Les refuges de pierre
Ayla pendant une année. Tout le
reste lui revint : ils s’étaient unis la veille, Ayla était sa compagne.
Il se tourna pour la toucher mais elle n’était plus là. Il sentit alors une
odeur de cuisson au-dehors. Sans même y songer, il se redressa, tendit la main
vers sa coupe et fut étonné de la découvrir remplie d’infusion de menthe bien
chaude. Il but une gorgée. Elle était juste comme il l’aimait, et il y avait à
côté une brindille de gaulthérie récemment écorcée. Une fois de plus, Ayla
avait devancé son désir en lui préparant ce qu’il souhaitait le matin.
Il avala une autre gorgée puis repoussa les fourrures et se
leva. Ayla s’occupait des chevaux, et Loup était avec elle. Il se rinça la
bouche, mâchonna la brindille, s’en servit pour se curer les dents, se rinça
une nouvelle fois la bouche puis but le reste de l’infusion. Au moment où il
allait s’habiller, il songea qu’il n’y avait personne d’autre à proximité, et
ce fut entièrement nu qu’il se dirigea vers sa compagne. Elle lui sourit, jeta
un coup d’œil à son organe. Il n’en fallut pas plus pour que son sexe commence
à grossir. Le sourire de la jeune femme se fit malicieux.
— Belle journée, fit-il en approchant, sa virilité
fièrement dressée devant lui.
— Je pensais justement que j’aimerais aller nager avec toi,
ce matin, dit-elle en le regardant. L’étang de notre camp n’est pas très loin
si nous passons par-derrière.
— Tu veux y aller quand ? J’ai senti que tu préparais
quelque chose à manger.
— Maintenant, suggéra-t-elle d’un air matois. Je peux
retirer du feu ce qui est en train de cuire.
— Allons-y, femme. (Il la prit dans ses bras, l’embrassa.)
J’enfile un vêtement en vitesse, nous pourrons y aller à cheval. Ce sera plus
rapide, ajouta-t-il avec un sourire.
Ayla alla prendre son sac mais ils montèrent à cru. Quelques
instants plus tard, ils arrivèrent à l’étang et laissèrent les animaux paître.
Après avoir étalé une peau par terre, ils coururent vers l’eau en riant. Loup
les poursuivit mais, quand ils se jetèrent dans l’étang, provoquant une double
gerbe d’éclaboussures, il partit s’intéresser à autre chose.
— C’est bon, dit Ayla.
Elle fléchit les jambes pour s’immerger puis se releva et
Jondalar l’imita. Ensuite, ils traversèrent ensemble l’étang à la nage et
revinrent. Il tendit la main vers elle.
— C’est bon aussi de te toucher, dit-il. Et peut-être de te
goûter. Il la prit dans ses bras, la souleva et la porta sur la peau.
— Hier, il y avait trop de choses à faire, maintenant nous
avons le temps, reprit-il, baissant vers elle ses yeux d’un bleu étonnant.
Il se pencha pour l’embrasser, lentement, tendrement, se
pressant contre elle, sentant sa peau rafraîchie par l’eau et la chaleur
sous-jacente de son corps. Il lui grignota l’oreille, la gorge, emprisonna un
sein, saisit le mamelon. C’était ce qu’il voulait, ce qu’elle voulait.
Il prenait son temps, titillant un téton, mordillant l’autre, et
se sentit bientôt dur et gonflé de sang. Les caresses de Jondalar suscitaient
en Ayla des sensations qui traversaient son corps comme un éclair, jusqu’aux
endroits du Plaisir. Il suivit de la paume l’arrondi du ventre, conscient qu’un
bébé était en train d’y croître, descendit vers la fente du mont pubien.
Ayla se tendit vers lui et il débusqua le petit bourgeon. Les
ondes de sensations devinrent plus intenses. Il se redressa, se plaça entre ses
cuisses, écarta les plis rosés et, un court instant, se contenta de regarder.
Puis il ferma les yeux et laissa sa langue trouver le goût d’Ayla. C’était la
femme qu’il voulait. C’était son Ayla.
Immobile, elle le laissait explorer, s’insinuer dans les
endroits chauds. Il dénicha de nouveau le bourgeon, se mit à l’agacer de la
langue, le frottant, le suçant. Ayla gémit, l’esprit dans cet autre lieu où
Jondalar savait la transporter. Elle colla son bas-ventre contre sa bouche
quand il accéléra, et les plaintes qui lui échappaient se firent plus aiguës.
Il se sentait durcir encore et mourait d’envie de la pénétrer
mais, d’abord, il voulait lui faire atteindre le sommet. La vague qui était
prête à la submerger ne cessait de se rapprocher, et soudain elle déferla,
explosant en gerbes de Plaisir. Ayla voulut le sentir en elle.
Elle l’attira contre elle, l’aida à s’introduire,
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