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Les refuges de pierre

Les refuges de pierre

Titel: Les refuges de pierre Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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dormir.
    Une fois que Marthona et Willamar se furent retirés, Jondalar
poussa la table de pierre sur le côté et étendit les fourrures. Alors qu’Ayla
et lui se glissaient en dessous, Loup vint se coucher contre Ayla. Cela ne le
dérangeait pas de demeurer à l’écart quand il y avait des gens mais, lorsque
Ayla dormait, sa place était auprès d’elle.
    — J’aime beaucoup ta famille, Jondalar, déclara-t-elle. Je
repensais à ce que tu as dit hier soir, et tu as raison. Je ne devrais pas
juger tout le monde à partir de quelques personnes déplaisantes.
    — Ne juge pas tout le monde non plus en prenant les
meilleurs pour référence. On ne sait jamais comment les gens vont réagir. Il
faut les prendre un par un.
    — Je crois que chacun a du bon et du mauvais en lui.
Certains ont un peu plus de l’un que de l’autre. J’espère toujours que les gens
auront plus de bon que de mauvais, et j’aime penser que c’est le cas pour la
plupart. Tu te rappelles Frébec ? C’était vraiment un sale bonhomme, au
début, mais il a fini par se révéler gentil.
    — Je dois reconnaître qu’il m’a surpris, dit Jondalar en se
blottissant contre sa compagne.
    — Toi, tu ne me surprends pas, en revanche, répondit Ayla,
qui sourit en le sentant glisser une main entre ses cuisses. Je sais à quoi tu
penses.
    — J’espère que tu penses à la même chose, dit-il. (Elle se
pencha pour l’embrasser, imita son geste.) J’ai l’impression que oui.
    Le baiser se prolongea. Ils sentaient tous deux croître leur
désir mais ils n’éprouvaient aucune hâte. Ils étaient enfin arrivés,
pensa-t-il. Malgré toutes les difficultés du long et dangereux Voyage, il avait
ramené Ayla chez lui. Elle était maintenant en sûreté, les dangers avaient
disparu. Il baissa les yeux vers elle et ressentit tant d’amour qu’il se
demanda s’il n’allait pas exploser.
    Même à la lumière douce des feux mourants, Ayla vit cet amour
dans les yeux bleus qui devenaient d’un violet profond à la lueur des flammes,
et se sentit submergée par la même émotion. En grandissant, elle n’avait jamais
imaginé qu’elle trouverait un homme comme lui, elle n’avait jamais rêvé qu’elle
aurait autant de chance.
    La gorge nouée, il se pencha pour l’embrasser de nouveau et sut
qu’il fallait à tout prix qu’il l’ait à lui, qu’il l’aime, qu’il s’unisse à
elle. Il était heureux de savoir qu’elle était là pour lui. Elle semblait
toujours prête, elle semblait toujours avoir envie de lui quand il avait envie
d’elle. Elle ne jouait jamais l’effarouchée comme certaines femmes.
    Il songea à Marona, qui aimait jouer ce jeu, non pas tant avec
lui qu’avec d’autres, et tout à coup il fut heureux d’être parti avec son frère
pour une aventure inconnue au lieu d’être resté et d’avoir pris Marona pour
compagne. Si seulement Thonolan avait vécu...
    Ayla vivait, elle, bien qu’il eût failli la perdre plus d’une
fois. Il sentit la bouche de la jeune femme s’ouvrir sous sa langue
inquisitrice, il sentit la tiédeur de son haleine. Il l’embrassa dans le cou,
lui mordilla le lobe de l’oreille et fit glisser sa langue vers sa gorge en une
chaude caresse.
    Elle restait immobile, résistant à la sensation de chatouillis,
la laissant se transformer en spasmes intérieurs d’attente. Il embrassa le
creux de la gorge, obliqua vers un mamelon érigé. L’attente d’Ayla était d’une
telle intensité qu’elle fut presque soulagée quand il l’aspira enfin dans sa
bouche et le téta. Elle sentit une onde d’excitation parcourir les profondeurs
de son être et le lieu de ses Plaisirs.
    Il était prêt, plus que prêt, mais il sentit son désir augmenter
encore en entendant Ayla gémir tandis qu’il suçait et mordait doucement un
téton puis l’autre. Le désir devint soudain si impérieux qu’il eut envie de la
prendre, là, tout suite, mais il voulait qu’elle fût aussi prête que lui. Il
savait comment l’amener à cet état.
    Ayla sentit le désir ardent de Jondalar embraser le sien. Elle
aurait été heureuse de s’ouvrir à lui à cet instant, mais, lorsqu’il rabattit
la fourrure et fit descendre sa bouche, elle retint sa respiration, sachant ce
qui allait se passer.
    La langue de Jondalar ne s’attarda guère sur le nombril, il ne
voulait pas attendre et elle non plus. Repoussant la fourrure du pied, elle eut
un moment d’hésitation en songeant aux autres, étendus à

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