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Les refuges de pierre

Les refuges de pierre

Titel: Les refuges de pierre Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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vie. C’est pour cela que je l’ai portée
dans un paquet pendant tout le Voyage.
    Jondalar avait presque les larmes aux yeux.
    — Je suis désolée qu’elle ne soit pas décorée,
continua-t-elle. Je ne sais pas très bien coudre les perles et autres
décorations. Chaque fois que je commençais, j’étais interrompue. J’y ai quand
même cousu des queues d’hermine. Je voulais en mettre plus mais je n’ai pas eu
le temps de retourner chasser cet hiver-là.
    — Elle est parfaite, Ayla. Tous les autres ont cru que c’était
volontairement que tu ne l’avais pas décorée, ils ont été très impressionnés.
Marthona m’a dit qu’elle appréciait cette façon de laisser la qualité du
matériau et du travail servir de décoration. Je crois que nous verrons quelques
tuniques blanches dans le coin, d’ici peu.
    — Quand ta mère m’a annoncé que je ne pourrais ni te voir
ni te parler avant la fin de la cérémonie, j’étais prête à enfreindre tous les
usages Zelandonii rien que pour te donner cette tunique. C’est alors qu’elle m’a
proposé de s’en charger, bien qu’elle m’ait paru penser que ce contact par son
intermédiaire était déjà trop. Mais je ne savais pas si la tunique te plairait,
si tu comprendrais pourquoi je tenais tant à ce que tu la portes.
    — Comment ai-je pu être aussi stupide cet hiver-là ?
Je t’aimais, je te désirais. Chaque fois que tu allais rejoindre Ranec, la
nuit, je ne le supportais pas. J’entendais le moindre bruit que vous faisiez,
je n’arrivais pas à dormir. C’est pourquoi je t’ai prise, ce jour-là dans la
steppe. Je sentais tous les mouvements de ton corps quand nous chevauchions
Whinney ensemble. Me pardonneras-tu un jour de t’avoir forcée comme je l’ai
fait ?
    — Je ne cesse de te le répéter mais tu ne m’écoutes pas. Tu
ne m’as pas forcée, Jondalar. Tu n’as pas senti comme mon corps répondait au
tien ? Comment peux-tu croire que tu m’as forcée ? Ce fut pour moi le
jour le plus heureux de l’hiver. J’en ai rêvé longtemps après. Chaque fois que
je fermais les yeux, je te sentais en moi, je te voulais de nouveau, mais tu ne
me revenais pas.
    Il l’embrassa. Soudain incapable d’attendre davantage, il fut
sur elle, lui écarta les jambes, trouva son puits chaud et humide, et la
pénétra. Il sentit la chaleur d’Ayla caresser son membre : elle était
prête. Elle se souleva pour mieux l’accueillir, gémit quand il s’enfonça
profondément en elle. Il se retira puis replongea en elle, encore et encore.
Quand le rythme s’accéléra, elle arqua le dos pour diriger la pression de la
hampe où elle la voulait. Là. C’était bon. Elle était vraiment prête. Lui
aussi. Jondalar eut l’impression qu’il allait exploser. Tous leurs nerfs
étaient tendus dans l’attente du plaisir, ils n’avaient plus conscience que de
cela. Soudain les ondes merveilleuses les enveloppèrent, déferlèrent en une
exquise délivrance. Jondalar donna encore quelques coups de reins puis s’effondra
sur sa compagne.
    — Je t’aime, Ayla, murmura-t-il. Je ne sais pas ce que je
ferais si je te perdais. Je n’aimerai jamais que toi, promit-il, la voix
étranglée par l’intensité de ses sentiments.
    — Jondalar, je t’aime moi aussi. Je t’ai toujours aimé.
    Des larmes sourdaient aux coins de ses yeux, en partie à cause
de la force de son amour pour lui, en partie à cause d’un désir si vite attisé
et si soudainement apaisé. Ils demeurèrent un moment sans bouger dans la lueur
tremblotante de la lampe puis Jondalar se souleva, retira lentement son sexe et
roula sur le côté.
    — Je craignais d’être trop lourd pour toi, dit-il en posant
de nouveau la main sur le ventre de sa compagne.
    — Tu ne l’es pas encore. Plus tard peut-être, nous devrons
nous soucier de trouver d’autres façons de le faire. Quand le bébé commencera à
grandir.
    — Est-il vrai que tu sens la vie bouger en toi ?
    — Pas encore, mais je la sentirai avant longtemps. Toi aussi.
Il te suffira de mettre la main sur mon ventre, comme maintenant.
    — Je suis content que tu aies déjà eu un enfant. Tu sais à
quoi t’attendre.
    — Ce n’est pas tout à fait pareil, cette fois. Quand je
portais Durc, j’avais des nausées presque tout le temps.
    — Comment te sens-tu ?
    — Très bien. Même au début, les nausées étaient très
faibles, et maintenant je n’en ai plus.
    Ils restèrent un moment silencieux, et il

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