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L'Héritage des Templiers

L'Héritage des Templiers

Titel: L'Héritage des Templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Steve Berry
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communiquer avec ses acolytes.
    — De Rochefort est là.
    — Il faut retrouver Mark et Cotton », s’écria Stéphanie en attrapant son téléphone sur le comptoir de la cuisine.
    Geoffrey s’approcha de la porte et jeta un coup d’œil prudent dans la rue. « Étonnant que d’autres frères templiers ne soient pas déjà là, dit-il.
    — Ils sont peut-être occupés dans l’église. Nous allons longer le bâtiment et traverser le parking en évitant la rue principale, ordonna Stéphanie en rendant son arme à Geoffrey. Couvrez-moi.
    — Avec plaisir, madame. »
     
    De Rochefort s’aperçut que la cachette était vide. Où étaient-ils donc ? Il n’y avait aucun autre endroit où se réfugier dans toute l’église.
    Il referma violemment la porte du placard.
    Son assistant avait certainement lu le doute sur son visage. Il se ressaisit.
    « Où sont-ils, maître ? »
    Tout en réfléchissant, de Rochefort regarda par l’un des vitraux de la sacristie. Les touristes se pressaient toujours devant le calvaire. Il vit soudain Mark Nelle et Cotton Malone traverser précipitamment le jardin pour regagner le cimetière.
    « Dehors », annonça-t-il calmement en marchant vers la sortie.
     
    Mark avait espéré que l’astuce du réduit leur ferait gagner suffisamment de temps pour pouvoir s’enfuir. Il espérait aussi que de Rochefort viendrait avec une escorte réduite. Mais trois autres frères templiers attendaient dehors : un dans la rue principale, un autre bloquant l’accès à la ruelle menant au parking et le dernier posté devant la villa Béthanie qui les empêchait de fuir par le verger. De Rochefort n’avait apparemment pas considéré le cimetière comme une issue possible puisqu’il était entouré d’un mur donnant sur un précipice de quatre cent cinquante mètres.
    Mais c’était précisément cette direction que prenait Mark.
    Il remerciait le ciel à présent pour les innombrables expéditions menées avec son père à la faveur de la nuit. Les villageois acceptaient mal les visites au cimetière après la tombée de la nuit, mais c’était le meilleur moment, d’après Lars. Aussi l’avaient-ils exploré à maintes reprises à la recherche d’indices et en s’efforçant de comprendre Saunière et son comportement apparemment inexplicable. Ils avaient été interrompus au cours de plusieurs de leurs incursions et avaient dû trouver une alternative au portail surmonté d’une tête de mort.
    L’heure était venue pour Mark de mettre à profit ses connaissances.
    « J’ai peur de vous demander comment nous allons sortir d’ici, dit Malone.
    — C’est un peu effrayant, mais au moins il fait jour. Chaque fois que j’ai emprunté ce chemin, il faisait nuit noire. »
    Mark tourna à droite et descendit quatre à quatre les marches menant au fond du cimetière où une cinquantaine de personnes examinaient les pierres tombales. Derrière le mur, on apercevait un ciel sans nuage et le vent gémissait comme une âme en peine. Par beau temps, il soufflait toujours fort à Rennes-le-Château ; au cimetière, cependant, l’air était immobile puisque l’église et le presbytère faisaient barrage aux plus fortes rafales venues du sud et de l’ouest.
    Mark se dirigea à la hâte vers un monument adjacent au mur, côté est, sous une voûte d’ormes qui drapaient le sol d’ombres vaporeuses. La foule se cantonnait à la partie haute du cimetière où la maîtresse de Saunière était inhumée. Mark sauta sur une épaisse pierre tombale pour escalader le mur.
    « Suivez-moi », ordonna-t-il en se jetant de l’autre côté. Il fit une cabriole et se releva en époussetant ses vêtements.
    Il se retourna au moment où Malone retombait sur un étroit sentier caillouteux au pied du mur.
    La pente était soutenue par des hêtres et des pins fouettés par le vent, aux troncs tortueux, aux branches tordues et entrelacées, dont les racines se faufilaient entre les brèches qui couraient dans la roche.
    « Ce sentier s’arrête dans quelques mètres, dans un cul-de-sac, derrière le château, expliqua Mark en pointant sur sa gauche. Il faut prendre par là. Ce détour mène au parking. Il n’est pas difficile d’y accéder.
    — Nous sommes protégés du vent, ici, mais j’imagine que lorsque nous aurons contourné le mur ce sera une autre histoire.
    — Un véritable ouragan. Mais nous n’avons guère le choix. »

43
     
    De Rochefort pénétra dans le

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