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Les refuges de pierre

Les refuges de pierre

Titel: Les refuges de pierre Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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et attendaient l’événement avec impatience ; tous se
montraient amicaux les uns envers les autres, amorce de ce lien particulier
noué entre ceux qui s’unissaient au cours de la même cérémonie. Des amitiés de
toute une vie commençaient souvent ce jour-là.
    Ayla laissa Loup à Marthona, qui accepta volontiers de le
garder, mais Ayla dut attacher l’animal avec une corde pour l’empêcher de la
suivre. Avant de partir, elle nota que la présence de Marthona semblait l’apaiser
et qu’il était plus calme quand elle se tenait près de lui.
    En arrivant à la hutte de la Zelandonia, Ayla avisa Levela en
compagnie d’un homme qu’elle n’avait jamais rencontré. Levela leur fit signe d’approcher,
présenta tout le monde à Jondecam, un Zelandonii de taille moyenne avec une
barbe rousse, un sourire agréable et des yeux espiègles.
    — Ainsi tu es du Foyer Ancien, lui dit Jondalar. Kimeran et
moi sommes de vieux amis, nous avons obtenu ensemble nos ceintures d’homme. Je
l’ai revu à la chasse au bison. Je ne savais pas qu’il était devenu l’Homme Qui
Ordonne de la Deuxième Caverne.
    — Kimeran est mon oncle, le jeune frère de ma mère.
    — Ton oncle ? s’étonna Ayla. On dirait que vous êtes
du même âge.
    — Il n’a que quelques années de plus que moi, c’est plutôt
une sorte de frère aîné. Ma mère avait l’âge des Premiers Rites à la naissance
de son frère, elle a toujours été comme une seconde mère pour lui, même alors,
expliqua Jondecam. A la mort de la mère de Kimeran – ma grand-mère – ma
mère a pris soin de lui. Elle était très jeune quand elle s’est unie et a
rapidement perdu son compagnon. Je suis son premier-né mais je me rappelle à
peine l’homme de mon foyer. Ma mère a ensuite été appelée à la Zelandonia et n’a
plus jamais pris de compagnon.
    — Je me rappelle m’être ridiculisé ce jour-là, dit
Jondalar. En la voyant, j’avais fait des commentaires sur la jolie jeune femme
qui se tenait avec les mères et je m’étais demandé à voix haute quel bébé
passait son initiation. Vous imaginez ma tête quand Kimeran a répondu qu’elle
était là pour lui. Il était aussi grand que moi. Il a précisé ensuite qu’elle
était sa sœur.
    Ils bavardaient depuis un moment et la réunion semblait sur le
point de commencer quand un autre couple arriva : les jeunes Janida et
Peridal. Ils se tinrent un moment à l’entrée, l’air nerveux et un peu effrayés,
sur le point de déguerpir. Levela quitta le groupe et se dirigea vers eux.
    — Salutations, je suis Levela de la Partie Ouest de la
Vingt-Neuvième Caverne. Vous êtes Janida et Peridal, n’est-ce pas ? Je
crois que j’ai fait ta connaissance, Janida, quand je suis venue récolter les
pignes au Camp d’Été, il y a un an ou deux. Je suis avec Ayla et Jondalar.
Elle, c’est la femme aux animaux ; lui, c’est le frère du compagnon de ma
sœur. Venez les rencontrer.
    Elle entraîna vers le groupe les deux jeunes gens qui restaient
muets.
    — C’est bien la sœur de Proleva, murmura Joplaya. Ayla
partageait cet avis :
    — Oui, j’imagine bien Proleva accueillant quelqu’un de
cette manière.
    — Il y a aussi Joplaya et Echozar, poursuivit Levela en s’approchant,
le couple lanzadonii venu s’unir en même temps que nous. Et voici mon promis.
Jondecam de la Deuxième Caverne des Zelandonii, je te présente Janida et
Peridal, tous deux de la Partie Sud de la Vingt-Neuvième Caverne. (Elle se
tourna vers le jeune couple.) C’est bien ça ?
    — Oui, acquiesça Janida d’un ton crispé.
    Jondecam tendit les mains à Peridal avec un grand sourire.
    — Salutations.
    — Salutations, répondit le jeune homme, qui saisit les
mains tendues, l’air embarrassé, et ne trouva rien à ajouter.
    — Salutations, Peridal, dit Jondalar, tendant les mains à
son tour. Tu étais à la chasse ?
    — J’y étais, confirma Peridal. Je t’ai vu... sur un cheval.
    — Oui, et Ayla aussi, j’imagine.
    Peridal parut de nouveau gêné et garda le silence.
    — Tu as eu de la chance ? lui demanda Jondecam.
    — Oui, bredouilla Peridal.
    — Il a tué deux femelles, dont une avec un petit dans son
ventre, précisa Janida pour lui.
    — Tu sais que la peau de ce petit fera de merveilleux
vêtements de bébé ? remarqua Levela. Elle est fine et souple.
    — C’est ce qu’a dit ma mère, répondit Janida.
    — Nous n’avons pas fait connaissance, intervint

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