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Les refuges de pierre

Les refuges de pierre

Titel: Les refuges de pierre Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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une autre. Par chance, j’avais
remarqué qu’il y avait des silex dans le tas de pierres et d’os d’animaux qui s’élevait
devant la grotte.
    « Je suis descendue vers la berge caillouteuse de la
rivière pour tailler une nouvelle hache et quelques outils. Pendant mon
travail, j’ai posé mon retouchoir à côté de moi, et quand j’ai voulu le
récupérer, absorbée que j’étais par le morceau de silex, je me suis trompée de
pierre. Lorsque j’ai frappé le silex, une étincelle a jailli. Cela m’a fait penser
au feu, et comme je devais en allumer un, j’ai essayé avec une étincelle. Après
quelques essais, j’ai réussi.
    — A la façon dont tu le racontes, tout paraît simple, dit
Marthona, mais je ne suis pas sûre que j’aurais pensé à essayer d’allumer un
feu de cette façon, même après avoir vu une étincelle.
    — J’étais seule dans cette vallée, sans personne pour me
montrer comment faire les choses ou me les interdire. J’avais déjà chassé et
tué une jument, ce qui était contre les traditions du Clan ; j’avais ensuite
adopté son poulain, ce que le Clan n’aurait jamais permis. J’avais déjà osé
tant de choses défendues que j’étais prête à essayer toutes les idées qui me
passeraient par la tête.
    — Tu as beaucoup de ces pierres à feu ? demanda
Willamar.
    — Il y en avait un grand nombre sur cette berge
rocailleuse, répondit Jondalar. Avant de quitter la vallée d’Ayla, nous avons
ramassé toutes celles que nous avons pu trouver. Nous en avons distribué
quelques-unes pendant notre Voyage, mais j’en ai gardé le plus que j’ai pu pour
notre Caverne. Nous n’en avons plus jamais découvert en chemin.
    — Dommage ! soupira Willamar. Nous aurions pu en
donner une à chacun, peut-être même les troquer.
    — Nous le pouvons ! s’exclama Jondalar. Ayla en a
trouvé ce matin dans la vallée de la Rivière des Bois, juste avant la réunion.
C’est la première fois depuis que nous avons quitté sa vallée.
    — Vous en avez trouvé d’autres ? Ici ? Où ?
    — Au pied d’une petite cascade... commença Ayla.
    — Je sais où c’est, la coupa Folara, tout excitée.
    — Il en existe beaucoup ? voulut savoir le Maître du
Troc.
    — Pas mal, semble-t-il, répondit Ayla.
    — S’il y en a à cet endroit, il y en a peut-être d’autres à
proximité, supputa Jondalar.
    — Tu as raison, approuva Willamar. A combien de personnes
avez-vous parlé de ces pierres à feu ?
    — Je n’ai pas eu le temps d’en parler à qui que ce soit,
mais Zelandoni est au courant. Folara lui a dit, expliqua Jondalar.
    — Par qui le savais-tu ? demanda Marthona à sa fille.
    — Ayla m’en a parlé, ou plutôt je l’ai vue s’en servir. Hier,
à ton retour, Willamar, Zelandoni m’a demandé de faire chauffer de l’eau pour
te préparer quelque chose qui t’aiderait à te remettre. Le feu était éteint,
Ayla est venue m’aider. Elle l’a rallumé si vite que j’en étais éberluée. Je ne
savais que penser, et j’en ai parlé à Zelandoni.
    — Mais elle ne l’a pas vue faire ? demanda Willamar
avec une ébauche de sourire.
    — Je ne crois pas.
    — Ça va être drôle ! s’exclama le compagnon de
Marthona. Je suis impatient de lui faire une petite démonstration. Elle sera
stupéfaite, bien sûr, mais elle refusera de le montrer.
    — Oui, ce sera drôle, acquiesça Jondalar, souriant lui
aussi. Il n’est pas facile de surprendre cette femme.
    — Parce qu’elle sait beaucoup de choses, dit Marthona. Mais
tu l’as déjà impressionnée plus que tu ne le penses, Ayla.
    — C’est vrai, confirma Willamar. Vous l’avez impressionnée
tous les deux. Avez-vous d’autres surprises en réserve ?
    — Je crois que vous serez étonnés par le lance-sagaie que
nous allons vous montrer demain, et vous n’imaginez pas non plus comme Ayla
peut être adroite avec une fronde, dit Jondalar. J’ai aussi appris quelques
nouvelles techniques pour tailler le silex, quoique cela n’ait sans doute pas
beaucoup de sens pour vous. Même Dalanar était surpris.
    — Si Dalanar était surpris, je le serai, prédit Willamar.
    — Et puis, il y a le tire-fil, ajouta Ayla.
    — Le tire-fil ? répéta Marthona.
    — Oui, pour coudre. Je n’arrivais pas à apprendre à passer
une corde fine ou un filament de tendon dans un trou percé avec un poinçon.
Alors, j’ai eu une idée, et tout le Camp du Lion m’a aidée à fabriquer

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