pour les sortir de ce guêpier. 
    Tous les plans qu’il imaginait aboutissaient à la même conclusion. 
    Il devait en finir une fois pour toutes avec Tranville. 

Chapitre 19 
    Au matin, il enfila péniblement son gilet en se mordant les lèvres. Pas question de laisser deviner à Ariana que chacun de ses mouvements était une torture ! Mais ses efforts furent infructueux et elle se précipita vers lui avec inquiétude. 
    – Cela vous fait encore mal, n’est-ce pas ? Laissez-moi vous aider ! 
    Elle fit glisser ses bras dans les emmanchures et ajusta le vêtement sur ses épaules. Il voulut le boutonner, elle l’arrêta. 
    – Laissez-moi faire. 
    – Je ne suis pas invalide à ce point ! 
    Mais il aimait la sentir inquiète pour lui. 
    – Cela ne me dérange pas, dit-elle en prenant sa cravate. 
    Il demeura immobile pendant qu’elle la lui passait autour du cou et la nouait avec précision, dissimulant la déchirure que le pugilat de la veille avait infligée au tissu. 
    – Là, dit-elle en lui tapotant la poitrine. Donnez-moi un petit moment de plus et j’aurai fini de raccommoder votre veste. 
    Jack s’assit précautionneusement dans un fauteuil auprès d’elle et prit plaisir à la voir recoudre les coutures malmenées de son habit. 
    Encore une Ariana qu’il aurait aimé peindre ! 
    Lorsqu’elle eut terminé, elle l’aida à endosser la veste. 
    – Permettez-moi de vous accompagner ! 
    Il l’entoura de ses bras et appuya son front contre le sien. 
    – Ariana, il vaut mieux que je sois seul pour rencontrer Tranville. 
    Pour en découdre avec lui , compléta-t–il en son for intérieur. 
    Elle fronça les sourcils. 
    – J’ai aggravé les choses, je le sais. Et je ne

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